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. n'avons
jamais
atteint
I'e
point
de prospérité
nationale auqud nous étions appelés par la
-~,----~------------------~~~~----------------
sur le prix d€
l'argent
et de la
valeur
de nos écus, elQ.
va donner
la
démonstration.
1~.
C'est l'Espagne qui nous
fournit
!'argent: or ses
piastres,
quoique
tariffées
a
IO
deniers
l
7
graiIU,
SOllt
réellement
a
1O
deniers
I
9
grain;, et leur
priX
est de
p.
liv.
~
s. le marc;
done
le
mare
d'argent fin est
de
s
7 liv.
I
l.
s.
1
o den.
2
~
:1
•
E(l
voici
Za
preuve.
Le marc
d'argent fin
se
divise en
12
deniers, et chaque
denier en
24
grains; done
dans
un marc
d'argent
f-in,
il
y
a
288
grains de fin: done aussi dans un marc de piastres,
il
y
a
2
s
9
grains de· fin. Cela posé :
Si
259
gra\ns
~lent
sz liv. · s
s. ou
104s
s.,
cambien
vaudra
le
grain '?En
divisant ces
104)
s . -par
2s9
grains,,
on trouve que le grain
vaut
4
s.
2
~
9
de denier.
J'ai dit que le marc contenoit
288
grains: en les
mul~
tipliant par
4
s.
z
;
'../
on aura q
liv.
12
s.
1
o den.
2
~
9
,
pour le prix du marc d'argen.t fin , ce. qu 'il fal1oit
pro1Jver.
2
o.
Nos écos sont
a
lo deni,ers 2 I grains au moins'
car c'est le llernier terme du
remede accorde par la
Joi ; or,
10
deniers
f
1
grains
valent
52
liv. 4 s.
T
8
9
den.
~· ·
3
o.
Le marc d' écus en contient h
uit
de
6
livres