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(

132 )

. n'avons

jamais

atteint

I'e

point

de prospérité

nationale auqud nous étions appelés par la

-~,----~------------------~~~~----------------

sur le prix d€

l'argent

et de la

valeur

de nos écus, elQ.

va donner

la

démonstration.

1~.

C'est l'Espagne qui nous

fournit

!'argent: or ses

piastres,

quoique

tariffées

a

IO

deniers

l

7

graiIU,

SOllt

réellement

a

1O

deniers

I

9

grain;, et leur

priX

est de

p.

liv.

~

s. le marc;

done

le

mare

d'argent fin est

de

s

7 liv.

I

l.

s.

1

o den.

2

~

:1

E(l

voici

Za

preuve.

Le marc

d'argent fin

se

divise en

12

deniers, et chaque

denier en

24

grains; done

dans

un marc

d'argent

f-in,

il

y

a

288

grains de fin: done aussi dans un marc de piastres,

il

y

a

2

s

9

grains de· fin. Cela posé :

Si

259

gra\ns

~lent

sz liv. · s

s. ou

104s

s.,

cambien

vaudra

le

grain '?En

divisant ces

104)

s . -par

2s9

grains,,

on trouve que le grain

vaut

4

s.

2

~

9

de denier.

J'ai dit que le marc contenoit

288

grains: en les

mul~

tipliant par

4

s.

z

;

'../

on aura q

liv.

12

s.

1

o den.

2

~

9

,

pour le prix du marc d'argen.t fin , ce. qu 'il fal1oit

pro1Jver.

2

o.

Nos écos sont

a

lo deni,ers 2 I grains au moins'

car c'est le llernier terme du

remede accorde par la

Joi ; or,

10

deniers

f

1

grains

valent

52

liv. 4 s.

T

8

9

den.

~· ·

3

o.

Le marc d' écus en contient h

uit

de

6

livres