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I
{ 36 )
1es Iegislateurs parlent pout le terns.
J
e
de~
.mande
a
lui
r~pondre'
mais comme le comitc
prononcer clans
une tribune, ou
alll milieu
des carre–
fours,
ces grands mots.
PEUPLE,
LIBERTE,
EGA'–
'LITf,
R:t:GENERAT!ON
PUBLIQUE ,
SALUT DE LA
PA'.TRIE, HAINE DES TYRANS.
Il faudra
avoir
prouve
qu'on
aime
le
peuplc
pour
lui-meme et
non
pour
soi;
-que ce qu'on aime avant tout, c'est la
liherte
de tou ,
-et
non
la
sienn·e
exclusivement;
qu'on
cherit
d'autant
plus
tcgaliti,
que
jamais on n'a voulu soi-meme,
~tre
le chef, ou meme le
membre
d'une
caste
impe–
rative et
isolee;
qu' on
.est no.n-seuicment
assez cou–
·xageux' rnais assez habile) pour cooperer
a
une
re~e:ration
indispensable;
~
u'
on
sait sacrifier au
salut de
lp.
patrie,
jusqu~a
son ambition,
jusqu'a
son amour–
propre ;
que
et
enfin, on ne
hait
pas seulement les
'ty~ns,
mais qu'on
n'a
pas de
la
tension
a
devenir
tyran soi-meme. -
On
sent que tout cela est difficile
.-a
prouver'
et
le plus facile'
sans
dout~'
eit d' etouffer
·la
difficulte de la
preuve.
Nous ne
nous pardonnerions
pas
d'avoir
ecrit
ce
derni~r
, _paragra.phe, si l'on
pouvoit
i111aginer
qu'il
est
dirige conrre
M. Barnave. Ce legislateur a donne trop souvent des
JJreuv~s
d,un b?.n
e:prit, l?ou;
que n?us ne
s
yons pas
·•cc.rnvaincus,
'1U
il
n a
mal
Juge
la
mot10n
de l\lirabeau
·que parce q u'il
l'a
ju
gee
trop
a
Ia
hate;
certL:s
ii
ei1~
.
.
.
'
n11eux que
personne,
sent1
son
importance
si elle
~(it
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1
d
lh
\)
I
t::te
preseutee
ans
ces ma eureux tems, ou
le
preren-
·dus ami5
d~ ~a li~erte,
on.t
ete
pres
de
~ub
lltuer
rempire
·de la force a
cel~1
de
la raison et de
s 101x..
Le courage que
1\1. Barnave a mis
ales
combattre,
fa.ita
jamais
l'
doge
de
t~i .
vw~i ~t
de iaes
moyen~