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~ues
traits d'lruditien
,
Les principes Les plus con
uaires
a
la
declaration des droits
'
et
a
nos
de–
cret's, le preopinant pourroit
se flatter
de produire
de
l'
ejfet sur yous
;
m&is lieureusement
il
vous a
iaguerris contre les seductions de son eloquence,
·
-et
plusieurs fois nous avons eu l'occasion de
clur–
cher
ld
raisen et le bien public
,
a
travers
Les
traits
e!Cgans dont il avoit embelli ses opinions. Cette.
·<iccasion se preJentt
~ujourd'lzui
d'uue
mani~re
plus
ecltK-tante.
Et puis
M.
Barnave attaqt1a la motion
sur·
ces motifs.
1°.
Elle contrarioit plusieurs decrets· , et
.retardoit de
plusi~tirS
annees ,
}'age
fixe
pour
etre
admis
aux fonctions publiques.
2
9
•
Elle
tendoit
a
reunir ,
clans un peti
t
nombre de personnes , les pouvoirs munici–
panx, administratifs et Iegislatifs.
3
°.
Les hommes
qui
se
seroient, par leurs
etudes ' destines
a
l'assemblee nationale ' se
verroient forces de passer par des places aux–
ciuelles
ils
ne
seroient
pas
propres.
4".
Et apres avoir
developpe ces trois
grand$
motifs de reprobation, M. Barnave s'exprima
ainsi :
'<Ma
conclusion
m'
est
offerte
par le
rreo–
pinant.
Je
ne confois- pas comment on
peut
prr–
poser
a
une nation' de faire une loi qui ne pourra
Tome/fl.
C
'•