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M.
M
I R A B
~
A
lJ.
" Le
preopinant paroit avoir oublie
qye
si
les
rheteurs
parlent
pour
vingt-quatre heures,
·traire' elle d-Onne
a
tous., les moyens d)obtenir l'in–
·vestiture de ces pouvoirs, puisqu'elle aiguise
l'emula..
.tion civiq_ue de tous' et qu,.en dernier
re~ultat'
elle
·appelle
a
la
tribune
du
corps legislatif'
des
philo–
sophes, des politiques, des administrateurs, pour en
expulser les
diseurs
et 1es mannequins......
;o.
La moti_on de :Mirabeau,
veut
prt!cisemrmt
ce
·que
M.
Barnave
redoute;
c'est que 1es
h·ommes
des–
.tines par
leurs etudes
a
l'assemblee nationale'
y
arrivent eacore confortes des
leCfons
du terns et de
J'experience. Quoi, M. Barnave pense que les lumieres
necessaires
a
l'llssemblee
nationale, ne sont
pas
celles
qu'a besoin d'acquerir,
un
administrateur de departe–
ment, un officier municipal? Mais qu
,est.cedone que
l'assemblet nationale? La legislature actuelle doit-ellc
.condamner celles qui
la
suivront,
a
n'etre
desormais
.que des reunions d'hommes
inha~iles
a
toutes Ies
fonctions pu\Jliques;
et
neufs, absolument neufs,
clans
fa
science de gou vemer les
hcrmm.espar les
loix,
car
fi
.
'
'
-en
ti
nous
-aurons
des
lo1x ······""
4Q.
Faire
zme
loi qui n'aura
de
l'eff~t
comme
loi
7
que dar::zs dix ans
! -
Mirabeau
a
repondu d'un mot
a
cette puerile -Qbjection.
1\1ais fiuel est done, demandera.
t-on
a
present' le
vice de·
la
motien
de
.Mirabeau? - Le void. __,
Desor–
rnais'
.u
ne suffira
pa~>
pour
etre
elu legislateur)
de
c
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