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[ 377

J

ment de

M.

le Chape

1

ier, qui

retranche cet

article.

»

)' 11

est plus que terns de terminer ces longs

-debats. Desormais

j'

espere

qtte l'on

-ne

dissi–

mulera

plus

le

vrai

point de la

d~fficulte.

Je

veux

le

concours du pouvoir

executif

a

l'ex–

pression de la volonte genJ.rale en

fait

de paix

et

de guerre, comme la

constitu' ion le

lui

a

attribue

clans

toutes

les

pc.irties

dej<\

fixees de

notre systeme

social. ... Mes adversajres ne le

veulent

pas. Je .veux

9ue

la

surveillance

de

l'un

des delegues du

peuple

ne

l'abandonne

pas

clans les

operations

les plus importantes <le

la

politique;

et mes adversaires

veulpnt

que l'un

cles

delegues

possede exclusivement

la

faculte

du droit de

la

guerre'

comme

si'

lors

meme

que

le pouvoir executif scroit etranger

a

la

confection

de la vo1onte

genera

le, nous avions

a

deliherer sar le seul

fait

de

la

declara~ion

de la guerre, et que l'exercice" de droit n'en-

"

/\

I

d'

I

t

tra1nat pas

une

sene

opcrat1ons

m1x

es

,

ou

l'action

et la volonte se pressent et

~e

confondent.

'>

H

Voila la

ligne

qui nous

sepa

·~.

Si

Je me

trompe,

encore une

fois,

que mon

adver~aire

m'arrete, ou plutot qu'il substit

1

1'2

clans

sen

de–

cret,

a

ces mots,

le corps !Jgislatif,

ceux-ci

1