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Cinquie1ne
article.
J'
cti
voulu parler d'un
fa
it
po~~iLle
et que vous n '"'.\
prevoycz
pas
dans votre decret; clans
1
e
cl:> d'une hosti[
tt!
rec;ue ct repoussee, il pent exist er
une
agrcs–
sion
coupable; la
nation cloit
avoir le droit
d'en poursuivre l'auteur, et de le punir : il
ne suffit pas alors de ne pas faire la guerre,
il
faut
reprimer celui
qui'
1./Jr une
ckm~rche
imprudente ou perfide., auroit c
uru
le risque
ou tente de nous
y
engaaer. J'en indique le
moyen:
est-ce
la
un piege? Mais,
ditr>s-vous,
je suppose done que le pouvoir executif a le
droit de commencer les
ho~til
·
tes,
de com–
mettre une agression. Non, je ne lui donne–
pas ce droit, puisque je le lui
ote
formelle–
ment; je ne permets pas l'agression, puisque
je propose de
la punir. Que fais-je done?
Je
raison'ne sur
un
fait possible, et
que ni
vous ni moi ne pouvons prevenir. Jene puis
pas
faire que le depositaire supreme de toutcs
Jes
forces nationales , n'ait pas de
grand5
moyens, et les occasions d'en abuser; mais
cct inconvenient nc se
trouvc-t-il
pas dans
tow;
Jes
systeme.'J? Ce sera, si vous le
voulcz,.
1e
mal de la
royaut.e : mais
pretendez-..--ous que
des institutions humaines , qu'un gouverne–
m~nt
fait
par des
homme•,
pour des hommes,
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