( 35
s )
MIR ABE
AU.
,., C'est
~uelque
chose , sans doute, pour
rapprocher
les oppositi0ns , que d'avouer
nettement sur quoi l'on est d'accord et sur
quoi
l'on differe. Les discussions amiables
valent mieux pour s'enrendre que les
insi–
nuation£ calomnieuses , les inculpations for–
cenees ' les haines de la rivalite' les machi–
nations de l'intrigue
€t
de
la malveillance.
On repand
de? l.1S
huit jours que la
section
de l'assemblee nationale, qui veut le concours
de la volonte royale,
clans
l'exercice du droit
de
la paix et de la guerre, est parricide de
la liberte publique : on repand
les
brui s de
perfidie , de corruption ; on
invoque
les
vengeances po!>t
lai.r es
pour soutenir la
tyran–
nie des
o p inionCl.
0
diroit
qa'on
ne
peut,
sans crime , ·
avo~r
cl eux avis d ns· une des
questions les plus
delicates
et les
plus
diffi-
au
comite
de
cons titution. ---
Il
redu
isoit l'article VIII
a
ces termes.
a
Pendant
tout le cours de
la
guerre
,
le corps
lcgislatif
pourra requt!rir le pouvoir executif,
de
negocier
la
paix.
n
MI.RAB
EA
15
adopta
taus
<;es
amendemens.
Z2