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( 190)

<lire ,

s4¡,arons..nous de peur de

·

nous' séparer

) ;

·que le ministre desire ' que le roi veut , que

le 'royaume craint._Si le ministre est foible ,

'soútenez-le contre lui!"'rrieme ' pretez lui de

vos forces , parce que vous avez besoin de

·ses forces. Un aussi 'bon roi que

le notre

ne veut pas ,ce qu'il n'a pas le droít de

vbuloir. Le royaume craindroit s'il pouvoit

vous croire vacillans. Qu'il vous sache fer–

mes et unis , vous serez inv~stis de toúte sa

sécuríté. On vous flatte e

..nfin , (

et

t'est

le

plus adroit des pieges que depuis vingt-quatre

heiires seulement on n'a pas craint de dres-

, ser, meme

a

décou:vert. ) On nous .flatte que

les ordres privilégiés vont sacrifier

leurs

exemptions pécun'.iaires, et quel intéret , dit–

on

alors ' d'opiner plutot par tete que par .

·ordre? quel intéret

!

Je comprendrois

ce

lan-

l

-gage s'il

étoit adressé

a

ceux qui s'appellent

les deux premiers ordres ; car c-omme

ils

n'ont pas un seul privilege au-dela des exemp–

tions

pécuniaires ' comme hors

de

ce cercle

tous

nos intérets sont évidem~ei1t communs,

je

ne le'ur vois

J?ªS

une s<mle raison de s'~p–

poser

a

la

délibération par tete' ~'ils sont

de

bonne

foí;

et 'voila ' pour le

dire

en pas–

-~ant,

pourqu~i je ne

cro1s

encor,e que__

~~~-