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<lire ,
s4¡,arons..nous de peur de
·
nous' séparer
) ;
·que le ministre desire ' que le roi veut , que
le 'royaume craint._Si le ministre est foible ,
'soútenez-le contre lui!"'rrieme ' pretez lui de
vos forces , parce que vous avez besoin de
·ses forces. Un aussi 'bon roi que
le notre
ne veut pas ,ce qu'il n'a pas le droít de
vbuloir. Le royaume craindroit s'il pouvoit
vous croire vacillans. Qu'il vous sache fer–
mes et unis , vous serez inv~stis de toúte sa
sécuríté. On vous flatte e
..nfin , (
et
t'est
le
plus adroit des pieges que depuis vingt-quatre
heiires seulement on n'a pas craint de dres-
, ser, meme
a
décou:vert. ) On nous .flatte que
les ordres privilégiés vont sacrifier
leurs
exemptions pécun'.iaires, et quel intéret , dit–
on
alors ' d'opiner plutot par tete que par .
·ordre? quel intéret
!
Je comprendrois
ce
lan-
l
-gage s'il
étoit adressé
a
ceux qui s'appellent
les deux premiers ordres ; car c-omme
ils
n'ont pas un seul privilege au-dela des exemp–
tions
pécuniaires ' comme hors
de
ce cercle
tous
nos intérets sont évidem~ei1t communs,
je
ne le'ur vois
J?ªS
une s<mle raison de s'~p–
poser
a
la
délibération par tete' ~'ils sont
de
bonne
foí;
et 'voila ' pour le
dire
en pas–
-~ant,
pourqu~i je ne
cro1s
encor,e que__
~~~-