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1
,~os
tres-dignes
commissaires on~mis
sous
vos
y eux,'
que la propo~ition qu'on leur a faite
est {mtierement ·inac<teptable, et
ne
peut
con-
.o.uire
a
aucune e$pece de ,déaouement raison–
n ablé_, elle choque tous les príncipes, elle
excede
nos pouvoirs.
~>
La vérification par co.mmissaires choquet
les principes;. il
est,
eril -sera
a
jamais impos-:
sible
de
suppléer dan.s cette vérification
a
la
sanction
des
états-g<fnéralix réunis,
sur-to~t
.aÍ1ssi
long-tems que l'assemblée nationale
sera ·
composée de ce qu'on appelle trois ord.res~
U
ne
l'esf
pas moins, que des contractions·
qui intéress
1
ent les
ordresiespectifs-, ne soient
pas
d.ébatÚ1es
par les trois
ordres,
en présence
les
Íms
des
autres.
11 _l'ést
encore da.J~ntage .
·qu'un
ord-re
en
partí_cuHer,
devienne·
le .
juge
des
qu-estioñs_
qui
intéresse.ntles
deiix autrns;
-chaque ordte n'est que
partie.
Les
états-géné-
-r aux réunis sont seuls juges, et indépendam..
m €nt de ce
que l'in tégrité, la pureté, la lé~
galité
de
l'assemblée
m1tion~le
est le premier
clevoir'
le
pr emier
intérét' et
l'objet
de
la
continuelle surv€illance de tous les membres
qui la comp.osent; admettre une vérification
1
•
'
'
•
11
'
iies po~woirs, separee ou
,part1e
'e , e est von~