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)
-~• ~vons prétendu que nos syndics doiv ent
s~uls
»
exercer cette censul e , qui , soumise aux
•
•
,
I
I
d
.
J:
•
·H
c1hquante-s1..x -cteputes .es communes , rerOit
~,
naitre le
plus
souvent des
difficuh: és
in. ter–
,., minábles. Eh ,
bien
!
MEss¡Eu
RS ,
la dé libé–
»
ration que vous voulez prendr e, tend pré–
)J.
/cisément
a
rnontrer que nous rej et ons
au–
)>
joux<l'hui des preuves ad.mises· hier ; que
la
~
décision
-des
syndics
n'est
pas
si infaillible,
»
qu'on ne puisse l'attaquer; et que les com–
~) mtmes
auroient
le plus
grand
intéret de con–
~, troler
des preuves dont nous leur dénon–
~,. c;~ns
nous-mémes _la précipitation
et
l'
er–
·" reur
>t.
Cette
opinion
de
M.
d'
Abertas
a
été
secondée
par
plusieurs membres de l'assem.b\ée. Et certes,
c'est un
effort
digne d'estime dans un corps
d'ont ·1e
régime
a
presque
nécessité
cette
fo1:–
mule
servile :
pe
f
avis
de MM._les
syndics
(
1).
(r) En cette occasion ils n'oDt pas osé voter, dit–
on
,
paice
qu,il eut
été
trop
bisarre
qu'ils
pronon–
t:;assent' contre
leur
propre jugement; mais
par cela
meme qu' ils ne votoient pas , leur avis étoit assez
~o.nnu.
No te de ..Mirabeau.
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