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(

94

)

-~• ~vons prétendu que nos syndics doiv ent

s~uls

»

exercer cette censul e , qui , soumise aux

,

I

I

d

.

J:

·H

c1hquante-s1..x -cteputes .es communes , rerOit

~,

naitre le

plus

souvent des

difficuh: és

in. ter–

,., minábles. Eh ,

bien

!

MEss¡Eu

RS ,

la dé libé–

»

ration que vous voulez prendr e, tend pré–

)J.

/cisément

a

rnontrer que nous rej et ons

au–

)>

joux<l'hui des preuves ad.mises· hier ; que

la

~

décision

-des

syndics

n'est

pas

si infaillible,

»

qu'on ne puisse l'attaquer; et que les com–

~) mtmes

auroient

le plus

grand

intéret de con–

~, troler

des preuves dont nous leur dénon–

~,. c;~ns

nous-mémes _la précipitation

et

l'

er–

·" reur

>t.

Cette

opinion

de

M.

d'

Abertas

a

été

secondée

par

plusieurs membres de l'assem.b\ée. Et certes,

c'est un

effort

digne d'estime dans un corps

d'ont ·1e

régime

a

presque

nécessité

cette

fo1:–

mule

servile :

pe

f

avis

de MM._les

syndics

(

1).

(r) En cette occasion ils n'oDt pas osé voter, dit–

on

,

paice

qu,il eut

été

trop

bisarre

qu'ils

pronon–

t:;assent' contre

leur

propre jugement; mais

par cela

meme qu' ils ne votoient pas , leur avis étoit assez

~o.nnu.

No te de ..Mirabeau.

/