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>;
Eh! quel droit ,
MESSIEURS,
avois-j
e
done·
;, de paroitre dans cette assemblée? Ce n'é toit
,., point com,me simple ge.ntilhomme qu~ j'étois
.H
.1<lmis, puisque les autres membr es de cet
), ordre ne le sont point Etois-je sans
:fiefs,
>>
lorsque
je
votois
sur
l'iutéret
des fi.efs
?
" Etois-je indigne
de délibérer parmi
vous ,
" lorsque vous m'avez
fait
voter
s ur
le droit
»
de
ceux qui
demandoient
ay
entrer? N'avois~
;>
je pas le droit de concourir
a
la députation
;, aux état s-généraux , lorsque vous m'avez
»
fa it
dé~ibérer
sur la
conduite
que
devoj ent
>>
ten ir ceux que vous 'chargeriez du dro it ho–
>>
norable de vous
y
représenter ,? I1 faut done
>>
-~u que vos registr es cessent d'exister pour
»
moi , ou que ·1a capacité qu'ils m'ont re–
,> -
connue ,
ne
soit pas une véri_té dans \me
>>
séance, et un mensonge dans
l'autre.
" Voila ,
MESSIEURS ,
ce
que
j'appelle
une
>>
fin de
non recevoir.
»
Je <lis maintertant que robjection
est
mal
>>
fondée ·, et voici c~mment je le prouve.
»
On peut tenir aux fiefs par
aeux qualités:
>~
paI celle
de propriétaire , et par-. celle d~
H
possesseur. L'une .et l'autre donnent intéreto
-,>
On ne peut done ,pas d.ire que celui qui n'a _