ACT'E III, SCENE V.
JASMI N.
Qui?
luí,
monsieur?
EUP _HÉM ON
fils.,
_ Oui, je suis cet ainé,
Ce crimine!, e·t cet infortuné,
Qui désola sa famille éperdue.
Ah! que mon cceur palpitait
a
sa vue
r.
Qu'il luí portait ses vceux hu~iliés
!
~ue j'étaii·pres de toll).ber
a
ses pieds
!
J
AS1\1IN.
Qui, vous, son ·fils? Ah!. pardonuez, de grace ,.
Ma familiere et r-idicule audace .
Pardon ,- monsieur. ·.
·
~
UPHÉMON
fils.
Va,
m011
cceur oppressé
Peut-il savoir si tu m'as offensé?
J
ASl\fl'N.
Vous etes fils d'un homine -qu'on admire,
D'un homme unique;
et;
s'il faut
tout
vous dfrc,
D'Euphémon-fils la réputa'tion
N,e flaire pas
a
beaucoup ptes si bon. ,
EUPHÉMON
fils.
_ Et c'est aussi ce qui me dés
1
espere.
Mals réponds-moi : que te disait mon pe1:e?
J
ASMIN.
Moi, je disais que ,nous étions tous deux
Préts
a
servir, bien élevés, tres gueux;
~t
lui, plaignant nos destins sympathiqucs,
Nous recevait tous deux pour domestiques.•
11 doit ce soir vous placer chez ce fils,
Ce président
a
Lise tant promis, ·
\
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