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L''ENFANT
:PRCH>IGUE.
L'~utre en a,buse;
il
sent trop que sur Iu{
De mes vieux ans j'ai fondé tout l'appui.
Piour moi la vie est un poids·qui m'accable.
( Ape,rcevant'
J
asmin qui le salue.)
Que me v~ux,,,tq., l'ami?
J;\.S'MJN. '
Seigneur aimable,
Reconnaissez, digne ~t noble Euphémon,
Certain Jasmín élevé ch,ez Rondon.
EUPHÉ'MON.
Ah, ah! c'est toi? Le temps chan,ge un visage,
Et ~on front chattve en sent le long outrage.
Quand tu partis, tu me vis encor frais; ·
Mais l'age
·avan.ce, et leter~e est bien pres.
T.u reviens done enfin d.ans·.ta patrie?
JASM-I~.
Oui, je suis las de,t~lUrm_enter roa vie,
De vivre erra-;1t et dainné có¡nme '~n juif:
Le bonheur semble un etr~ .fugitif:
.
Le diable enfi!1, qui toujours me promene,
Me
fit
partir, le diable me-ramene. ·
-
'
'
'EUPHÉMON.
Je t'aiderai , sois sage, si
tu
peux.
Mai's quel etait cet autre malheureux
Qui te parlait dans cette promenade'
Qui s'est enfui?
JASMIN,
Mais. : . c'est mon cainarade,
Un pauvre here, affam~ ~omme_moi,
Qui n'ayant rien cherche"·aussi ,de
l'emploi.