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L'E,NFANt PRODIGUE.

Ce président votre ·fortun~ frere,

De qui Rondon doit etre

fo

~eau-pere.

EUPHÉMON

fils.

Eh

bien! ii faut développer mon creur :

Vois 'tous mes maux, connais leur pfofondeur. ·

:S.'etre attiré, par un tissu de crimes,

D'un pere aimé les fureur~ légitimes,

Etre maudit, etre déshérité, , '

Sentir l'horrem: de la mendicité,

A.

mon ca~et voir passer ma fortune,

:f:tre exposé., dans ma honte Ír¡.1portu11e'

A

le servir, quand

il

m'a tout

óté,

Voila mon sort; je l'ái bien mérité.

Mais croirais-tu qu'au sein de la souffi;ance,

Mort aux plaisirs, _et mort

a

l'es.pérance

i

Hai du monde, .et méprisé de tous,

N'attendant rien, j'o~e etre encor jaloux?

JASMIN.

Ja'loux.Í <le qui ,?

EVP.HÉMON

µ1s.

De mon frere, de Lise.•

1

J,.AS.MIN.

Vous sentiri_ez un pe~ de convoitise

.Pour votre sceur? Mais vraiment c'est un trait

Digne de vous-; ce péché vous ma.nquait.

E UPH;É MON

.fils. '.

Tu ne sais pas qu'au sortir'de l'e

1

nf~nce,

( Car ehez Rond~n tu n'étai~ plus , je pense.)

Par nos parents l'uh a l'autre promis,

Nos creurs étaient

a

leur~ ordres soumis;

\t