86
VOYAGE
Jangue dont
ils font .
usage, ainsi que
leur
e:xte::.: ·
'rieur
et
toutes leurs habitudes, tendent
a
con–
firmer cette opinion. ·
Ce
qui les distingue des
autres Magyares dépe~d peut-etre ·de l'influence
1
du pays qu'ils habitent.
Ils out
·pu
'dn moins
y·
conserver leur caraetere et leurs .moo11rs primi..;.
tives. Ainsi, hahitans,des haütes montagnes .qui les
protégent contre les invasions de~ nations étrari...;.
geres, ont-ils-plus de constance et plus d'arríour
pour la li,herté
que
les_'-
Hongrois propre'niiiú1t
· dits~ D'm1e taille moyeu:ne ;· niais généralement
forts et vigoureux
-1
ils Ont su
de
tout temps se
d1stinguer ·par leur bravoure, et,
moín~
etmemis
du travail qlie les Magyares ·,
i.lsjouiss'eilt ,aussi
d'une
phrs grande aisance~
C:ependant
le·11ir
atti-' -
vité
se ,bo'rne
jusq11'a .
présent
a
se
pr¿curer les
choses
les
plus
nécessaires
a
notre
existen.ce.
/
Des le reg·ne . 'de Saint Étienne ;
he~ucoup
a'
Allemands v-in):·e:t1t s'établir
en
_Hongrie et
eri
Transylvanie. 'Hermanstadt, lVhíéhlenhacl1, Me–
diasch,
·Klaus~nbourg,
Sch~sshourg,
·et
piu–
sieurs autres villes leur · doivent
lenr
fondatiori.
üeysa
u
les favorisa
et
leur accor.)da
nieme
des
privilé'ges particuliers ·;· mais les habitans, voyant
de mauvais
reil
de pareilles prérogatives - cédées'
a
d,es étrange_rs , · en
torn;nren.~ de
la · jalousie.
Ainsi , pendant le voyage que André , II
fit
eri
Palestine , les Allemands perdi:rent tous leurs
priviléges. A son
retour,
le
monarque
füt obligé