EN AU'l'RICHE.
Czingares s'y montrerent aussi pour la premiere
fois dans le quinzieme si ecle, et les Wallaques
y
ont
paru
a différentes époques. L'adoption de la _
religion unitaire
y
a
attiré
un
grand nombre
de
Polonois dans le seiziemé siecle : ainsi le prince
Gabri el Bethlew y appela, dans le dix-septieme
siecle , des anabaptistes moraves pour
y
faire
fl eurir les arts et l'industrie. A cette meme époque,
un grand nombre de Serviens et d'Ar~éniens
vinrent s'y fixer pour échapper
a
la_
servitude
dont les Turcs les mena<;;oient. Enfin, dans le dix–
huitieme siecle ' des familles protestantes
de
l'
Autriche et de la Carinthie
y
ont fondé plu- -
sieurs colonies qui s'augmentent tous les jours:
La plupart des peuplades qui hahitoient a11tre–
fois cette province se sont éteintes peu
a
peu,
et
aujourd'hui elles se trouvent telle'men
1
t
con~
fondues avec les colons, qli'il ne reste plus
de -
trace de lenr caracte¡e particulier.
A
peine
les
noms de quelques villages indiquent-ils en~ore
lenr premiere origine.
On peut cependant reconnohre dans
la
Tran- '–
sylvanie jusqu'a onze
rae.esdistinctes. Ces racep
sont : les Magyares, les Szeklers, les Allemands
ou Saxons, les Wallaques, les Bnlgares, les
Arméniens, les Grecs, les Serviens., les Bohemes,
les
J
uifs et les Czingares.
Ainsi en
I
81
o
on y comptoit,
1°.
Dans_ le
pays
des
Hongrois , 358.~59~
4.
6