E,N AUTRICHE.
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n e pourroit les en faire changer, ni altérer,
il
s
mhle , leur caractere. lls conservent tous avec
t1n e
so rte d'orgueil
le souvenir de leur ori–
gin e, et ils doi vent
a
cet orgueil leur esprit
na tional. J amais on ne les voit s'allier avec les ·
autres nations,
et
leurs préventions
a
cet égard
sont tout-a-fait ridicules. Cependant, lorsque des
familles de races différentes s'.u,nissent en hravant
ropinion, tous regardent ces mariages avec une
sorte de mé~p_ris et comrp.e des 'mésalliances · im–
pardo;IBahles. Le pouvoir de
J
oseph
II
n'a pas été
asst ·grand pour mettre de l'union entre ce& dif–
fér ntes peuplades' : et en effet
quelle.
puissance
est ssez forte pour. élever les hommes au-dessus
des' préj ugés de leur siec!
e?
.
A la vérité, les 'diverses peti:plades qui hahitent
la Transylvanie ne jouissent pas
toutes
des
memes droits ni des memes priviléges. Les
Hongrois, les Szeklerse.tles Saxous ·ont,. en effet, .
seuls le droit de paroitre
a
la diete des• états.
Ils se sont donné cette prérogative par une
convention faite
a
Torda, le
25
avril
1545,
et
qui ensuite
a
été confirmée par les souverains
du pays. Cette convention
a
en force . de loi
en
1653.
Les Hongrois, chassés de
l'
Asie par les Pets–
chenegues, vinrent s'établir en Europe vers
962.
Ils se fixerent dans l'ancienne Pannonie, ainsi
qne
dans les provinces voisines, oú ils
fondere:nt
6.