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AUTRICHE.
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cons¡.)r
-ant cependant un e certaine rudesse. Ils
s '
J i
tingu ent tous par des habits serrés, qui font
valoir leurs formes máles et prononcées. Leur.
vi ,,ueur est si grande, que leurs monvemens s'en
r
ssentent; aussi sont-ils en général tres-préci–
pit és. 11s en est de meme de lenrs discours,
tonjours prompts
et
rapides. Tout annonce en
enx un ternpérament vif et houillant, ainsi qu'une
ame énergique. Pour réussir dans les arts et les
cjences , il ne leur faudroit que d'etre suscep–
tt1Jles d'une plüs grande application, et surtout
d'une constance dont ils paroissent faire peu
d~
cas. Le plus grand défaut de leur caractere est,
sans contredit
~
l'orgueil et la vanité.
bn
leur
r eproche aussi de porter
da.nsles affaires 'les
plus sérienses une étourderie et une l~gercté
sans exemple.
C'
est par une suite_de leur étour–
d erie qu'ils mettent si peu d'économie dans leur
intérienr, et qu' ils s'abandonnent
avec
facilité
a
tous les pencharis de leur naturel bouillant. .
J_; e
Hongrois est également ennemi des cérémo...
ni es et de l'ennuyeuse · étiquette , que les
Alle.,..
mands mettent an-dessus de
tout, et qui ne
servent qne trop souvent
a
couvrir l'importune
,
1 •
•
,
memocnte.
Les
Szeklers, que
quelques-uns.
ont
fait des–
cendre d es Huns) qui possécloient une partie de
la
11ansylvanie en
376,
paroitroient avoir
la
rn eme
origine
que
les Hongrois; du moins
Ja.