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lY,IÉROPE.
Que j'en suis attendri
!
j'au~ais voulu' cent fois
H.acheter de mon sang l'état ou je la vois.
MÉROPE.
te cruel!
3.
quel point
011
l'in,struisi.t.a feindre !
11 m'arrache la vie, et semble encor me plaindre.
( Elle se jette dans les hras d'Isménie.)
EURYCLE ~.
Madame, vengez-vous, et vengez
a
la fois
Les lois et la nature, et le sang de nos rois.
ÉGISTHE.
A la cour de ces rois telle est. done la just~ce
J
On m'accueille, on 'me flatte, on résout mon suppljce.
Quel destin :m?arrachait
a
mes triste¿ forets?
~
Ví eillard infortuné, quels seron.t vos regrets? ,
Ji
Mere trop malheureuse , et dont la v:oix si chere •
1'1-'avait prédit. .. .
MÉROPE.
Barbare
!
il
te reste une mere. (5)
Je serais mere encor sans toi , sans ta fureur.
Tu
m'as
ravi
mon fils.
EGISTHE.
Si tel est mon malheur,
S' il était votre fils, je suis trop conda~ nahfe.
Mon creur est innocent ,. mais ma main est coupable.–
Que je suis malheureux
!
Le ci el sait qu'aiujourd'hui
J'aurais donné ma vie et pour vous et poür luí. ·
MÉ !i OPE.
Quoi ,_tra_itre ! quand ta main lui ravit cett'~ armure. . . .
ÉGISTHE.
Elle esta moi.
MÉROPE.
Comment? qu~ <lis-tu?