ACTE III; SCENE IV.
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Hél_as
!
ce juste ex.ces de joie et de t~ndresse,
Ce trouble si soudain~ c_e remords qui la presse,
Yont consumer ses jours usés par la douleur.
M
É
R O P E,
revenant
a
elle.
Ah, Narbas, est-ce vous? est-ce ,un songe trompeur?
Quoi !c'estvous ! c'est mon fils ! qu'il vienne, qu'il paraiss~.
NARBAS.
Redoutez, renfermez oette juste tendresse.
(a
Isménie. )
Vous, cachez
a
jamais ce secret important,
Le salut de la reine et d'Egisthe en dép·end:
MÉROPE.
Ah
!
quel nouveau danger empoisonne ma joie !
Cher Egisthe
!
quel dieu défend c;¡ue je te voie?
Ne m'est-il done rendl\ que pour mieux m'affliger?
NA REAS.
Ne le con_naissant
0
pas, vous alliez l'égorger;
Et si son arrivée est ici découverte,
En le reconnaissant vous assurez sa perte.
Malgré la voix du sang, feignez, dissimulez;
Le crime est_sur le tróne, on vous poursuit, tremblez.
SCENE V.
MEROPE~ EURYCLES, N ARBAS, '1sMENIE~
EUR YCLES.
AH! madame, le roi commande qu'on saisisse. .. .
MÉROPE.
Qui?
EURYC~ES.
Ce jei:me· étranger qu'on destine au supplice.