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ACTE I,
SCENE
IV.
Dans mes chaínes qu'il porte un air de liberté ,
Ont ramené vers moi sa faible volonté.
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faut couvrir de. fleurs l'abíme ou je l'entraíne,
Flatter encor ce tigre
a
l'instan~ qn'on l'enchaíne,
Lui plaire en l'accablant, l'asservir, le charrrier,
Et punir mes rivaux en me faisant aimer.
ANTOINE .
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faudrait etre craint: c'est ainsi que l'on regne.
cÉs
A R.
Ii:g
Va, ce,n'est qu'au:x.combats que jeveux qu'on me craigne.
ANTQINE.
Le peuple abusera de ta facilité.
CÉSAR.
Le peuple a jusqu'ici consacré ma QOnté.
Vois ce temple que Rome éleve
a
la clémence.
ANTOINE.
Crains qu'elle n'en 'éleve un autre
a
ia vengeance :
Crains des creurs ulcérés, nourris de désespoir,
Idolatres de Rome, et cruels par qevoir.
Cassius alarmé prévoit qu'en ce jour meme
Ma main doit sur ton front mettre le diademe:
Déja meme
a
tes yeux on ose en murmurer.
Des-plus imp-étueux tu devrais t'assurer;
A
prévenir leurs coups daigne au moins te contrai'ndre.
CÉSAR.
Je les aurais punis, si je les pouvais craindre.
Ne me conseille point de me faire ha'.ir.
Je sais· combattre, vaincre, et ne sais point puni-r .'
Alton~, et, n'écoutant ni soup~on ni vengeance
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Sur \7univ·ers soumis régnons saos violence.
· FIN D U
ll
Il E MI E R A C 'FE.