CATILINA.
Vous révoltez les creurs, au lieu de les gagner.
( ~ésar s'assied.)
e
ATO N,
a
César. ,
Sur.les creurs corromp·us vóus' cherchez
a'
régner.
Pour les séditieux César·tou,jours facile
Conserve en nos·périls· un cóurag-e tranquille.
CÉSAR.
Caton, il faut agir da'i1s l~s jours"d~s·combats·;
Je suis tranquille i~i' ne vo'us 'en pfaignez pas.
CATON,
Je plains Rome, César, et je la vois trahie.
O
ciel ! pou·rquoi faut-il qu'aux climats de
l'
Á.sie
J;>ompée, en ces périls , .soit encore arret~?
CÉSAR,
.
.'
Quand César est 'pour vous,
Pomp.éeest 'regretté ?
CATON.
L'amour
µe
la patrie anime ce grand homme.
CÉSAR.
Je lui dispu~e tout, jusqu'a, l'amour de R~me.
s .CE-NE-
i11~
CICERON, arri~ant ·avec ptécipit:at:ion
1
,
tous · les
séna~eu'rs; se levent.
AH!
dans quels vains·déhats pe~·dez-vous ces instants?
Quand Rorne
a"
son secours appelle ses enfants,
Q11'elle vous tend les bras, c't que ses sept collines
Se -couvrent
a
vos yeux de rneurtres, de ruines,
Qu'on a déja donné le signal des fureurs,
Qu'on a ·déja versé 'Je sang des sénaretirs?