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ACTE I, SCENE III.

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SCENE III.

ANITUS, SOCRATE.

ANITUS.

EH!

bon jour, mon cher Socrate, le favori des dieux,

et

le

plus sage des mortels. Je me sens él~vé au-dessus

de moi-meme t_outes les fois que je vous vois; et je res–

pecte en vous

la

uature humaine.

SOCRATE.

· Je suis un homme simple, dépourvu ·de science et

plein de faiblesses comme les autres. C'est bea~c0up si

vous me¡ supportez.

ANITUS.

Vous supporter

!

je: vous admire : je voudrais vous

tessembler, s'il était possible ; et c'est pour etre plus

souvent tém.oin de vos vertus, pour entendre pfos sou'–

vent vos lec;ous, que je veux épouse.r v@tre belle pupille

Aglaé, dont la destinée dépend d.e vous,

SOCR.ATE.

Il est vrai que son pere Agaton, qui était mon ami;

c'est-,a'-dire beaucoup plus qu'un parent, me confia par

son 1:estament cette aimable et vertueuse orphel.ine.

ANI°TUS.

Avec des richesses c@nsidérables? car on dit que c'est

J.e meiUeur

patti

d'Athenes.

S

OCR.ATE.

C'est sur quoi je-ne puis vous donner aucun ·éciaircis–

sement ; son pere , ce tendre am~ don

t.

le~ volontés me