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ZAC ZAF
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?h1::,Ie~~; ~;;,~f~1~ Í;~
;~:ujf;~'~!~c;~:%~
c'ff;c:
Il aITTúc qu'il a vU des pcr–
fonncs gucrics des por–
reaux, domilsavoicnt ICJ
avoir m.mgé en faladc
fc:r~:cc~~~~cp;;iisn[:s'/c:~~
les de ccrcc Cone de chicorée. 53. racine cfi
noiri–
trc,
&
a plufieurs
capill;uures.
Ses
riges
font de la
hauccur d'unc coudéc,
&:
quclquefouplus minccs
&
ipL"CS.
A lcur cime forn:nt de perites Aeurs do–
rt!cs de la mCmc forme que cellcs de la chicoréc ,
qui, quand elles vicnnent
:i
Aétrir,b.ilfcnt une grai–
nc naire qui fcrc comme de chapitcau. Elle e!\: touc
amour
p:l[
cOtes comme le melon.
Z AF
ZAFRE.
C.
m. Mineral de coulcurd'o:il de pcrdrii:: ,
que les Holl:mdois
&
les Anglois apponem des
grandes Indcs,& paniculicrcmcnt de Sur.lec. 11
y
en
a de dcux Cortes, le fin qui
cfl:
en
piCTre
de coulcur
l;>lcu:itre ,
&: le commun qui ell cclui qu'on en–
voye en
poudre.Ily
a gr;rnde ::ipparenceque ce Za- •
~r~n
:"
eKº~~í~;g~l~e
1
~!~~s,~~u~~in¡.~er~1~rª¡~~ec!
~~~
0
e~t:;~~~~ ,
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~ b~~~~ouuxp,
pf
uu:(~~:lce~~i ~~~r=ñ
~:Y~~:t~r·s~:~~ed~~:fr~ ;1o~~ ~~n,;:~r~~;
5
co~l~~;
b(eueaux verres
&
i
la fayencc,
00
s'cn feni
CO·
lorer l'éraim calciné , pour en foire du fuux fo.pis.
C'eít: auffi avec Ir Zafrc que l'on colore le verrc ,
pour en faire !'azur. On Ccric auffi
Stt.fre
&
S.t·
phrt.
Voyez SAFRE.
ZAG
ZAGAIE.
f.
f.
Socre de grand dard d'onr fe: fervenr
L
les Mores quand ils combattent, &qu'ilslaocent
a
chevalavec beaucoupd'adrdfe.
ZA I
ZAIM. f. m.
11
ya d:iru l'Empirc des Turq unc mlli–
cc compofécde Zaims , qui fonc comme des Darnos
;:r~~r¡:i:l~;a·~~~sd~~:~:i~~sp,e~~~~~t;1;,:~;~~
ni.
lis 1iren;)cur fubfiChnce de ccrraincs tcrrcs ou
fcrmes que lem donnc le Sulran;
&
toute
la
diffc·
renccqui fe rrouvc entre lesZaims
&:
lesTimariots,
qu1 fonc d'nne mCme nature,
&
ont été inffoués
pour
la
m~m>:
fin , efi dans lr:urs Lemes P:uentes •
qui font comme les titres des terres qu'ils tienn¡:m
du Grand Scigncur. Le revenu d'un Zaim efl: dc–
puis v1i:-gc millc afpres jnfques
a
ql~atre-vingt-dix
neufmalle nc:uf ccns
quatrc-vm~t-d1x
..ncuf,
&
pas
davancagc, p:ircc que (ion a1oúce un afprc, il de-
ZAI
viene le revcnu _d'un Sangiacbei , c¡ui
cíl:
d~uis
cene mille atpres 1ufqu'i deux cens m11le, un aíprc
moim. Le rcvenu des Timariots efl: de bcaucoup
moindre. Oans coutcs les apedicions de guerre on
oblige les Zaims de fervic avcc lc:urs cemes, qui
doivcnt Ccre :iccompagnées de cuiGnes, d'écuncs
>
&
d'autrcs appartemens neccffaireseroponionnés
i
leur qualité
&
:i
leur bien. lis do1vem meme en
;:~Y~t':~uucnci~~v~:~1~'~f;f:;
1
~uc; 1!~~a~:t'~~i:
~~f~rt:~~~ed~~~:a1;r::e~~it:~[;~~~fi~·~e~~i:;
&.
s'il en aquaue-vingrs ,il doic en amener (eize.
Chaque Za1m dl nommé
Kul1Z .. ,
ou
Epte.
Amíi
quand les Turcs fom le comptc des Troupcsqu'un
Beiglerbei peur meme eo campagnc p ur le fervi–
ce du Prince, ils le fom fur un ce! nombre de Z:umi>
&
de Timariocs , fans faire le cslcul des hommes
que ce.s Zaims
&
Timariots doivem mencr avcc
eux. LesZ:1ims fom ordm:11remc:nrd1fpenfés de fer..
vir fur mcr en pcrfonne, en p:i.yanc
la
fommc
a
la..
quelle ils
font
taxés fur les hvres du
~rand
Sci–
gneur. Ccr a1gcnr (en
:i
lever des
~old:us
que l'on
cnrOle dans lc:s Reg1llres de l'Arfenal. Les Zamu,
ainG que les T1manot.s,
Íont
d1fpotC:s par Regnncns
que comm,rndcnr les Colonels qu'on appc:llc:
A lal–
Btgltr,
Lorfqu'Hs marchenc ils onc des drapc:1ux
&
des timbales. Le nombre des uns
&
des autrcs,
fclon ce que M. Ricauc en a c:xcrait des Rcg1fl:res
de l'Empire
&
des ROies du Grand Se1gneur
fuj.
' vanr les Gouvc:rnemcns, monte
d.
dix ...ncuf millc
ncuf cc:ns quarame-huic Zaims ,
&
:i
foixasite
&
<lonzc ll)illequacre cc:ns trcnce-fix
T1mariocs.~and
ils fom invalides , oudans une grande vieillclle , 1ls
peuvcm pendanc leur vie rc:Ggner lcurscenes l lcurs
fils, ou
:i
leurs'plus proches p;uem.
~¡un
Z:mn ou
un Timarioc meurc
:i
la
guerre ,. la colmunc efl: en
Romanie , de p.tnagc:r
I~
rc:venus de_ fon Ziamc:t
en aucant de fermes de Tm1:uiots qu'1l a de
fil~ ;
mais quand les Z.iims meun:m de mort namrellc
dans leurs maifons, le Oeiglerbei de la
Provmc~
a.
dcoic de d.ifpofcr de leurs biens,
&
al
les donne, s'il
vcuc,
:i
leu~s
hcriticrs, ou
:i
quelques~uns
de fesdo.
mertiques, ou bien il les vend
:i
ceux qui lui en
donnent le plus. Daos I'Anacolie il
y
a plufieu1s
Zaims dom les biens pafíem pu fuccdlion des pe–
res
:i
leurs cnhns. On ne les obhge poimd'allef"
en perfonne
a
la guerre. C'cfl: .:i_ílC:s qu'ils
y
en–
voyent lcurs Gcbclus,
a
propomon de ce que les
cerres qu'ils polfedcm onc été dhmées;
mai~
s'i!s
y
rnanqucm, on confifquc le revean de cene: anm:c–
l:i
au profü du Grand Seigneur
&
on le porte
i
l'Epargne. Ccue fone de biem va au plus prochc
, parenc, foit du cOté du mari , fo1c du cOcé de b.
fennne.
ZAI.N.C.m. Sone
~e
pierre
m~calliqne
que l'on :tpponC'
d Egypce
&
qui
cemc le cmvre rouge d'un /J.Une cn–
core plusbeau que ccluide
lac:tbmine.Commcelle
cft pluschere
&
plus i-are. on ne s'cn Ícrr
pa~
com...
inunémcm. ll vicnuullidu Zain <l'Allemagne,
&
il ·