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XOC
X~UT
Cartilage X1phoide,
Un qrtilagc
qui
termine la
cJOmre de la poirrine par devam , qm cfi: :m bas du
íl:ernon ou du brcchct. Ilcíl: appellé communcmcm
Fourchttte,
3.caufequ'il fe divife en dcux commc
une fourchcue. L'abbaiCfcmem du Cardlage Xi-
~~~~~~~n~~ ~rfu~~~~~:1 ~~u~e:~~~~~
f:
cl~;1~K~~~~~
a éré dépravée. 11 a caufé pluíieurs autres fympco–
mcs du vcnrricule , comme le témoigne Zacutu¡
Lufi.canus qui l'a experimenté.
Xiphoide
efl: un moc
Grcc
;14'111/~,
,
&
vcut dire ,
~i
fe termine en
-
forme d'épée, de
~tq:l.r,
Epét ,
&
de
1U.r,
Figure,
lmage.
xoc
XOCHlCOPALLI. f. m. Arbre moyen des Indcs
Occidentales, qui crolr dans la Pcovince de Me- •
choac:m. 11 a fes fcuilles femblables
a
cellcs de la
Mcmhe farrafine , quoiqu'ellcs ne Coiem
fªS
d~coupécs
ti
profondemem. Elles fone auachees tro1s
a
trois aux branchcs. Le cronc
&
l'écorce de cet ar–
breont une rrCs-bonneodeur ,
&
il en
forc
une
li–
qucur qui Ícm parfaitemcnt
le
limon.
On
l'eftime
une efpece de Copal
>
parce qu'elle en a les pro–
prietés.
JlOCOATL. f. m. Sone de boifíondes Mexiquains,
qu'Ils font en prenant du Mays, cuit
&
reduic en
maac. AprCs qu'ils yontmis del'eau, ilsle lairíent
une nuic
i
l'air ,
&
cnfuite ils le prelfem le
m:uin.
X ocoAtl
en leur langue eft comme qui diroic
Ea11.
~!;1~u~ijo~~s';::;e~~~;~~~v~~f:u~~.~~~t~~~~:~;
de l'urine ,
&
appaifent toute force de chaleur.
XOCOXOCHITL. f. m. Arbrc domefüque quicroic
d:ins
la
Province de T:ibafco aux Indes Occiden–
ules.
11
efl: fongrand,
&
a fes feuilles fon odo–
ramcs
&
íembbbles
:i
celles de l'Oranger , dont
~:s/i~.~~
;ur:0
~e~
0
Ír~~~uf~~t ~o~d: ~;r;~:~:;c ;~;
grappes,
éta.ntveres au commcncement , cnfuitc
roux ,
&
lla fin noirs. Ils font d'un goUt acre
&
de bonnc odcur , chauds
&
fecs nu troiliéme dc-
~·~·;~~0q~1~ i~:
0
;u~~~t~~;;~~:\::;~~~re~~!:1c:.~~
Poi1.1re de
Tabafco.
11
fomfie le cccur
&
le ventri–
culc , ellami de la marrice, diffipc les vcms, dé-
~:i~~~~;:¡fu~~~d~~~:~;s a~~:~~~~e~l~i~~s~¡~~:
:i~:ei~sl~~~~:;~r:séK6~~:.&
vifqucufcs ,
&
di-
XUT
XUTAS. f. m. Sorte d'oifeauxdes Indcs Occidenta–
-
lesque lesSauvages de b Province de
~iro
nom–
l'ilfentdans leurs habirarions. lis font
fort
fembla–
bles aux oyes,
&
affés facilcsd. apprivoifer.
XY L
XYLOBALSAMUM. f. m. Bois d'un arbriffoau qu'-
~~~~~~ ~%sºr:::::a;xaiÍ~n: ~iJ~e>i_l~~o~7s ~ti;fei~;
de na:uds inégaux, ayam leur écorce rouge:itre en
dehors, & vcrd:itre en dedans. Le bois cll: bbn–
chatrc
&
moCUeux ,
&
étant rompu
il
rend une
XYR XYS
odeur fort douce
&
fon approchame de la liqucur
dubaume. Oncoupcce boisaprC:s9u'oncn a tiré
le
fue.
Pour Ccre bon
il
fauc
qu'il fon mU.r
&
doux,
qu'il ne
paífe
pas deux ans ,
&
qu'il air prefquc une
odeur de baume. Outre ces marques , pour lebien
choiíir , on doit prendte cclui qni étant rompu ,
a
quclque chofe deglucineux
au
dedans , ou s'il
ell
vieux , il doit Cm::
a.u
moins folide ,
canc
au dedans
qu'au dehors,
&
ne;: rien avoir de carié.
S'il
í.lit de
la pouffiere, c'cfl: un ligne qu'il cfl: ufé de vieilleríe,
&"ondoit le rejetter. Son ufagc principal c'efl: pour
les Trochiíqucs d'Hedycroum.
XylobA/famum
cll un
mor Grec
EvJ..•~•M•,uo
1
Dois
de
baume , compoíé de
tiiJ...•1,
Dois,
&
de
p:,"''ªl"'
,
Baume.
XYLON.
(.
m.
Petic acbriílCau qui croir dans la hau–
te Egypce tiram vers l'Arabie ,
&.
qu'on rrouve
· auffi en abondance dans laSyrie
&
la Chyprc. Cec
~~~i~~~~elf~~t~.J~:~~~:~:il~
1
1~rfei,~~f~c~
0
~n~:ch~:
&
enveloppéc d'une moullC fonmolleue
&
blanche
{;~},;;;~~: Feª~~;~oe:C~~r~~e~~de
1
Í:
n~~~~~~~~
n'efl: amrc chofeque lecoton, mais :iRCs fouvent de
fa. femence, qui ell finguliere pour
les
maladics de
la poitrine , du foye
&
des reins. On en rire une
!:\~~;'.~:~~r:~~d~ J¡f!g~~ª~. ~:1f:,~u~~ I~ci~~.
querie Íait venir
Xylon
du Cree ltu• , Racler, ra..
riffer.
XYR
XYRIS.
f. f.
Herbe qui a fes feuilles femblables; la
Flambe ,
m~i.s
plus largcs
~
plus poinmes par le
bour.
Du
m1heu de fes feu11les forc
un~
cige affés
f~~~~e~g:ª:íl~sd'fu~e~
0
~:ét~i;:g~~ ~:ec~~~~;,l~e~~~
une fleur rouge ,
&
comme orangéc: au milieu. Sa.
grainc qu'clle pone en gouffe , elt ronde , rouge
&
acre. Sa racine ell longue, rouffe, noueufe,
&
bon..
neaux fraetures
&
.aux plaies de la tCte. Diofcoridc
2j0Urequ'elle anire fons doulcur ni violence rouccs
épines
&
aurres chofesqui íeroiencdemeurécs dans
le
corp\, en
y
mettant
l:i
troifiéme parrie de ffcur
de bronze ,
&
la
cinquiéme , de racine du grand
cencaurium
&
de
miel.
(v(l,cfl: lenom que lesGrecs
~~ .º~rc~~Fen~~1e~eso~ª~;~t!~ªPfc~
11
;;~¡fi~:';'~~fc<Z[~;
doigcs elles rendenr une ocleur
fort
puante.
M~c
rhiole :ifli.tre que la
Sp4tHla fatida
croit par come
l'Icalie, for-rouc en Tofcanc. Galien en parle ainfi.
La
Xyris elt cornpofée de parries fubáles,
&
a uce
verm attraflive, refolutivc
&
defficcative en
fa
ra–
cine, mais principalernent
en
fa
graine, qui eft
bonne
a
faire uriner
&
:l
guerir les duretés de la.
rate.
·
X Y S
X~~!;ia~~~Pfp:
1
!~c~i;~o~lh~~
1
~~h~;~~s~c~~f~~~~
:i
la
lucte
&
:i
la courfe. Cemorvitnt•du Cree
f.~r
qui veut dire, Raclé , poli, 3caufe que
la
coU.rnm~
de ces Athletcs éroic de fe f.tire neccoyer
&
raclcr
la peau du corps , aprCs quoi on le fronoit d'huile
pour le rendre plus uni
&
gliílanr,afin que lesmains
des luicreurs euUCnr moins de prifo.
Lt:s Romainsontcu auíli <les Xyíles. C'éroiencde
grandes allées
d':irbr~s,
oU
ils
pouvoiem en quel–
quefason
fe
promcner
~couvcrr.