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631..

VUL

fo.nicle , de l'armoiíe , du rob de veronique , de la

confonde foraccnique, de la pyrole

&

de la fabi–

lle ;

&

ti

on

la

veuc

plus fone ,

on 3JOltte

<l.

cha–

que priíc des yeux d'écrcvlílC

&

de

la

n:imre de

balcinc. La Sabine

dl

puiR3nte pour foire ¡mer

dchors les chafes heterogcnes. On en mer une

panic contre ifix paniesdes aucrcs ingrediens , fans

oublicr la poudrc d'ycnx

d'écrev1ílC:s

prepa.rés. Ces

potions, non plusque les :tuues

Vu,11era1res,

ne

doivent pas Cm: données qu'on ne voye une grnn–

<lc dépravarion dans la

pbyc:,

&

il faut s'en abfie–

nir pcu

a

peu,

fi-cOt

qu'clle

eft

bien mondtfiCe

&

qu'dle commencc

:i

fe

re)oindre.

Yulntr111re

vient du L:uin

fTHlnuJ,

PI:\ye.

Pour ne pas cm,PCcher la repararion de la

p:mie

pcrduc ou corrodce

&

la

gcncracion. d'un.e chair

nouvelle , foit par l'impreflion de l'a1r qm altere

les ulceres d:ms le tems qu'on les débande , foit

f¡~:e~~ ~icr~1~~::;~0eq~:11~~::~º~!;r~;1:

0

~:~~~rl;~=

tion dcl'ulcerc, quand la chair nouvellc commen–

ce

:l

renaitre on doit appliquer les Vulneraircs ,

nommés

SArcotiqm1

,

qui conícrvcnt le baume

naturel par lcur vertu remperée

&

un peu afi:rin.–

gencc ,qui monifiem promp1emend'.acidc qui peut

naitre de nouveau ;

&

qui

cmpCchen~

par leur ver–

rn

cloucemem afi:ringemc que la

ch~1r

!&che, mol–

le

&

foperffue ,

ne

poulfc ttop, amG

qn'il

arri–

veroit,

ti

on négligeoit de Íccamder

b.

narnre par

des empl&ttcs farcotiques , tels que l'empl:ltre de

tutie ,excellentepour remplir les ulcerc_s,

l'em-

f~~~i1~~ul'!'~1;Y~c~~td1~f!1~~~·iº~~x~~l~~~~;r,e (~~=

tour

ti

on les incorpore avec l'huile de Nicotia–

ne. L'applic:uion de ces remedes glutinatifs

&

con-

f.~1~:¡~~·,~~

0

~l~~~~jª~¡~i:

1

~fc": ;lt~ ?e~~~b~~~b~~~

maniere de deífccher. Les Vu\neraires balfami–

ques , les forcociques

&

les cicatrifans ne diffc–

rent qu'cn degrés de force. Les mCmes fcrvem

pour cic:mifer daos les fujcts délicats

&

tcndrcs ,

fe~:,;~~~tle;a;~~~i~u~~t~s ~~~

11

~e~~~e~

11

~L~~~~~~~~

internes

fonc

les planees vnlneraircs en forme

~:nr~~~~ ~~~:i~~~~e, f.~~Y~~ri~~~',

1

fe

~i:;f1~ei~e;;

amres. Ces remedes Vulneraircs contiennent un

2lcali occuhe, avec le9uel ils reviv1fient le mer–

cure , íoit precipité ,

fou

fublimé , le mcrcure pre- ·

nam dilferemes formes par

le

mayen des efprits

&

des fcls acides ,

&

les quictant

&

fe revivifiant

de nouveau,

fi

on le

foir

bouillir dans le

fue

des

plantes Vulneraires. Cela viene de ce que l'acide

q~ii

avoit donné au mercure

b

forme de préci–

p1té ou de fublimé

J

efl dérruitpar les Vulneraires;

&

quand l'acide

dl

dtcruit , le mercure remre

dans

fa

forme naturelle. Commc ricn ne détruit

plus puiílammem l'acide que l

'ab.li

,

il

faur ne-

~~~1rce:e:l~afr!l 1~:;~rrécl:n:C

1

:~ ~º}~fcra~~~~;

ícmir

:l.

la

l:mgue. C'efi: de cet alcali que les

yeux des écreviffes ,

&

m~me

tonte l'écreviífc,

tiennent leur vertu Vulneraire,

&

c'efi: pour ce–

la.

qu'étanc Jt:trées dans du vin:iigre , elles

fonc

effervefcence par la jonélion

de

l'acide avc:c l'al–

ca\i.

JI

fout

apporcer beaucoup cl':memion d:rns

le choix des Vulneraires; íoit interne5, foir ex–

terne¡, Les extemes Cene les plus ncccíl3ire¡ ,

&

VVO UZA

entre ccux-ci les íimples Conr les meilleurs.

~:in

t

au dedans, quelques-uns de ces rc:meJcs

fuffi–

fent, comme les écreviílCs

&

l'ancimoi1~e

diaphe>–

retiques.

~elqucfois

on donne

la

hqueur de

carne de ccrf nourrie de fuccin dans les partics

nervcuícs. Dans la chaleur de l'inAamm:mon fic–

vreufc on doit permeme l'ufagc abondant du ni-

~~rªc\~~1~~~;~ifre~e:i/;¡~¡t~~creviflCs

,

&

de

man-

tol~~;nr;~;;~.~~r~~i~1:di~°:a~c~nq~eíl\~~la;;e~~

comme dn Thé.

On

en f::nt

<lURi

des dccoébons

qu'on appelle

.E11N vulntrairt

ou

d'.Ar911cb11Jadr.

J

VULVE.

f.

Tcrme de Medccine. Nom qu'on don–

ne

:l.

b

matrice , du

l arin

V11'1Ja

,

comme

fi

on

difoic

Vitf.t.•11,

Porte.

JI

y en a d'amrcs qui font

vt.nir ce mor

Ah

involvendo fatu.

JI

y

a une

ma–

ladie Hcheu(e

&

rrCs-douloureufe, qu'on appelle

L11

rupturr

de IA

v11lve.

Elle arrive lcrfque clans

un accouchement

la.

g1"a11deur du fa:ms dtchirc la

vulvejufqucs

a

l'anus.

vvo

VVOETIENS.

(.

m.

Hcreriqucs appcllés ainíi de

VVoérius, done ils fui\'cnt la doélrine. lis

fol1-

ticnnenc que c'efi:

1~n

focrilcge de laiflCr J'ufage

des b1cns EcclcGaíhques

:l.

des veneres p:m:flCux

qui ne fcrvt:nt

ni

l'Eglife , ni l

'Et.at

, qu'll ne faut

point recevoir

:l

la f.muc Cene ceux qu'on ap–

pelle

Lomh11rd1,

qui pr.ercnt

i

ufurc, p:ircc qu'ils

exercem un méuer déft:ndu par

l:i

parole de

Dit:n ; qu'íl fom

obferv~r

rcligieuíemem

&

a\lec

grand foin le jom du rcpos ; qn'on ne doit Cc–

lebrer aucun jour Je fCce ni de P:iques , ni de

~~~t~t~~;g;liifl~~ ,~~Cbir¿1u·~~ dcªJ;~ts-~~:,~~:

il

ne

fout

donner

i

aucun J.eux le nom de Saine,

c'dl-i-dire , qu'il ne

faut

pas dire , Saint Pier–

re , Saim Paul, Saine

Jcan , mais feulcmcnc

Pierre , Paul

&

Jcan ;

&

que

tous les Fidcles:

doivenr embraíler

~m

genre de vic fon feverc,

&

rcnoncer

a

la plUpan des pl:"tirirs • quoiqu'in ...

nocens , pour cravailler

:l.

lcur

falut

avcc crainte

&

cremblemcnc.

VVOLFE.

(.

m.

Golfe marin , ou tournant de mcr

qui

fe trouve entre dcux Illes

:l

la cOte de Nor–

veguc,

&

oU aucun Va11Teau n'oferoir paflCr, par

le peri! qu'il y a

de

couler bas.

_

vv u

VVULE.

f.

f. Tumc de Medecine. Pcrire chair

fpongicn(e qui prcnd du Palais

:l.

la boucl1e au–

prCs des concluics des narines,

&

qui ícrr

:l

com–

pre

la

force de l'air trop froid, afin quºil

n'emrc

pa.s trop vite dans les poumons.

UZA

UZAS.

f.

m. Poirfon tcfi:acée du gcnrc des cancres;

qui

dl:

l'ordinaire

&

la plus commune nourrirnre

non íeulement des habirans du Breíil, mais :t)1ffi

des

Ne~res.

lis

Íont de bonnc faveur

&

fains,

(i

on boit de l'cau fraiche aprt:s qu'on en a m:mgé;

&

ils

fe

rrouvcnt dans la bonc auprCs du rivage en

nombre preíque

in~ni.

X