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VUL
fo.nicle , de l'armoiíe , du rob de veronique , de la
confonde foraccnique, de la pyrole
&
de la fabi–
lle ;
&
ti
on
la
veuc
plus fone ,
on 3JOltte
<l.
cha–
que priíc des yeux d'écrcvlílC
&
de
la
n:imre de
balcinc. La Sabine
dl
puiR3nte pour foire ¡mer
dchors les chafes heterogcnes. On en mer une
panic contre ifix paniesdes aucrcs ingrediens , fans
oublicr la poudrc d'ycnx
d'écrev1ílC:s
prepa.rés. Ces
potions, non plusque les :tuues
Vu,11era1res,
ne
doivent pas Cm: données qu'on ne voye une grnn–
<lc dépravarion dans la
pbyc:,
&
il faut s'en abfie–
nir pcu
a
peu,
fi-cOt
qu'clle
eft
bien mondtfiCe
&
qu'dle commencc
:i
fe
re)oindre.
Yulntr111re
vient du L:uin
fTHlnuJ,
PI:\ye.
Pour ne pas cm,PCcher la repararion de la
p:mie
pcrduc ou corrodce
&
la
gcncracion. d'un.e chair
nouvelle , foit par l'impreflion de l'a1r qm altere
les ulceres d:ms le tems qu'on les débande , foit
f¡~:e~~ ~icr~1~~::;~0eq~:11~~::~º~!;r~;1:
0
~:~~~rl;~=
tion dcl'ulcerc, quand la chair nouvellc commen–
ce
:l
renaitre on doit appliquer les Vulneraircs ,
nommés
SArcotiqm1
,
qui conícrvcnt le baume
naturel par lcur vertu remperée
&
un peu afi:rin.–
gencc ,qui monifiem promp1emend'.acidc qui peut
naitre de nouveau ;
&
qui
cmpCchen~
par leur ver–
rn
cloucemem afi:ringemc que la
ch~1r
!&che, mol–
le
&
foperffue ,
ne
poulfc ttop, amG
qn'il
arri–
veroit,
ti
on négligeoit de Íccamder
b.
narnre par
des empl&ttcs farcotiques , tels que l'empl:ltre de
tutie ,excellentepour remplir les ulcerc_s,
l'em-
f~~~i1~~ul'!'~1;Y~c~~td1~f!1~~~·iº~~x~~l~~~~;r,e (~~=
tour
ti
on les incorpore avec l'huile de Nicotia–
ne. L'applic:uion de ces remedes glutinatifs
&
con-
f.~1~:¡~~·,~~
0
~l~~~~jª~¡~i:
1
~fc": ;lt~ ?e~~~b~~~b~~~
maniere de deífccher. Les Vu\neraires balfami–
ques , les forcociques
&
les cicatrifans ne diffc–
rent qu'cn degrés de force. Les mCmes fcrvem
pour cic:mifer daos les fujcts délicats
&
tcndrcs ,
fe~:,;~~~tle;a;~~~i~u~~t~s ~~~
11
~e~~~e~
11
~L~~~~~~~~
internes
fonc
les planees vnlneraircs en forme
~:nr~~~~ ~~~:i~~~~e, f.~~Y~~ri~~~',
1
fe
~i:;f1~ei~e;;
amres. Ces remedes Vulneraircs contiennent un
2lcali occuhe, avec le9uel ils reviv1fient le mer–
cure , íoit precipité ,
fou
fublimé , le mcrcure pre- ·
nam dilferemes formes par
le
mayen des efprits
&
des fcls acides ,
&
les quictant
&
fe revivifiant
de nouveau,
fi
on le
foir
bouillir dans le
fue
des
plantes Vulneraires. Cela viene de ce que l'acide
q~ii
avoit donné au mercure
b
forme de préci–
p1té ou de fublimé
J
efl dérruitpar les Vulneraires;
&
quand l'acide
dl
dtcruit , le mercure remre
dans
fa
forme naturelle. Commc ricn ne détruit
plus puiílammem l'acide que l
'ab.li,
il
faur ne-
~~~1rce:e:l~afr!l 1~:;~rrécl:n:C
1
:~ ~º}~fcra~~~~;
ícmir
:l.
la
l:mgue. C'efi: de cet alcali que les
yeux des écreviffes ,
&
m~me
tonte l'écreviífc,
tiennent leur vertu Vulneraire,
&
c'efi: pour ce–
la.
qu'étanc Jt:trées dans du vin:iigre , elles
fonc
effervefcence par la jonélion
de
l'acide avc:c l'al–
ca\i.
JI
fout
apporcer beaucoup cl':memion d:rns
le choix des Vulneraires; íoit interne5, foir ex–
terne¡, Les extemes Cene les plus ncccíl3ire¡ ,
&
VVO UZA
entre ccux-ci les íimples Conr les meilleurs.
~:in
t
au dedans, quelques-uns de ces rc:meJcs
fuffi–
fent, comme les écreviílCs
&
l'ancimoi1~e
diaphe>–
retiques.
~elqucfois
on donne
la
hqueur de
carne de ccrf nourrie de fuccin dans les partics
nervcuícs. Dans la chaleur de l'inAamm:mon fic–
vreufc on doit permeme l'ufagc abondant du ni-
~~rªc\~~1~~~;~ifre~e:i/;¡~¡t~~creviflCs
,
&
de
man-
tol~~;nr;~;;~.~~r~~i~1:di~°:a~c~nq~eíl\~~la;;e~~
comme dn Thé.
On
en f::nt
<lURi
des dccoébons
qu'on appelle
.E11N vulntrairt
ou
d'.Ar911cb11Jadr.
J
VULVE.
f.
Tcrme de Medccine. Nom qu'on don–
ne
:l.
b
matrice , du
l arin
V11'1Ja
,
comme
fi
on
difoic
Vitf.t.•11,
Porte.
JI
y en a d'amrcs qui font
vt.nir ce mor
Ah
involvendo fatu.
JI
y
a une
ma–
ladie Hcheu(e
&
rrCs-douloureufe, qu'on appelle
L11
rupturr
de IA
v11lve.
Elle arrive lcrfque clans
un accouchement
la.
g1"a11deur du fa:ms dtchirc la
vulvejufqucs
a
l'anus.
vvo
VVOETIENS.
(.
m.
Hcreriqucs appcllés ainíi de
VVoérius, done ils fui\'cnt la doélrine. lis
fol1-
ticnnenc que c'efi:
1~n
focrilcge de laiflCr J'ufage
des b1cns EcclcGaíhques
:l.
des veneres p:m:flCux
qui ne fcrvt:nt
ni
l'Eglife , ni l
'Et.at, qu'll ne faut
point recevoir
:l
la f.muc Cene ceux qu'on ap–
pelle
Lomh11rd1,
qui pr.ercnt
i
ufurc, p:ircc qu'ils
exercem un méuer déft:ndu par
l:i
parole de
Dit:n ; qu'íl fom
obferv~r
rcligieuíemem
&
a\lec
grand foin le jom du rcpos ; qn'on ne doit Cc–
lebrer aucun jour Je fCce ni de P:iques , ni de
~~~t~t~~;g;liifl~~ ,~~Cbir¿1u·~~ dcªJ;~ts-~~:,~~:
il
ne
fout
donner
i
aucun J.eux le nom de Saine,
c'dl-i-dire , qu'il ne
faut
pas dire , Saint Pier–
re , Saim Paul, Saine
Jcan , mais feulcmcnc
Pierre , Paul
&
Jcan ;
&
que
tous les Fidcles:
doivenr embraíler
~m
genre de vic fon feverc,
&
rcnoncer
a
la plUpan des pl:"tirirs • quoiqu'in ...
nocens , pour cravailler
:l.
lcur
falut
avcc crainte
&
cremblemcnc.
VVOLFE.
(.
m.
Golfe marin , ou tournant de mcr
qui
fe trouve entre dcux Illes
:l
la cOte de Nor–
veguc,
&
oU aucun Va11Teau n'oferoir paflCr, par
le peri! qu'il y a
de
couler bas.
_
vv u
VVULE.
f.
f. Tumc de Medecine. Pcrire chair
fpongicn(e qui prcnd du Palais
:l.
la boucl1e au–
prCs des concluics des narines,
&
qui ícrr
:l
com–
pre
la
force de l'air trop froid, afin quºil
n'emrc
pa.s trop vite dans les poumons.
UZA
UZAS.
f.
m. Poirfon tcfi:acée du gcnrc des cancres;
qui
dl:
l'ordinaire
&
la plus commune nourrirnre
non íeulement des habirans du Breíil, mais :t)1ffi
des
Ne~res.
lis
Íont de bonnc faveur
&
fains,
(i
on boit de l'cau fraiche aprt:s qu'on en a m:mgé;
&
ils
fe
rrouvcnt dans la bonc auprCs du rivage en
nombre preíque
in~ni.
X