ZER
ZEY
ZER
ZERO. f.
m.
Termc d'Arithmcrique. Il vcmiciircu_n
O,
&
cct
O
ne valH rien
étant
nus tout Íc:ul, m:us
loríqu'on le mc:r aprCs un
:lUtre
chi~re.,.
il le.
f:m
v:i!o1rdixfoisaucam, comme
10.oU1
o mis aprc:s 1.
le
f.tit valoir dix. S't\
y
a d
c:uxo
aprCs quclquc
chiffre ,
ils
le fom valoir cent
fo
is amant, conunc:
"ºº,
oU les dcux
o
mis aprCs
1.,
font 9u'1l vaut
100,
&
s'il
y
a rrois o aprCs ce mCme chtffre ,
com~ne
1000 ,
ils le fonc
valoirmil\c
fois
2uC3nt,
&
:.llnfi
coU1ours en augmemant Celen la propon.ion de–
cuple:.
2ERUMBETH.
f.
m.
Plante qui crníc dans les Indes,
&.
que les
Mala.is&
les Javans appcllcnt
Cttn¡•r•
Elle rcffc
mblc ~:lugingcmbre,
ú
ce n'dl que fes
feui!lcs
font
plus
longu~
&
plw Jargcs. On feche
auíli le Zc:rumbc:ch,
&
on leconfü au fuere commc
le gingc:mbre ,
mai~
on l'c:fiime be2ucoup
d3.van–
uge.
M.
Pomet dans
fon htll:oirc gener.
:i.led_cs
Drogues , du que
le.
Zerumbeth
&
la
Zedoa1rc
fontdeux racines de d1ffcrcme couleur
&
figure,
qui ne laiffenr pas de provenir de
la
meme pJ.o.ntc'
dom les feuilles rcrfcmblcnt
i
cellcs du gingcmbrc¡
que
leZerumbeth
cfl
la partie ronde de
la
racine ,
qu'on rer;oit ici coupée
par
rouelles comme la Jalap;
qu'il doit Crrcgris en dehors
&
en dcd:ms, pefanr.
difficile
:i
compre , non carié , d'un gola ch<lud
&
:.uomariqt1c ,
&
qu'tl cíl de peu d'ufage d.rns
la Mcdecinc. Pour la Zedoaire, il dit que c'dl: la
pame longue de'la plante,
&
qui len comme de
t1é
au Zerumbeth.
ll
:i.¡oUte qu'ellc doir
~ue
de
la
bl~~~~~~g~tr:e:i~
3
d~Ói1~C,urb~~~ch~~ted~~gd~d~;s~
bien nourrie , pefante, m:il·:ii(ée
i
rompr.c, '8ns
vermoulure :.\ quoi elle
dl
fon
fu¡enc , d'un
goüt chaud , :i.rom:uiquc·
&
approcham de
cclui
du rofmarin.
ZES
ZE.ST.(,
m. Pellicule dure qui ell:
:\U
milicu
di::
la noit,
&
c¡ui
h
feearc en qua.ere panies.
JI
y
a des Me–
decms qui uennent que le Zeft feché
&
bU cnvi-
1on une demi-once avec du vin blanc , guerit la
grnvelle.
Ztfl,
fe ditauffi d'un petitmorccau d'écorce d'o–
range , done on exprime dans un verrc. de vin ce
qu'i\ 3de jus, afin de donner au vin un perit goUt
d'orJnge. On le p:iffe quelquefois
:i
une ch:mdelle
alluméeav;mc qu'on en épreigne le jus.
On donnc ce mCme nom de
Zefl
:l.
une maniere
de b.our(e de cuir un peu longue, au bouc de la–
quelleil y a un morccau d'yvoire qui a plufieurs
petics trous , par lefqucls paf1C
la
_poudre qu'on
fouAe íur deschevcuz: , furune perruque.
ZET
ZETETIQYE. •dj. Tcrmc de Mathcmaciqucs. On
appellc
_,(W(lhodt Zertti']Ht, l.i
mechodc dont on
fe fcrt pour rcfoudre un probleme machcmacique.
Z
ttttü¡11t
ctl un motGrcc,
~nlfl1Mr,
du verbe
~'""'
Chercher,
ZEY
ZEYBA.
(,
m. Gr:indarbredes IndesOrientalcs, dont
il ya <les forC.1s cnrieres dans la Province de Nica–
raqua. Lcur croncdevicm quelquefois
fi
gros, que
Tomt
//,
ZIB ZIN
quinzc hommes en
fe
cenant par
la
m1in ,
ne It
pourroientembraílor.
ZE
YBO. f. m. Arbre qui excelle en grandeur parmi
rou~
ceux de la nouvc\Je Gal ice. Son boisdlfpon–
gieux
&
prcfque imuile ,
lk
on ne s'en ferr pour
aucun ouvragc.
11
pone un fruir commc des écoffes,
rond,
&
plein d'une cerc:iine laine déliée, quand
les écoílcsCtant en leuc mamricé fe fendem
&
s'ou–
vrcnc. Ou tic:m que l'ombrcde ccr
:i.rbre
cfl:
fon
fa
in
e.
ZIB
ZI~t~~~a:· :~_¡;·, A~i~1:!,~~uevf~fse :J.~~ ~
1
1:n~e;:r~;~~
fam.
Onefümc excrémememcenc pcau, qui fert
:i
fairede
trh-b~llcs
fourrurcs.
~elques-uns
difenc
S1lttl1ne
&
Sebe/i,re.
Les ltaliens appellent ces 3ni–
maux
Z1b11/ml.
Olaüs Magnus nomme les Zibe–
lmes
Z.1b1/lu,
&
dit que les peaux en font exrré–
memc:m precicufcs,
&
que les femmcs des Lapons
s'en parcncJur-toude jourde leurs noccs. Elles fonc
pounant
fon
rares dans l:t.Laponic.
~elques
Au–
rc:ursécrivc:nt que cctanimal c::tl faic comme une bc–
lcrce.
&
d':iutres qu'il reffcmble aux marcres, avec
lcfquclles
il
y
a bien plus de rappon, foit qu'on ait
égard
a
la grandeur de fon
~orps
, foit que l'on
confidere le reíle de
fa
fi~ure.
Plus
fa
couleur ap–
prochc de celle de la po1x , plw on l'ell:ime.
ZIG
ZIGZAG.(.
m. Pctite machinc qui
dl
compoíée de
plufieurs rangs de mngles pbtes que l'on d1fpoíe
en fautoir ou en loíangc:. Elles fonc clouéC's
&
mo–
biles, tanc dans le cer:itre que par le.s excrémirés
~
en fone que la maclune s'allonge ou fe retire, fe–
~e:~u'on
manic les dcux branchc:s par otl on
Iá
ZIN
ZIN.
f.
m. Mineral
fon
approcl1aot de la h:tture dtl
b1ímu[h, mais qui connent un fouph1e plus pur.
Ce Zm mineral,
que
l'on nouve en quan1i1é dans
les mines de Golfclar en Saz:e • eft une maniere de
plomb mineral,
i
la refcrve qu'il eft
plus
brilbnc,
plus blanc
&
plus dur.
~elques·uns
l'onc <lppellé
.AHllmomt ftmtllt;
ce que plulieurs autrcs n'ap–
prouv~m.p_as.
11
doit Ctre
bl.a~c,
en beJlcs écailles,
le
moms a1gre
&
le plus d1ffic1le
:l
calfcr qu'il
(e
tcur. Plus 11 a
fouff'~rr
le
fe1~ ~
plus les écatlles en
l~::t:;::n
',
f~~~ro~r ~~c:Fn~:dce:r~s&º~;~~~sx ~~i
font la foudure. 11 fert auffi
:i
rendre le cuivrc de
couleur d'or, principalemcmC¡uandon
y
a mClé dl1
Ttrra
mtr~ta.. Ce~x
qui croyem que le Zin qu'on
fu~:~:~: !·!~~~~1
1
r~
0
~ufÍqu:e~:r:~~f;~;;~~ccf~~d~~
~~::n~i:~~~~~ª;hof~nm~~~:af;1~~; ,u~:~i~:ez~~
a1~la
vertu de blanchic l'éraim,
&
d'ag1r comme
f.m le.plomb, fur l'or, fur l'argenr
&
íur le cuivre
1
Z1~~~
1
Í.ª.~~s!;;~'d~f::~~·c:~~;J.!:
1
~fclle
au-
uemenc
Somnct
dt '.BU;a11,
cu
.An;s des /,u/es,
done fe fervenc les Orienrnux ,
a
l'imiiacion des
Chinois, pour prép.:i.rer leur Thé
&.
leur Smbero
Cecee femence eft fcmblablc
:l.
eellede la Coloquin–
te , cxccpcé qu'dle eft d'une coulcur
tannée
&
luifame,
&
d'une couleur affCs agreablc. On l:i
trouve renfennée dans uhe peticc gouílC épailfe
&
dure'
&
~·en
avec cene graine' Joime
a
11·u–
cine de N1fi, que les Hollandois rcndc:m labo1lfort
du Thé
&
du Sorbcc plw agreal>lc qu'en Fcancc'o
MM
mm