ROBROC
de
Rob~111
,
qui en vícux Gaulois , vcur dirc la
mCme chofe.
Les Apothicaircsdonnem le nom de
Rob
,
aux
fucs des fruits depurés ,
&
cuits juíqu':l b confom–
püon desdcux ticrs de leur hunudité. Ils
font
des
Rohs de coins , de mUres , de baye de íureau ,
d'acacia , de bcrbcris
1
de rcgliCfc,
&
autrcs pour
diverícs maladics. lis appellem
Rob de r;bes
,
le fue
confic des grofcillcs rouges.
R.OBDE.f.
f.
Omcmcm deccuxquiontobtenu lcdc.
gré
de Maitre-Cs-Ans , des Bachdicrs , des Liccn–
ciés
ou Doél:curs daos une Univcrfoé. Dcux chofes
l'om avllio, la prcmierc qu'on rctrancha
la
fouran~
ne
il
y
a foixamc ::ms , la dcuxiérnc que les E!Us ,
les Grcncricrs, Noraires
&
Procureurs l'onc ufur–
pécdcpuis treme ans , les Ecdcfia!liqucs ne s'cn
font plus honncur ,
&
ne portcm que le m:inteau
aux
ccrcmonies.
'
ROllER.v.
::1.
Vieuxmot. Volee , deeober.
Commutt
penfl-t1l
f11ire
ror
S'1lnd
merobemon trefor?
On a die auffi Roberic , pour clire , Larcin.
Defr11ude
,
ne de tricherie
•
-Detolte, ntátrobtrit.
ROBES.
f. f.
Terrue de
l:a.
Marine du Levam, done
les Provcnc¡aux.
&
aurres
(e
íervenc , pour tignificc
touce Corte de marchand1íes. Ce mot viene de l'l–
ralicn
R,ba,
qui fe dirde coures Cortes de biens.
ROBORATIF,
tvE.
a<lj. Les Medecun appcllent
Mtá1cament robor.uif,
Un mcdicament qui a la
verru de fon:ifiec
&
de confcrver le cotps.
ROC
R.OC.f.
m.
Maffe de pierre tr'is-durt
,
911i a fara–
c111een ttrrt.
AcAo.
fft..
On appcllc auffi
Roe,
le
fer d'une lance de rournois qui crl recourbé comme
fonc lescroix ancrées.
On ::tppdle en termes de mer
Rocd'iffes,
Une
gunde p1t:ce de bois c¡uarrée que l'on mee debout
derriere les grands mats,
&
au bom de laquelle
il
y
a trois ou quarre rouers de poulie furquoi paílC:nt
les cordes, appellées
Jifas.
Nicod en parle en ces termes.
Roe tn fait de
N11v1rt1 efl une courbe dt
111
groffe11r 411n bomme
•
de trois pit"sdehaut, plm11f'e bors le Cb.íteaH áe–
"VAnt
,
vis-4-vu de laporte d,. mirlVtt d'1celul 9ui
eft boHcht'e , átdam la911tlle eourbeJA dmx routs 011
po11lus dt c11í11re, pour paffer
/4
gm11áertffe de
/,.
mifAint
•
afin dtJffer 011 lftntner, Amji
1'"
le l1t{oi11
fl
offee , lt91u/ Roea qutltp:tfo11 au bout d er.h4ut
entai/11 Hn cluf de More
,
pour la9Htlle ea11ft
11
efl
a11JliAppelU
Tétede More.
Roe.
Piece du jeu
d~s
échecs, qu'on po{eaux cx–
trémités du jeu ; Con mouvement eft droit.
&
elle
va par touce
la
ligne. C'ef\: ccllc que l'on appc11e
autrcmcnc
L11 Tour.
On chatge les écus dans
lo
:~ª~~~:·fi;u~:~b~c~~~~~e~era~;~~e~ ad~
3
u~e~~~v~
~
en forme de cc.ampons , dom les poimes tendcnt
en bas.
D
0
tt"t.11r
~
trois r6CS d'argent.
ROCAILLE.
f.
f. On appelle
Ouvrage de Yocaille,
ce qui cf\:
fait
de plul'i.curs Corees de plcrrcs brutes
&
coqnillagcs , commc les marcafficc.s, les bran-
~!~e~ ~~ ~~ifi:
1
ur;~y~·é~~:: ~ui
0
~;c~n
1
::1~~~~~~~=
ries ,
&
une inflnité de coquiHes de mer
&
de ri–
viere qui ont differens noms, ainfi qu'on en voit
aux groucs
&
:\U:C
baffins de foncaine. C'dl une
compofüion d'Architc:lhirc:: rufüquc qui imite les
Tm1' JI.
ROC
m
rochers naturcls. On
y
mct mCme du laitticr de
forgc.
On
~ppell~
auffi
RocAillt,
De pctices patcn&tres
ou pctus gratns ronds veres
&
Jaunes que vendent
les mel·c1ers ,
&
donr
on
fe (en
d.
faire les coulcurs
d:,~,~~:ue:;:tf~elh:rv~~1nt~~7/~~~:sv~~r%i~~
R¡;
plomb
&
une once de fab1e que l'oncakinc •
&
la
~~¡;·~; f:b~~.'
avc:c une oncede mtnc de plomb
&
R~~~t:~[~~~~~ I~ ~~~:~ ~º~~¡~~re~;ª~tf:~:
quel"ail.
ROCHE.
(.
f.
Pierre la. plus ruílique,
&
la moins
p~opre
i
Ctre raillée.
Il
y
a.
q~clques-uncs
de ces
p1cnes qui fe délicenr p;u écailles.
Rache
,
efi auíll
une
efpec~
de mincra.l pune , dont on Ce fert pout
~0
0
~~~~·
JI
eft pluscommun
&
:i
plus bas prix que le
tro~;::ti~[~"~ to~rÍr~~:.~~mfaicfÍ~~'dr~u:;;r~~u!~
on
y
JCcte deux parcies de poudre , une de íalpC;:re,
&
une autre de charbon pilé , que l'on mCle
bien eníemble. La Roche de fcu entre dans la.
charge des bombcs ,
&
Íert
i
froner les fagots ar–
dcncs.
ROCHER.
f.
m. C'crl fouvent
la
mCme chofe que
Roe
&
Rochr.
11 fe dit pounam plus pamculiere-
fu:~rd:en~~: :~~:
5
fu~~c!~::~C:s
1:
c~ir:rsr~dl~:~a~~:
&
qui cauíent les naufragcs des VaiílCaux.
On ::tppelle
Roehr,. J'eau,
Une eípccc de fon–
tainc adoíféc ou iíolé.:
&
ca.véc en forme d'antrc
~
d'oUpar diffcrcns cndcoirs , il fortdes bouillons
&:
des mpcs d'cau. <..'ell auriiune efpece d'écueilmaf..
tif, d'oU. il fon de l'cau pat divers endroits.
ROCHET.
C.
m. Ornemcnt d'EvCqucs ou d'Abbés.
C'cft un furplis
:i
manches écroircs comme celles:
d'une aube , ordinairement bien empefé,
&
gar–
ni de riches dentelles. Les Chanomes
&
Chanoi–
net
res de famt Augufün ponenr auffi des rocheues.
M.
Mena.gefait venir
Rochrt
,
de.
Rocbt1111s,
dimi–
nm
ifdeRoechus,
que les Ecrivamsde la balTc la–
tinicé ont cmployé , pour dire • Tuniquo.
a.v~~,;~tr~~~r!i~ :l;~~~:b~:::c ~:~~~~¡el~~d~~b~~
1
nicrs devidem lcurs foycs. c ·cn une m:micrc de
~~~~~r~l~Sai~.~l:s~~~~~tfiu;c
1
~r~~~i;~o~~~t~a~~i
lcur fert
a.
tircr
&
a
devidcr leur or.
Roe
hu
,
die Nicod ,
efl 11uffi appt!U
le
fer de lan–
ct
•
9Hi ftrt
il
iM/ltr p11r tjbAttmtnt a10.· /ices
&
loHrnois
,
qui •ft le contrA1redt fer áe
!,lltrrt.
On
lit
dans
_Enguerra.ndde Monnrelcr.
Lr D1u de.
~:::Jsº~;;!:.~;~:d:~o:'fi~~~~h'j!~::.:;,.'j~'~fe;~
,., ,
&
J"11Htrt
Ji
AtJ01t f rr dr Rocbet
•
tnjigmfinnc~
t¡Hr 911i 1J1Hdro1t A'UolT
J
IHi paix oH g11trP'r,
Ji'"
~'mflijl.
ROCHOIR. f. m. Peche boicc de 6gnre cylindriquc,
dans hquellc tous les Ouvriers en metal meuent
b. roche done
ils
om befoin pour
fo1rc
coulcr
&
:i_ppliqucr leur íoudure. Elle s'écoule par un pe–
lit
canal qui ef\: au bas de
la
boice
>
&
qui :\
l
ne
perite crCte dcntclée pu le moyen dé laquelle le
moindrc mouvemem de l'ongte qu'on paffe derfus,
faic que la roche combe lcnccmenr •
~.ne
fe diílri–
bue qu':u.1x cndroits oUdie cíl. neccíla11c. Les Or–
f~vres
ont auffi un Rochoir oU i\s
me~rem
lcur bo–
rax.
ROCOURT. f. m. Drogue écrangcre, qui vicmde
l'Amcriquc.
&
ptefquc to0.1ows faltiflé.:. Elle eíl
Y yi¡