RHA
que l'on cient Crre un remede
fouvcrain
centre les
inAammarions, les ércÍtpellcs
&
la galle.
. . RHABILLER.
v.a.
S h1&J1llereocort
Hne
fois ,fournir
den#H'fJe4HX
h116iu.
AcAD. FR.
Onda
en
ccrmes
de Chirurgie,
Rhabiller
Hit#
p11.rtie r•mpÑe ou
/11.–
xEe
,
pour dirc , La. renoucr , Ja rcmcnre en-fon
lieu.
RHAGADES.
f. f.
p. Nom que les Mcdecins donnent
aux crevaffcs qui fe fom Cur les levres, du Grec ;.,,,;,,,
qui veur din:, Feme. 11 fe die parciculieremcmdc
eelles qui arrivem aufondemcm.
·
RHAGOIDE. adj. On appelle la rroiliémc tunique de
l'ccil,
Rh1rgoide
,
du Grec
i
•-y.ul~s. ~i
a la. forme
d'un grain de raiíin'
a
caufcqu'clle efi femblablc
a
un grainde raifin. C'cll: ccllc que l'on
appdlc
au–
tremcm
V
u te.
Elle
efl:
immcdiaremem fous la cor–
néc ,
&
a un
crou
en devane qui fait la prunellc, le
tour de·
laquellc
paroiff.mrau dchors
(e
nommc
Irl1.
1
Elle paroirde differentcs coulcurs dans
fa.
par–
ric poílericun: aux anirnaux brutcs ,
&
dans
fa
pu·
~~e:fir~;~~~~n~'~;~if;i~ºc~~ ?r~!c;~é7~r¿~~~~ feer~
a
les dil,arer ou
a
les refferrer
les
uns conrre les au–
tres , felon le degré de lumiere.
RH \MNUS.
(.
m. Diofcoride parle de rrois forces de
Rharnnus dom le premier produit fes branchcsdroi–
tes
&
piquanres comme l'épine vineue.
Ji
croitdans
les bates ,
&
a
fes feulllcs longues , molles
&
graf–
fcncs , fon écorcc blanchc
&
liíféc ,
&
fon fruir
rouge. Le fecond Rhamnus eft plus blanc ,
&
le
uoifiéme , qui dl noir , eft haut enviran de cinq
coudées. Ses épinesne fom pas
li
fcrmcs que cclles
duprcmier.
Il
y en a de droites& decourbcs. Ses
fcuilles fom rlus larges
&
plus nerveuícs, fes fleurs
mouíii1cs
&
nram fur le jaunc. Son fruir cft mince,
fair en bourfc, rond,
&
aCfés fcmblable au pefon
d'un fufeau. Au dedans eíl un noyau rond
&
dur ,
&
prcfque de la groífeur d'unc: chiche. Sa graine ,,
plate comme une lencille , y eft cnfermée. Cene
Í~tÍ~~ct~.Rt:s
0
Íc~~Ife;d~ ~~~:c~c:º~;:is&é[:n~ºa~=
pi
quées., font
forr
bonncsau feu
fainr
Anroine
&
aux ulceres corrolifs
&
chancreux.
Il
n'y a guere
que fon fruir qui
foic
en ufage en Medecine. On
en
f~ir
un fyrop purgatif, appellé communemcnc
SJrop de NerprHn
, qui eíl bon pour
~vacuer
les
humeurs ferenfes des hydropiqucs,
&
la piruire
p;ir
les urincs. Ce mor cílGrcc
;:it'"''
RHAN.
(.
m.
Vicux mor. On a dit ,
Mettre
HH
por~
tn
rhAn,
pour dirc
>
le merrre
i
J'engraÍS.
RHAPONT!QYE.
f.
m. Racine noire, femblablc
au
grand Ccmaurium, fe:lon ce qu'en dir Diofcori·
:~·~1~cl'~~i~~~~~:~f~:~r:~f11~~~~~~ei.~~~i1~~~;
cfr cclm qui n'eíl poim vermoulu , mais gluanr
&
quelquc pcu aftringenC au goUr ,
&
qui éram
ma–
ché,
(e
rrouve pile ou ja.une, comme faffran.
Pris
en
brcuva~e
il
c1l: bon aux ventofités de l'eíl:omac,
aux tranchécs , aux douleurs de
la
rare,
&
aux maux
de reins , de
la
veílie ,
&
de la poitrine. Mat–
thiole dir qu'i\
a
pris fon nom du Fleuvc Rha,
(e"~!:~~r~;rr:c~~~
0
c~~:cee:oi~~~n~~n~~n:~x\~~~;
de ce Fleuve. Elle approche affés de la rheubar–
be, fice n'cft qu'ellc eft longuc
&
deliée,
&
que
la Rheubarbe eíl coune
&
épaiffc. le Rhaponri–
que eíl de la couleur de
la
Rheubarbe au dedans
& .
au dch.ors , ce qui faic que qudques-uns J'onr
pns pour la mCme plante. 11 eíl neanmoins beau–
coup plus legcr , de Cubftance plus rare , moins
amcr,
&
moins odoranr, rendanr lorfqu'il eíl mi–
c:hé ,' un fue
&
une rcinrure jaunc
Be
haurc en
RHE
couleur ,
&
lairfam une aílriél:ion
a
la bouche prcí.
&":~:;:~~~f.Rhcubarbe.
Ainú il eíl afinogcnr,
.
RHE!N~RAVE.
f.
m•.Titrc de d.ignité Alleman.
~~~.?.:.~;~~~u~u~::t~~ote~a~~~~ ~ur;v~~;;:":~;:
~e
mre,
&
par fucccJ1ion de tems, non ículemcnt
tls fe
font
rendus propricraircs des Villcs de
leur
gouvernemem , mais ils
fom
mCme devcnus Com–
res de
l'~mpir.e. ~l
y
en a qui trouvem lcur orlgire
dans
T
ac1r~
, qui parle des Comres du Rhin,
qui
commando1enr
.l~s
Legions Romaines , logécs le
Jong de cecee nv1ere.
1l
n'eíl pas pounant cdnain
qu7 ceux qui les
commandoi~m
furfent de mCme
m:ufon que
l~s
Rheingraves
~·aP:refenr.
Le premicr
de cctcc fam1lle que les Ecnvams connoi(Ícnr
cíl:
Ade~h~lmus
qui.gouvemoit le Rhingau l'an
670.
tn
qua!ite de Rhemgrave. Les Seigneurs qui
en
font
foms porcenr la .quafüé de Wil de. Sauvagcs ,
¡
~aufe
que le Rhemgrave.Jcan, prem1er decc
nom,
epouía en
J310.
Hcdv1ge Comrerfe fauvagc
de
Daun , qui lui apporra ces terres en dor.
R H E T O R l E N S.
f.
m. Hcreriques du quatti!–
mc liecle , qui foU:tcnoienc que ch..,,cun fcroitfau.
vé daos la Religion qu'il auroir fuivie ,
&
que l'on
devoir abandonncr au choix des hommcs ccllc
qu'ils voudroicnc choilir. lis om pris leur nom
:;~~.
cerra.inRhctorius qui avoir femé cene
op~
RHEUBARBE.
f. f.
Plante dom la tige
jmc
force
femllcs
>
longucs de dcux paumcs
>
érroiccs
a
lcur
forcic.larges au bour
&
rccourbéescomre has.
Elles
ne fonr poinc dcnrclées, rnais environnécs de
bour.
res venes au cornmencemenr ,
&
rouíl"cs fur la
fin.
~e~:Cil~:~t:~rf~s¿e~l~C: ~~bfloe:tr~:~é:¡Pe~~:~:
a
la violcrre. Leur couleur eíl blanchit1e ccleftc,
&
leur odeur forre , piquamc
&
dcfagréable. Ses
racincs
fonr
roufl"cs, rioir3.rres en dchors ,
&
les
plus
grolfCs,
car elles
ne fom pa.s
d'égale grolfcur
· en tourcs , ne paífenr poinr la jambe d'un
hommc.
Elles ont force capillemens , par le moyen deíqucls
elles drene l'humcur de la cene qui lcLtr fc:n denou·
rimrc:. Leur poulpc de dedans eíl de coulcurd'or,
&
roure plerne de veines rouges , rcndanr un
jus
jaune
&
purpurin • qui
a
caufe·de
fa
vifcofüé s-'at·
rache aux rnains
&
les tache , q1und on veut
les
ncuoyer
&
railler
en
pieces. Lorfqu'on les
a arra·
chées , ce qui fe
fair
au Printems quand les feuillcs
commcncenr
a
eoindre
Ja
cauíe que
fi
on
es arra·
choir en éré aprcs que la pl::i.nce a jecré fes fcuillcs!
elles n'auroicm poim ce
jus
jaune
&
purpurin
qut
:~ ~ª~~ ~:Srr~x.~;~~c
1
::t~~~.:~e~~=~~°Jr~~sf~~v~:
pendant quaue jours. Enfuice on lesenfile pour les
pendre
:i.
1·ombreou en un Jieu
~Cré,cn
force
rou~t
{e~~~~ ;:';~ln~~~c:i:~~c¡;u~O~n:is~;a::~~~~c:~
:::nd:~a ~he~:a:bhca:~~i ~~u~n~;~fca:
0
e
0
ntt fiº~~~
nin qu'on le peur prendre en rout tems
&
en rouc
3ge , de forre qu'on le donne mCme aux pccics
en•
fu.nsl5c
aux
femmcs groíli:s. On l'appeUe en
Larin
RhHbArb1trMm,
ou
Rheum-bttrbArlcHm,
&
les Mo-–
dernes ne fonr pas d'accord roucham l'origine
~e
ce nom. Fuchfius
&
quelques aucres
veu~enc
qu'!l
vienne de la comréc de Ilarbarica en Afoquc:,
di·
fam que les Soldars Imperiaux apporrer"m la vraie
Rheubarbc au retour du voyage
~ne
l'Empc:rcut .