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appelle ainfi. le mnr que le folfé_ ~du.cOté de la Pla–
ce , foit qu'1l íoilcienne la fauile bra1c , ou !imple·
mene rerempan.
On appcllc en Menuifcric , Lambri:I_ de revejle–
ment , Un mur couvcn. d'un bmbris; &: on die en
Mac;onneric, ·Faire H11 revéument J: Hne terraffe,
pour dire , Y falce un mur pour en folltcnir les ccr–
rcs.
REVEST{R. v. a. D onner áes h11bits aNHt performe
q11i n'en a point , l habiller. ACAD. FR. Ce moc cll
~~ri~~~~l~:.0~r~fi 6~:sdtr~ R;:;:~,d~~~ ;,,~~~;n~;
cire avec ¿,la terre, ou autre cbofa. les Peimres
& les Sculpteurs diícnc Revltir des ftguns, pour
dire , Les habiller. Les Charpenriers difcnt auffi
RevétirH11 p11n de bois, pour d1re , Aífcmbler les
~:n~~~~aª;: !~c~~;;~~~ri~e~~~~~~~~ ~!v1r~;~
fignific: encorc en ll/fac;onncrtc, Foru efcarpe .
'&laconrrefcar,ee d'un fo(fé avec un mur ; & en
Jardinage; PahílCr de chacmille, de filaria , un
mur de clOrure ou de terraífe pour le couvrir.
REVEST!SSEMENT. C. e qui n'e!l ce uíagc
qu'en maticre feodalc , le Vaífal cfl: revC·
~ue:;, fon
1
fief, en prCtant foi & hommage 3.U Sei-
REVIREMENT. (. m. Tcrme de Marine. Ghangc–
menc de rouce ou de bordée , quand le gouvcmail,.
cfl: poufféa bas-bord ou a llribord , afin de courir
fur un a-utre air de vcm que cclui fur lcquel le Vaif-
- fe::m a déja couruquclquc tems.
REVIRER. v.a. Termc de Marine. TournerleVaií–
feau par le jeu du gouvernail & la mancr:iivre des
voiles , pour lui faire ch::mger de route. Ondied'une
Efcadre qui eft en ligne fous les voiles, qu'Elle re–
"llire par la tite ou par lttq11eue ,felon qu'cllccom–
mence p:1x l'l:lneou par l'aucrequand elle change de
roucc; On dit auffi ,Revirer dAmles eAU.\.º d'unNa–
vire, pour dire , Changer de bord derriere lui, e_n
force qu'oncourre le mCme rumb de vem en le fut–
vanr.
REVISEUR. (. m. Terme de Chancellerie Apo!loli–
que. IL y a erais Officiers 3.Rome qu'on appelle Re–
vife"r,s. L'un eft pour les DíípenCes matrimoniales,
& les deux aucres pour les bcneficialcs.
REV!SION. (. f. Altion de rcvoir & de retouchcr
quelque ouvragc. U fe die auffi du fecond examen
~~:ilnyf:i~:~~~ r~~:~r~~,;~~~i~r1 j~~~~~~t.agera~~
pour céla obtenir des lenrcs de reviúon • qui ne
s'accordem que trCs-diflicilemenr. On dir R vtjions
d'm1 compre, & ces revifions fonr forc ordinaires.
La Rnnjionfinale d'1mco1r.pte, dt lorfqu'il y a cu
des debats formés au tems que le premier a
écé faic, & qu'on en reforme les arrides s
Jugcmens qui fom imervcnus > afin de procedel."
cnfuite a fon calcul & :l fa clOmre.
On appelle auffi Rev1fton, Un droir gue fe font
taxer les Procurems pour revoit: & rehrc lesécri4
turcs des Ce droit momoir adix fols p~r
rOlc, & ance de 1667. l'a reduit :l deux.
REVIVlFIER. v. a. Termede C.hymifl:e. Faire une
op~ration pa~ le mer~u~e-q,ui avoit écé ré–
du1t en fublt brc , prcc1p1te & autres, cft
remis en mercurc volant , ainfi qu'il étoit avam
ceceeoperatlon, qui cft le contraire de moctifica–
tion.
REVOIR. í. m. On appelle •inG ,en termes de Chaí–
íe , La piíl:e qu"on voic de la bCte.
REVOLIN. C. m.Termede Marine. Ventqui n'écam
pas pourlc: droir, ne Ce fait fc~rir qu'aprC.s avoir
donné comre quc1quc chofe qui l'a renvoyé; ce
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q~i caufe des rourbillons furprenans doitt les Na–
vm::s qui font fous les voilcs ou a l'anc:re font tour–
mencés.
REVUL~!QN. (.f. TcrmedeMedecine. AElio» pAr
la9utlle une humeur efl dEto11rnt'e. A e A D. FR· La
Rcvul lion prtCe en ce fe ns , cfi: une évacuacion de
fang. faite en la rcgion opp~fécau íang arrCté , pour
lcfaue couler vc:rsla prcm1cre avec plus de prom–
prirude, & eo~r empCchcr .Paugmcncacion de la
doulcur en dunmuant la. maílc du fang. Cette éva–
cuacion faite 3. la rcgion oppoíéc , s'appelle Rev11l~
jiMHniverfelle ; & quand on la fait dans la mCme
rcgion , elle cft appellée RevHIJion pArtirnlitre ou
Diverfion. Ainfi dans l'c:fquinancic la foignée du
pié di: une ReVullion gencrale , & cellc du bras,unc
~C:v~~~ºu~G:~~~u!~:~c: ~~I:~~:u~oi~=n~~gÍa~:~
la rcgion fopericure , au moins pendant que la vc:i–
ne dcmeurc ouvene; car un peu aprCs qu'clle dl:
refermée , le íang circule égalcmcnt dans taus les
vaiífeaux; & l'autre, qu'en d1minuant la quantité
du.fang, il s'en arrCtcmoins a l'endroic oU eft:l'ob–
llacle , une partic de cclui qui dl: anfaé Ctanc
repris par les vaiífeaux voiftos :i. mefurc qu'ils Ce
défcmplif'fc:m , ce qui fe faii 'd'aurantmicux quc la
~;f¡~;:,e!r~~~~~~~e.o!~v;~::e~ient du larin R,..
REZ
REZ. f. m. Niveau du tcrrain de la campagne qui
n'eft ni creufe niélevéc. Ce mots'emploie feul forc
Í~Í~~el~\c?r~ ,d\~R(;pc:fi;~ªufec~!t'li:u:~~fid~~
réc au niveau d"une chaullée , d'une rue. On dit
Re:.; terre , pour dire , Tout contte le Col , touc con–
trc lacerre.
k EZMUR. [. m. Le nud d'un mur dans ceuvrc. On
dir en termes de Charpencicr , Depuis le rez.."!ur
j11ft¡1llt une t1 ledifta11ct, quand les Charpenncrs
meíurcnc les longueurs d'une poutr~ , d'unemurail–
le al ';:i.utrc endcd~ns.
RHA
RHAA. [. m. Arbre de J!lfie de M>dagaícar qui de–
viene de la grandcur d'un Noyer. Loríqu'on y .;i
des incilions, il en fon au travers d.e l'écorcc
fes branches & du cronc , un fue ou maniere de
gomme qui eíl: auffi rougeque le fang d'un animal.
C'efi ce qui a obligé lcsmamrelsdu Pays 3. lui don·
;~1~~e1l~l~p~:1fc:~aa~ifiut:~t~; ~:n~::}oe::· ~~¿=
rendant que la. figure <le cct animal paroíc fort dif–
óoét:ement cracCe Cur fon fruit aprC:s qu'on en a órci
la peau ,ceque quelques.uns qui l"omouverc, n'ont
pas crouvé vcricable. Ce fruit:i la forme d'une pe–
rite poire • excepcé qu'il ell:plus gros auprCs de la
J~~~:~ ! ~:~la~ª~u~~~~m!im~~q~~~7~:~neA:n~~=
lope , & qui a la mCmc;: forme , la meme couleur,
& prcfque la mCme odeur que la n~ix,muCca~e.
Le bois'decet arbre efi blanc,& fort fu¡ec a fe caner.
~~ f~i~~~;s,C~nÍ~mA~~~ p:~s !~7fi~~ui~c~~~ ~:i~:
de ~a longueur d'unc aig~ill~tte , & preíqne de
la mCme figure. Les Apocluca1res ªP.Pellent com–
munémcot la gomme que ces ai·brcs 1euenc , SAng
~~nn¡;ff;~it!'l;;;n~ 0raeÍ~~~~~i ~~rt·~~~r~~ª~
la vertu d'arrt!ter l'hemorragie,& on rire des noyanx
que I<:: fruir ~nferme , une huile graíle & épaiilC:,
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