RHI RHO
Charlcs-Q!,!int
fit
i
Tunis
~
:l
b Goulctrc. D'a11:–
tres prércndcnc qu'elle a pns fon oom de Barban,
Ville des Jodes, füuée (ur le Aeu'/e
ln~us,
&
d'~u.trcs , qn'il lui vicnr d'une I,ílc
n~1umcc ~arb:u1s
,
qui
cft dans lamer
Eryrhrc~
, ou les Indu:ns.
font
grand crafic , pa{fant de l:l par .le Golfc d Ara–
bie
~
pour appo[(cr
lcur~ marcha~dlfcs
&:"
l~urs
dro..
gucs en Egyprc. Macduole cíl: d une op1ruo.n tome
díffcrentc ,
.&
croit que la Rheubarbc
viene
de
l'Echiopic
Tcoglodycique
oU elle
croic
abondam-
, mene,
&
que les Ancicns appelloicnt
BArb11ric:1.
Il
fcfondc fur ce que die Galien , que le Gmgcmbre
&
le Ben s'apporcent de Barbarie, quoique 1?iof-
f:~~~i~~PJ~sr~1!~:~scl;r~n~~~~:~ f:¡7~J¡~eq:~ .fe~
Ancicns ont crU , que B.:irbanc.a ,
&
la
~o.gtoa
Troglodycique n'étoienr qu'une mCme Reg1on.
RH 1
RH!NOCEROT.
(.
m.
Animal fauvage , qui a la
tCcc
&
le muíeau comme un cochon. Sa pean eft
~1f;!r~~,e~cfu~~; d·~~~~ee; ~~r~~u1!~1¡~~~~1~a~:Í~
gnes ,
&
uCs-d.ifficile
:l
perccr.
ll
pone une come
fon
pointue Cur le nez,
&
dont la c0uleur dld'un
grisobícur. Il eíl:de la groffeur d'un medcocre Ele.–
pham, mais il n'a pas Les j:unbes
ú
hautes. Il v1t
de chardons , de ronces
&
aucres herbes ptqu:rntcs,
~l~:~r;~~~~~é,c:~~és~:;!án~~ l:.~·~;~;¡éu~if%~~
~~ ~~~~!l~~n~~r~~~;af:
0
i~ f:~:h~1!/J~}~:;.:~
~~a~~~ f~:i:::~~(~i:~-i;cx~~!f~~~:~t~~d~d ~~~íl~
cet :inimal que pour en avoir la peau , qui é_cam
touce couvene d'écailles trCs-forces. ferr de cottes–
d'armes
&
de bouolier.s. C'cíl:ce qui cftcanfe qu'on
- ne cue cec animal que fon· difficilemem , cous les
coups gli(font,
fi
on ne le prend ¡iu defauc des cO..
tes ou de l'épaule. Il a la rufe de toumereoujours
fa
che vers ceux qui l'arcaquem, ce qu'il fait fans
peine , étant beaucoup plus leger que l'Elephanc.
Les OhalTeurs qui l'environnenc avec de grnnds
chiens , prcnnenc
que
lquefo~s
fi
bien leu[ tems ,
que comme en fe déb
:ma.nttl donne quelque jour
aux lieux oi\ les écaille
s fe levent
&
s'ouvrenc , ils
l'affoibliffcnc tellcmenten le frapant de leurs craits
~~ ~:i-~~qu~hi~;~;~s
1
l~K°~~~: ;,~.~~M~a,r ~r~~
compofé de
l'••,
Ncz ,
&
de
•'Zi''
,
Come.
On fa1r
del
vafes de cornes de Rhinocerot , il
y
en a un en l'abb1ye de
la
RoC qui a huic pouces
de haut
&
b coupc de plus de fix pouces de dia–
.meme. On jttge qu'tl eíl: ancicn par le cravail de
!'argent doré dom
il
eíl: gami.
·
On tronve vcrs le Cap de Bonne-Efperanceune
efpece de Rhinocernc qui a denx comes íur le nez.
Son poil_eíl: d'un gris
cen~lré,
a
l'exception
d~un
- floquernoir qu'il a íur la nuque. Q.uoiqu'il íoir
gros comme un Elephanr ,
il
eft:
li
lcger qu'il n'y
a point d'homme qui puilfe courir avec: um de
vlce(fe. 1l a la quene
&
les piés femblableS
a
ceux de cet animal ,
&
les orcillcs droitcs
6c
rondes.
RH O
RHOMBA. f.
f.
Herbe qhi cft: une cCpccc de baume
qui crolt
a
la
hameur de deux coudécs dans l'lflc
de
Mada.~aícar.
Elle pourfe .de grandes feuilles,
&
Cent le gir oac
&
la canelle.
RHY RIB
RHOMBE
f.
f. Terme de Gcomcttie. Figure de qua–
r~e
c&cés égaux , mais qui a deux angles oppofés
a1gus ,
&
les deu11: aum:s obcus , en quoi elle dif–
fet~
du quarré.
ce
mot viene de
,;"'~''
, qui
a
li–
gmfié une efpece de
to11pín
qu'il faue s'imaginec for–
mé de la
circonvallari.ond'un
rhomb~
poíé
.!
eerre
for
un
d
e fc:s :ingles a1gus. Ce coupin nommé
jlF~"
de¡il'P•,ie fA;.sronrner en
ro11d,adonné fon nom
3.
la
figure nommée rhombe par le rapport que cecee
fi–
gure avoit
a
lui,puifqu'i1 paroiífoít en écrc formé.
&
;;o~b;i¡.~l:d;u~nl:sor~:o~~~~;~féªfJecl~ec:txe~~~:
1:1~1
1
~~;.:~n~u~~·c~ª~~rr~~~:fcª~~e~J~~~;:n e~Í
que n9US l'avons décric.
RHOMBOlDE.
f.
m. Figure quadrangulaire, dont
les
nngles
&
les
cOlés oppofés
íonc
égaux ,
fans
qu'clle foic équilaterale ou cquianglc. Elle répond
:~.
rhombe, commc le quarré eft: oblong au
quar~
!-es Medecins onrappellé
Rhombo;de
Un mufclc
quu la 6gure d'un mrboc. C'eft ccluiqui faic mou..
voir l'épaulc en arriecc. Tous ces mots viennem
du Grec
1
JµJ3u,
qui
fignifie
proprement, Une roue
ou ce qui en a
la
forme. Les Romains onr appell.é
Rhomb.1H
,
Une force de poifton, que
les
Grecs
onr appellé aucremenc
.}i1?.c
,
fclon ce que rap–
portc Athenéc.
RHY
RrÍYAS.
C.
m. Terme de Medecine. Sorce de mala–
dic qui arrive quand
la
glande fitrrée dans le grand
coin de l'reil a écé mangéc:: ou empónéc par qucl–
que caufe Cxteme, ou rel:ichée , d'oU s'enfmvenc
la chaffie, le P':ls ,
&
roue ce qui fon de l'a:il, ou
des glandes vo1fines irricées. Ce mot ell Grec
;;.·r-;,
&
viene de
#• ,
Je coule.
RIB
RIBADOQU!N.
(.
m. Ancienrt<: ¡>iece d'arrillerie
de m:me-flx i:alibres de long , qm cire une livre
;:~~~i~r~~i:~enr!~:~~ei~~e11u;~,~~a~entti:;~c: ~~
trence calibres qui ore une livre
&
di:mie,
&
un
autre extraordinaire de quat_:mce-quatre calibres
avec parcille charge.
RIBA.UD.C.
m. Vieux mot dont on s'dl: fervi , pour
lignifierun homme forc
&
robufie, d'oii viene que
les Crocheteurs étoíent appellés Ribauds.
Mai>tts ribauJs ont le cuer
ft
haut.
PortAnfs [Aes de clncrbon en Greve ,
~e
la peme riens ni /eur grttJe.
Pafquier die que le nom de
R;baud
n'écoíc point
~~~e:: ild~C:::e~~l::tsp~~~tt~e, ~a~gg~~e:{ l~ (~i:~"J:
Roi pour
fa
garde fous des Capiraii1es comrne ceux
de la Compagnie Pretorienne dans Romc. Il pré–
tend que leur Capitaine étoic celui qu'on erouve
appellé
Roi des R1bauds..).
~.ans
les vieux tirres, com-.
me fome le chef de ceS' 'Soldacs. ºSelon du Cange,
ceux qu'on appelloitaucrefois
Ri/Jaldi,
écoientde~
Soldaes pietons, que prefcncemc:nc on
~ppelle
En•
fans
perdus.
Ce mor fue donné depu!s
3.
des dé–
bauchés , des bandits, larrons
~ ~lUtres
ice qui
fue
caufe , foivanr ce que du
Tille~
rappone que
le grand PrevOc de l'P:lócel du Ro1
fue
nommé Roi
des
Ribaud~, P.arc~
qw.'un
d~s devoi~s
de
Ca
cbarge
étoic de f:ure 1uíl:tce des cnmc:s qm fe cammec–
toicnc
a
la. íuhe de la Cour)
&
far-tout parces
Ri·