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352

R I B

bauds , d'ot't vicnt qu'c:n pluficurs a.rrC:ts il ell aufl!

p~~:~;;;e¡.~:r~Í ~:"~~ ;e~·?:;r¿~~rl:~m{.

llorel

rappo~cc

ces

tc~es

d'u!1 arrCc de l'an

I

3

5

5•

qui

c:ft

aux acres de

fome

Marnn des Champs.

Com–

me de mflre commtUrdement le RoJ des

R1baHX

du–

áit

H•fhl

t11t

pris

des

L~ttres

ér

emport~

co"!mr:

:.~~";;::11!'te";:,,,:::,e;{;;te~e°!;;¿ 6:/:ft!~'J;

Chaj/;/lon, qui efloitnt en

/11 JNrifdiéfion

de Saint.

Martin du Ch4mp1

,

fer .. Paris

Et plus bas.

Et

combit/$ 'file k Chambritr

&

Maire de

/4Jite

.E-

.

t/ifo

fo

fllffent traits par

áners

110111

et

1"1:.,

devers

~=:',,~Z1d;;,::~"h:~:;,.

fJ;fa;;";:,

'';;;º~;'

;;;:

/11nt igttráer

l'Etlife

&

fas

droits

en

conflil

&

ddi–

lur"tion tfllX chafas deff111 áitts

,

&

auffi ofler lt

RoJ des

R1blf11x

áefáits proce:::.• ..l'lvons

vo11,/u

&

ordonnt', cj-c.

F:mchcc dir que le Roi des

Ri–

bauds

éroit

un

Oflicier qui uroit dehors de

chés:

Je Roi ceux qui n'y

dcvoien~

ni manger ni cou–

cher , ce qtti

l'obligeoit

i

v1ficer

tOUS

le¡;

foirs

tous les recoins de l'HOtcl.

~clques-uns

veu–

lem que Ribaud vienne de

Ri'llali1

,

mot anclen

dans la langue , d'oll viem que Pafquier appcl–

le

Riba"x

>

des corrivaux. des concurrens. D'au–

ües le fonc venir de l'Anglois

Ba11d,

qui ligni–

fie

1

Celui qui corrompe des fcmmes , qui les

profl:itue.

RIBAUDEQUIN.

(.

m. Machine ancienne pour la

guerre femblable au fcorpion. C'écoit un are de

douze ou de quinze piés de long , arrCté fur un

arbre large d'un pié , dan,s lequcl éroit creufé un

;~~~<l~~)~~;

:

f:~~r:ee~;e!~vt:º~

1:ir

~:di;u~f~~

de come. On

le

drelfoir fur les murailles dc:s Vil–

les

>

&.

par le moycn d'un cour , les javelots

é..

roient pouCfés avec rant de force , qu'il n'en fal–

loit qu'un pour cuerquatre hommcs rout

a

la fois.

RibauátqHin

1

s'eíl: dit aufii pour une force d'ha-

~~!~':1,~:t, ?u~v~~~r~~ ~u¡ªf!~~~uv~ud~~c.:~~gu~:=

rand de Monílrelct

1

lorfqu'il parle de l'aflCmblée

du Duc Jean de 1Bourgogne comre le Duc d'Or–

leans.

Et

fa

mit1tnt '1itn fos

,

dit-il ,

jH/qut1 au

11ambrt Je 'JllAYIUlte

J

cin']llllnte miflt CambattanJ

tres.bien lfrmex,

&

emb1tflonner.. folon l1t cauflume

&

man;ert á11

Pttp,

&

Ji

avaitnt pour porter

&

mtner ieHrs harnoiJ, vivru

r!r

habilltmens de gHtr-–

re,

envira11 douz..e mi/le chars q1u charrettts

cfr

rrl1-gr11ná nombre de.R1bauderins ou Rib1tHáe91sim

>

"Hjipteh

fa/loit paHr la mtntr,

4

chac11nunchev11l.

Et ejloient ictux R1b1111dtrin1

O#

Rib11Hdtq.uins ,h11-

billemt111qHi

fo

portoient f«r

Jm."C'

raHts,

&

y

Avoit

m11nttaHxd1tiffeleL, rfrfi,rlt derriert longuesbracht1

de

fer paur e/arre unt b11t:t1fle

ji

btfoin lmr efloit;

ér

4

chacNn J.'iceux tfl9it ajfi1 un veuglaire olJ dtux.

RI~h:;~ir~s~~~~fign{6~re~~nGt~~ªfe?u~:rr:~: ,AJ~~

r:~~t, 1~:

1

i~u~rip;~c~~n~:~t

cd:

r:~~ir' r~Ír~1~h~~ ~;

corps, appaiíe b. foif, forti6e l'dtomac ,

&

rcí–

fcrre cout flux de venere , done la caufe eft bil–

licuíe.

¡tIBLE.R. v. o. Vicux mor.

Ribltr

,

dit Nicod ,

efl

~ jv;;"~:': ~::f,~n'J;:

1

:r1('/:r~~,q~ :;w::ec~~

te la nuir. Nicole Gillcs en la vie de Louis XII.

,//

/111·

pnblit'

J

fon de trampt

&

"J

public

,

qut

t4

01)

an trowveroit da Ad'Vt11tH>'itr1

&

1tutre1 lar–

rotrJ rib/111111

&

mangtans les po'UrtJ gens des vil/"-

~

,ftJ

>

'fHefor l'h111rc

&

fon1 1tppet

,

fuffe11t ptndNs

RIB RIC

&

ejlrAngle:r.., tutz.

&

defaonfits.

On a auffi appellé

Ribleu>'s

,

Ces coureurs de

nuit ,

&

R1blerit

,

Cene force de pillage ; fur..

quoi Nicod a fait obfccver que Nicole Gillcs

dans

Ja

_m~e

vic de .Lo.uis XII.

a

appl.i9ué le mot de

R1Mer1e

,

au

fo1t

.d

une guerre legmmc.

11

en cite

ce paríage.

Et et dit an. e#t grAnti.e efmt#tt de

guerre

~ntrt

lesRois áe

Fr11n.ce

&

d'EJP1tgt1t en

Pica.

die

&

en Ch1tmpagne

,

011

fo

trOHVA le Trt1-Chrl–

tien Roy de France bien lfccamp1tf/'I,

&

J

t#t

pi...

jitNrs co11rfo1

&

riblerie1 les

ttns

far

lts 1111tres

J

m11is il

11)

eut b1ttaille univerfol/e•

RIBORD.

(.

m. Terme de Marine. Second cmg

d~

planches qu'on mer au deffus dela quille,

pour

fa1rc le bordage d'un Vaiffeau.

RIBORDAGE.

f.

m. Ce que les Marchands ont étt·

bli

qu'on payeroit pour

le

dommage qu'un

Vaif–

feau fairquclquefois

i

un aurre , en change:mt

de

place , foit

dans un

quai , foit dans une Rote.

Oo

a coíirume de payer le dorñmage par moitié, lorf ..

que l'aétion eíl imenrée.

R.IDOT f. m. Pilon d'une Barattc pour b3.ttrc la ccé..

me

&

faire du beurre.

RIC

RICHEDALE.

f. f.

Monnoie d'argem, qui fe

bat

en Allemagne. C'efr celle de toutes les Monnoics

qui a le plus de cours

da.ns

le monde , pui(qu'cl–

le pafíe en Moícovie

, ché

s le Mogol ,

&

ju1'–

ques au fond de l'Jnde. Les Allemans écrivcnt

R~ichd_ale

>

&

quclqucs-uns écrivcm

Rifil-ilt.

U.

!clCe~ka~~ ::~:ro~:~~~~ed!~~t}:~(~a;~ :~!~~i~~;

de l'Emperew-. Elle vauc plus ou moins en Sucde

&

en Danemarck, fclon que ces Royaumes font

ou en guerre ou en paix. Son ordinaire valeur

d't

qu:mmcc-huit fo Is. Il y a <leu:x fortes de Riche..

dales en Hollandc , l'une appellée fimplemcnr

Jlj.

&htdalt

,

&

l'autre

Richeda/t dt b11nq11r.

Les Let·

tres de changé fe payent parmi les Holl:mdois

&

les Nations Sepl"Cntrionalesen Richedales de ba.n·

que.

R!CINUS.

C.

m. Herbe •ppellée aurrernenr

p,/..,

Chrifli

,

&

Cat11p11cia majar,

qui devicm 9ran•

de. comme un :ubre. de la ·hauccur d'un pem

F!·

;rt~~r~!~

1

~~ ~i5u;~~~~decs

0

~

1

;1~1S

1

~ilJ~~~~~~

1::

eft croux comme un rofeau , ce que font 3.uili

fes branchcs. Sa graine a

la forme

&

la couleur

~ ~: ~~o:

5

:~r;eÍi~:!csr:;~~~n~~P1;=J!:~

1

~te~~

tourmentenr les chiens, les chevrcs

&

les ¡our•

ccaux ,

&

parce que cer animal efi: appellc

Ri–

cmHs

par les Larins , on a donné ce mCmc nom

3.

cette herbe. Diofcoride die que rreme de fes

grains bien émondés , pilés

&

pris en brcuvage.

fe~r~~~:oh:é:~

::is&

q~~r !~c~ª;~~~:rr:~c~~Ío~

filcheu(e ,

3.

c:mfe qu'clle reovcrfe encicrcmcnc

l'cftomac.

RICOGHON.

(.ro.

Term

e de Monn

oye. Nom qu'on

donne aux Monnoyeurs

penda.ne

lcur année d':ip•

prentiffage , comme o

n donne

celui de

Rmn·

tmrs

aux Ouvriers pendant cettemCmeannéc.Les

Íc:g;¡afft:!C:,

j~c;r~cºu';~:~ªd:e~~i ,

1

%~Eg;!ffi~rr~:

&

les Huiffiers des Monnoics • fom poucvUs par

Lecrres de Roi en cas de mort ou de refignation,

mais

íl

fuffir aux Ouvriers, aux Taillcrcríes

&

a~t

Monnoyeurs d'Ctre d'efl:oc

&

de ligne,

c'e~-:l.-d1-

cc , dcfcendans d

'Ou.vcie.cs

, de Taillcrcfies,

011.

d•