RON ROQ
RONDIN.
[.
m.
Mon:e3.udebois rond
&
proprc
3.
brUler, tels q
ue fom ceux dom íom faites les
fa~
lourdes.
Les Plombiers appellcmt
Rondins
,
Des rouleaux
de bois , gros
&
longs , felon que l'ouvragc le
dcm:rnde, fur lcfquels ils arrond1il"cnt les cables
de plomb.
Ronám.
Sonc de poilfon du Brcfil, qu'on tiene
Crre le poilfon volam.
l?ondm,
dit Nicod ,
efl une efpece de
mef11re
de
grai111,
&
contient un picotin
ér
demi,
&
cante~
011
'Jlllftre poMr
lt bo1ffeau
uftt~
Au
'Ji
ailliAge
de
Me/1m.
RONGER.
v. n.
Vicux mot. Rµminer.
Le
poHrcettu
1u ronge mie, encare qN'il Ait
le
pil
fend11. Ronger,
~cn(t~i~~::J:~:~~~ih'!~~º~::~,ª;,:¡
};:t
~ee~;::
~
, pour dirc . qu'Il rumine.
RONTOILES. Termc qui fe trouve dans cevers de
Vilion.
Je
f111 bAttH
com
d
rontoiles.
On explique
.A
rontoiles,
Tout nud.
RO
Q__
ROQ!JER.
v.
n. Tci:mc du Jcu des échecs. C'eíl: •p–
prochcr le Roe auprCs du Roi,
&
paífcr le Roi
pardcrricrc pour le placer
a
l'autre cafe joignante.
On ne roq_ue qu'unc fois,
&
pour roqucr, il fauc
n'avoir pomt rcmué le roe
&
ne point paílcr en
échcc.
ll O Q_U E T.
f.
m.
P .tít chien
J
ortillu
ároi1t1.
AcAD. Fn..
0n appclle auffi.
RoqNtt,
Une cfpccc de pcrit
Jczard, qu'on rrouvc dans quclques
pcticcs
l!lcs
qui fonc daos les cuisde focs de la
Guaddoupc.
Ces
Lezards , qui
Ont
couc :iu plus un
pi~
de long, font
ponés íur quacrc piés.
done
ccux de devane íonc
~é: ~~~:~·d~ls,;~~c~:J:"r~~~t~ é~~~~!a~s!r~~~~
de pecirs points jauncs ou noiricrcs. lls porccm la
qucuc rctroufféc enarcade íur le dos , au licuque
cous les aucres la ponent crainamc
i
ccrce ,
&
ticn–
ncnc [Oi'lJours la
cCtc
élcvéc en l'air. lls
font
li
agi
4
les
qu'on les voic coiijours fo.utclec autour deshom-
~~~sr~~~!~Jr~:n~~r ¡Fs
1
~~rr~n:~~r;c~~.Co~ªº<i¡'U:
fonr un
pcu pouríuivis , ils ouvrem
la
gucule
&
ri–
rem la langue commedc pccics chicnsde chaílC, ce
~~~r~~~lrt::~td~~:~e;e:;e~~:n!:u~?p':;~~re
1
:~u~~
a:ufs, mais pour manget'lcs a:ufs des aucrcs lczards,
&
ccux des corcuc:s.
Nicod donne deux aucrcs lignifications :ice nlCmc:
rnot.
Roq1ut
,dit-il,
tanr8rjignJftt, J1nfi,rveflemn1t
dt toilt groffe
'l'"
lt1 Vtllagtou tnmaint lüM porttnt
fnr lturJ hab1r1 é1 jour1 0Hv ritr1
~
r:!r
ptHt vemrde
u mol Gru
;áur,
qui jignifie Hnt robe dtfthirée,
&
dt
1111/
prix. L 'Alltm1tnd 411ffi apptllt
Rock,
V ne robe. L11 pll1part ltprononetnt p11r
ch Rochec.
Tanr81 1/ jig,,ifit, Nnt ejptet d'arme
&
baflon de
g11rrre
J
ftr
rebouchl°dont on combattoiten /,ce.
¡,,.,,
le Mairt
l°J
J//,,flr11tio11s des Gaulu,
le dc:rnier pri"i
•
~~::rr.~drc~ec~:~~~~dle~~~r~~f:;~é~·hao
1
~:e1uergf;r~~
cotnbauans de dards non cfmoulus de courcois Ro–
quers
&
d'efpées rabattucs.
On
d1t
auffi
,
Roqucc
&
Rochet ,
pt111r cu habir de roilebl1tncht ou[nrge
no1re , 911e le1 perfonnts Ecclefi11jliquts
,
felon 111 d1-
verjirt'dt le11r orJre, porrtnr far leNrs robbe1
,
qui
efl pmdtiHt p11rdtvAnt
&
p
11
r derrure bien b111
&
ROR ROS
eflroiEE, po11r laque/le
' "uft on
appelle la fervimt
CtÍlsJ
'JfÜ
efl Je toift
>
&
4
Un
tTOH OU
tntft11rt
C/;
11itir.
ROQYETTE.
í.
f.
Plante dom la rige eíl: haute d'un
pié , ou d'un pié
&
demi. ll
y
en a une domcfli.,
que
&
l'auue fauvage. Ccllcdes jardins
a
fes fcui}.
les profondement
lon~ues
,
déchiquecées de
loin
i
loin •
&
ayam nn gouc aigu
&
amer. Ses Bcurs
font
blanchitres ,
&
fa grame
cíl:
enclofeen de
pe.–
tires comes
fon
minces. Sa racinc elt blanchc
mince
,
&
aigue au goiic. La fauvage aime les licu;
aridcs
&
(ces ,
&
a
fes feuillcs plus étroitcs,
&déc~iquctéc:s
plus prCs
a
prCs , d"un
gcllt
i
:norda.nr,quo1que favoureux. Elle a auffi forces n
ges, deslleurs punes ,
&
une infimté de perites comes dont
les poinces s'élcvent en hauc. Sagraine efi amere&:
piquantc,
&
reffemble
a
la
gr~ine
de moutardc.
La
Roquene fe m:mge en faladc, mais comme j:llc
cll
manifeíl:cmcnc chaudc , on
ne la
mange
guctc
qu'avec des feuillcs de laimc, afin que leur
fc
0
¡.
deur diminue la grande chalcur
de
cene herbe,
que
les Larins nommem
E ruca.
Mangéc Íeule,
fclon
Galien , clic caufe
le
mal de tCte. °-!!elqucs-uns
des
Anciens cicnnencque fa grainc eCl: bonnc
a
111
morforcs
des
Mus-araigncs. Elle faic mourir
les
vc:rs
ducorps ,
&
diminue la ratc. Ointe avec
d11
miel , elle cffacc les lcntilles
&
les taches
du
vifage.
ROR
RORELLE. í. m.Perite herbe qui crolrdans les licut
humidcs
&
dans les foffés.
Sa
racine en 6breufe,
&:
jc:ttequaue ou cinq perites riges rouges , hautes
CD·
viron de quatrc tcavers dedo1grs. Ces ciges poncnt
de petitcs
Ac::urs
blanches ,
qui
produifenc une
grai·
;~rt~;~r:~~'~f:~~j~~¿«~ l:~:;~!~~~ r:r\~~[d~r~
f;;ifoeU~i::~~n~~ ~~~~fo~:c~v:~~~~u~e~r~~;~~~!u~
bées tOUt
:i
l'entour,
&:
COUVC:rtes au dehors d'un
poil alICs rude. Leur figure end'une perite cueiller
1
~u~eci~~dí:C~;;~g~}~~e: Íoc~~n¿~~;é~~¿u;:ci:
goucelettes d'cau, auíli claireque crlftal. Celtdc-
~oÍ-~1;,ce~~ r~;;~irep:~t;~~~: ~:~;:e:/~~~º~[,.
lis.
Elle
a la
vcrm d'arrCter les humcurs qm ffuenr,
de 'luelque panie que ce
foit ,
&
d'empecher que
la pnuirc falée ne tombe fur les poumom.
Ainfi non
feulemenc elle eCl: uCs·bonne a
les
défendre d'ul–
cercs, mais c'eCl: auffi
un
remede pour les guc:rir,
quand
ils
Cn fonc arra.qués.
ROS
ROSAGE
(.
m. Arbrilfeau íemblable au Laurier,
hauc
&
beau
a
voir )
fui;..
tout quand
il
eíl en ffeurs.
11
a
fes feuillcs femblables
a
celles de l'amandit'r.
~~~~
1
~~1~~~~d~r;~r;
'.
e~t}~~i~t~: ;:~¡~~~ ~~
cornee.
1l eft femblable
d.
l'amande ,
&
ér:mr
O}!·
ven , il
fa.irpnoirre une bourre parcilleaux papil–
lotes de
s chardons. Sa racinc eft longue , :ugue
1
dure comme bois,
&
folée au goUt. Ses fleurs
&
fes fcuillcs fervent de poiCon aux chiens, aux ines,
~~tJ~(i~~:~~~~C:l~sc~~~:i~cª~;!~~
.'1fs
!~u~~~inconcinem. Diofcoride die que couc le
cdnmi.re::arrive aux hommes ,
&
que ces Aeurs
&
ces fcu1I·Jes bUes en vin , leur font un préferv:uif comrc les
morfores des (c:rpents
1
fur~cout
en les biiv:mt avec