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360

ROS

ECr routc n.utrc

Philofophic de

Logomlfchi11

(§-

"'"""

brari/iJ Philofaphi1t.

11

ne parle point

de la raifon qui

les fait nommcr

FrtYes de la Rofle

c11ite.

~elques

Autcurs rrCs-éclairés diCcnc qu'on n'co peur parlcr

fans découvrirde crCs-gr:mds myftercs cachés fous

f:;~cp~:ifclc;r:~:;J;~ci';.fe_l~r~!: ~~:Ir~;~:~<i;;fa~

.A11rortt.

tfl

áic1tta, fi.J.nHm

habeturjiltntii

&

Íi:tt.i–

ti4.,

r!r

omni11mjlorHtn ejl

reghta.

Auffi couvrenr-1ls

par nn profond filenee la grande joic qu 'ils om de fe

~~~r!c: ~uil~fo~~~~~~r:n~cc~~t~sv~~: 'f~~~c~~t~ef~~

cicté merite fcule l'cftimc de rour le rclh: des hom·

mes~

&

que rous lc:s comes ridicules 9u'on a faits

fur lcur préccndu invifibilité, n'ont cté imaginés

que fur le grand íoin qu'ils ont de tte fe découvrir

que bien rarcmcnr. Cct Aureur

ajoUte qu'ib

íont

les feuls depofitai.res de la fcience del a.nciens Pa–

triarches, qu'il appelle

AmbNIAtoriHm mHnHs

,qui

eftpropremcnrcequ'onappeJlc

laCtcb1tle,

del'He–

brCu,KabA/,

Tr4didit,

parce qu'ellc pafi"'a d'une Na–

tion

d.

l'autre par tradicion. Les Hebrcux en decou–

vrirent beaucoup de chofcs aux Egybriens chés leí-

fl:tc~fi-~~bf~~~~: fc~ll~~':n:~ f~~c~l~~li~i~~~c7~~

rroiúéme, chés les Cabires

le

Samothracc; le qua–

rriémc, chés les Magcs de la Períc , ou des Chal–

déens

3.

Babylone; le cinquiéme, aux Jndes parmi

les Brachmancs; le lixiémc , des Gymnofophifies

en Erhiopie ; le fepriéme , des Druides chés les

Gaulois; le huiriéme , celui des Pyrhagoriciens

dans la grande Grccc ou l'Itatie Ultericare; le neu–

viéme dans l'Arabie Heun:uíe ;

&

le dixiéme, chés

les

Maures de Fez. Cet Auteur atrure que cene

fcience ell: enfin venue toute pure jufqu':l eux de-

i~~ r~~~e~lr:r~~~l:s~o~rt:~~sr:~~~i~~~crn~:nq~~jí;

onr

découvcn par leur étude

&

lcurs operacions. lis

voyagenr par toucc la terre ,

&

rie refoíenr pas leur

lumicre

i

ceux qu'ils erouvenr déja

initiés daos

Jeur cabale.

lis onr leurs parcifans

&

leurs en–

ncmis ; mais on remarque que ceux qui fe font

declarésconrre eux, n'ont po.s un grand nom panni

les

Spvans ,

&

que les aucrcs qui ont écric en leur

faveur

font

difüngués par une grande reputarion,

commc Roberd Flud Anglois , qui a faic leur dé–

fenfe ,

&

a follicicé fon entcéedans Ieur comp:ignie;

un Maºierus, un Miohel Poterius de Vdl:phalie,

&

quamité d'exccllc:ns homR1es qui les om défendus

par leucs éccits. AprCs cour, il ell: bien difficile de

penecrer la veriré de cene fociecé dans des perfon–

nes qui fe rienncnt

Ci

cachées.

Il

faudroitavoir le

C

onfp1cifiHm HOfifitt

dont

00

a parlé

j

jJ

faudrnit

VOit

le

Sp~culHm

[optricHm

deTheorhilus

Schvvcig~ar­

rus qui en

die

beaucoup de chofes.

11

y

a encore un

Livn: intitulé

Rhodoflti11roticum.

qui craicede leurs

~C:ti~~(~~:fe~ ~~~~~~:e~~~¡~;é ~~~l~¡~ºfe~~eu:1j~:;

connue par couce la tcrre ,

&

que fes myfteres fe–

ronc revclés

¡

que cepend:rneon m: pcuc en rien dé–

couvrir. parce que DicLt ne le vem pas

&

que Je

tccns n'ell easencorc arrivé ;que quelqne rayon forc

quelquofo1s de cetteobfcuricé pour favoriícr qucl–

ques perfonnes choilies , mais que cela eft bien ra–

re. 11 dir encore que

la

raifon pour laquelle on a cru

bcaucoup de mal de ces Phtlofophes , ell: que ,

MHlt1 erro'1eJ, tenebriones.

fl~llio11es

,jlagriones

&

compitalitii 11omtn

F. R.C.fthi

Arrogant, ominenef–

cio

9110

crHcedigni.

Enfuiee il ijoUte,

S1feAnf RRn.e

Ad

l~mpJtdnn

incenfam.

Pour ce qui rcgarde leur

Rchgion • la plus communeopinion eíl: que chacun

d'eux

fe

conforve dans cclle

01)

il s'eft trouvé enga-

Ros

gé par

fa

naiCfance , en forte qu'il y a des Carholi–

qucs , des Herctiques, des Juifs. des Mahomc–

tans

&

des Payens mCme , qui tout comraircsqu'ils

fom

en ce poinr

les

uns

aux

aum:s ,

font

ncan–

moíns

~rCs-unis

par

~es

loixde leur.

iníl:i~ttion

,

qui

~u~~~~~:

0

;e~Í~~~~ i;:n;;a~d~ :~:Jtri~~c9:~~~

que cecee tocicté foit fort ancienne, allcguanc

que

Roger Bacher, Raymond Lulle, Baftle, Valcnrin

&

plulieurs amres n'cn onc point parlé dans

leur;

écrm, ce qu'ils auroiem vrn1-femblablcment

fair

fi

elle elle été érablie de lear tems , parce que

ce;

grands hommes , étoienc eux - mCmes in6nimcnr

;~~~i.rés

dans

les

choíes les plus cachécs de la n¡.

ROSEAU.

f. m. Plame

qui

vicncd:ins leslieux

aqua–

ciques

&

m:irécageLtx ,

&

dom

la

feuille fe toulc

comme celle des canncs.

11

y a un Rofcau dom

la

rige cíl: d'un bon pié ,

&

c'dl: cc:lui qu'on appcllc

ft

pe1ir RofiaH.

Il

s'en trouve unaurre dont les fcuil–

les font longues larges &aigues,

&

qui

2une

rige

~:~~~~aJ~';:~~se::l:~~~~~!J:u~~~ \fª;cc~c:

aux Indes d'une grolfcur

ti

extraordin.iire, qu'hn

feul na:ud

fuffic

pom faire un efquif oU trois hom–

mes pcuvcm

2

la fois paílCr 4es rivicrcs. Les

Habi–

rans des Antilles rircm de grandes milicés

des

Ro–

fcaux qui fonc en crCs-grande quantité dans roufts

ces Ules le long de

Ja

mer.

lis ne leur fcrvent

pu

feulemcm de Janes

&

de couvenure , mais cneotc

~n~::f;~a~~fe~~: ~!r~elr:_;¡~r:~'~::¡~¡~(~~o~~

chevroos avec des aiguillerresde mahor,

&

on

les

couvre des feuilles des

mCme~

RoÍC!lUX. Quancao1

muraillcs des ca(cs , on ne foic que ficher en tmc

des Roíeaux

Ít

prCs

:i

prCs qu'ils s'emrcconchcin,

re:~~qfcº~d~~ :e~~i~~f f.~~v;~~a~~cu~:a~~~~e~

Rofcaux.

Rofiaux,

fe

die

en Architeél:ure de cenaiM

oc·

nemeos en forme de cannes , dont on rcmplit

juf.

qu'au rices les cannclures des colomnes rudcnc&

ROSE'E.

f. f.

Perites

goutres d'eaH q11i tombmt

I<,.,.

rtn

fin·

les htrbes, les jleHrs

&

les feuilln dts Rr6rt11

&

']Hifimtformt'esd'Hnelegere vapeur.

AcAo.

fa,

M.

Roh:me die qu'il [era ai(é de concevoir commtfll

la Rofée fe forme, lion conf'i.dece que danslercau

le plus calme

&

le plus ferein ,qui ell cdui

auqa~

on ob(erve qu'clle rombe,

i\

y

acoUjo,urs d::ms_l'm

une grande quanrieé de partics d'eau

m:s-foboles,

d~~r;e~!C:~:: 1~º;;1:~1~~1:~~e;~~l~ª~~~~~~,~~~

&

rccombant t:n gouues íníenfibles , qui s'aUJ:

chencd'ordinaire aux feuilles des

planees ,

&

qt11

s'unifiC:m les unes aux autres , fe converciílent en

eau ,

&

rendcnc la Rofée viúble. Ccci

:J.rrivc

prcfque toUjonrs un peu avant le lever du

S~l~il,

,i

cau(equ'y ayo.malors arféslong-cems que

l_a1rn

1

~~ ;l:~:~::t,ª~f~r:

2

~h~sfr~~~~i~ªf.~~eª:~~ti!;

les vapeurs qui fe rcnconrrenc dans l'air.

Toutcfois

il

y

a des lieux oU l'air

(e

refroidirfanc pen

d:

mnr

aprCs que le Soleil s'cfi couché,

la

RoíCe donalllli

fe faire plUrOe fcntir. On üent que de la Roíée

pu:

Í~ec~1~~::~n;~!~:~~ ~f~~:~r;~eu~:~ft;:c~~~.n~~~ofh

fe réduieen un (el blanc

&

menu , qn1 a des an–

gles pareils en nombre

&

en figure

a

c_eux du

r~pCcre , quand ellea éréévaporée

i

licmé,

broye~,

c~~_t:.~~r:~~~~ t

1

~;i;~

1

.'~~~ic

d'un Ccrfqu'il

fait

Rof<e , quand le fang coule

apres

qu'il;~•;;i~'.