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ROS
ECr routc n.utrc
Philofophic de
Logomlfchi11
(§-
"'"""
brari/iJ Philofaphi1t.
11
ne parle point
de la raifon qui
les fait nommcr
FrtYes de la Rofle
c11ite.
~elques
Autcurs rrCs-éclairés diCcnc qu'on n'co peur parlcr
fans découvrirde crCs-gr:mds myftercs cachés fous
f:;~cp~:ifclc;r:~:;J;~ci';.fe_l~r~!: ~~:Ir~;~:~<i;;fa~
.A11rortt.
tfl
áic1tta, fi.J.nHm
habeturjiltntii
&
Íi:tt.i–
ti4.,
r!r
omni11mjlorHtn ejl
reghta.
Auffi couvrenr-1ls
par nn profond filenee la grande joic qu 'ils om de fe
~~~r!c: ~uil~fo~~~~~~r:n~cc~~t~sv~~: 'f~~~c~~t~ef~~
cicté merite fcule l'cftimc de rour le rclh: des hom·
mes~
&
que rous lc:s comes ridicules 9u'on a faits
fur lcur préccndu invifibilité, n'ont cté imaginés
que fur le grand íoin qu'ils ont de tte fe découvrir
que bien rarcmcnr. Cct Aureur
ajoUte qu'ib
íont
les feuls depofitai.res de la fcience del a.nciens Pa–
triarches, qu'il appelle
AmbNIAtoriHm mHnHs
,qui
eftpropremcnrcequ'onappeJlc
laCtcb1tle,
del'He–
brCu,KabA/,
Tr4didit,
parce qu'ellc pafi"'a d'une Na–
tion
d.
l'autre par tradicion. Les Hebrcux en decou–
vrirent beaucoup de chofcs aux Egybriens chés leí-
fl:tc~fi-~~bf~~~~: fc~ll~~':n:~ f~~c~l~~li~i~~~c7~~
rroiúéme, chés les Cabires
le
Samothracc; le qua–
rriémc, chés les Magcs de la Períc , ou des Chal–
déens
3.
Babylone; le cinquiéme, aux Jndes parmi
les Brachmancs; le lixiémc , des Gymnofophifies
en Erhiopie ; le fepriéme , des Druides chés les
Gaulois; le huiriéme , celui des Pyrhagoriciens
dans la grande Grccc ou l'Itatie Ultericare; le neu–
viéme dans l'Arabie Heun:uíe ;
&
le dixiéme, chés
les
Maures de Fez. Cet Auteur atrure que cene
fcience ell: enfin venue toute pure jufqu':l eux de-
i~~ r~~~e~lr:r~~~l:s~o~rt:~~sr:~~~i~~~crn~:nq~~jí;
onr
découvcn par leur étude
&
lcurs operacions. lis
voyagenr par toucc la terre ,
&
rie refoíenr pas leur
lumicre
i
ceux qu'ils erouvenr déja
initiés daos
Jeur cabale.
lis onr leurs parcifans
&
leurs en–
ncmis ; mais on remarque que ceux qui fe font
declarésconrre eux, n'ont po.s un grand nom panni
les
Spvans ,
&
que les aucrcs qui ont écric en leur
faveur
font
difüngués par une grande reputarion,
commc Roberd Flud Anglois , qui a faic leur dé–
fenfe ,
&
a follicicé fon entcéedans Ieur comp:ignie;
un Maºierus, un Miohel Poterius de Vdl:phalie,
&
quamité d'exccllc:ns homR1es qui les om défendus
par leucs éccits. AprCs cour, il ell: bien difficile de
penecrer la veriré de cene fociecé dans des perfon–
nes qui fe rienncnt
Ci
cachées.
Il
faudroitavoir le
C
onfp1cifiHm HOfifitt
dont
00
a parlé
j
jJ
faudrnit
VOit
le
Sp~culHm
[optricHm
deTheorhilus
Schvvcig~ar
rus qui en
die
beaucoup de chofes.
11
y
a encore un
Livn: intitulé
Rhodoflti11roticum.
qui craicede leurs
~C:ti~~(~~:fe~ ~~~~~~:e~~~¡~;é ~~~l~¡~ºfe~~eu:1j~:;
connue par couce la tcrre ,
&
que fes myfteres fe–
ronc revclés
¡
que cepend:rneon m: pcuc en rien dé–
couvrir. parce que DicLt ne le vem pas
&
que Je
tccns n'ell easencorc arrivé ;que quelqne rayon forc
quelquofo1s de cetteobfcuricé pour favoriícr qucl–
ques perfonnes choilies , mais que cela eft bien ra–
re. 11 dir encore que
la
raifon pour laquelle on a cru
bcaucoup de mal de ces Phtlofophes , ell: que ,
MHlt1 erro'1eJ, tenebriones.
fl~llio11es
,jlagriones
&
compitalitii 11omtn
F. R.C.fthi
Arrogant, ominenef–
cio
9110
crHcedigni.
Enfuiee il ijoUte,
S1feAnf RRn.e
Ad
l~mpJtdnn
incenfam.
Pour ce qui rcgarde leur
Rchgion • la plus communeopinion eíl: que chacun
d'eux
fe
conforve dans cclle
01)
il s'eft trouvé enga-
Ros
gé par
fa
naiCfance , en forte qu'il y a des Carholi–
qucs , des Herctiques, des Juifs. des Mahomc–
tans
&
des Payens mCme , qui tout comraircsqu'ils
fom
en ce poinr
les
uns
aux
aum:s ,
font
ncan–
moíns
~rCs-unis
par
~es
loixde leur.
iníl:i~ttion
,
qui
~u~~~~~:
0
;e~Í~~~~ i;:n;;a~d~ :~:Jtri~~c9:~~~
que cecee tocicté foit fort ancienne, allcguanc
que
Roger Bacher, Raymond Lulle, Baftle, Valcnrin
&
plulieurs amres n'cn onc point parlé dans
leur;
écrm, ce qu'ils auroiem vrn1-femblablcment
fair
fi
elle elle été érablie de lear tems , parce que
ce;
grands hommes , étoienc eux - mCmes in6nimcnr
;~~~i.rés
dans
les
choíes les plus cachécs de la n¡.
ROSEAU.
f. m. Plame
qui
vicncd:ins leslieux
aqua–
ciques
&
m:irécageLtx ,
&
dom
la
feuille fe toulc
comme celle des canncs.
11
y a un Rofcau dom
la
rige cíl: d'un bon pié ,
&
c'dl: cc:lui qu'on appcllc
ft
pe1ir RofiaH.
Il
s'en trouve unaurre dont les fcuil–
les font longues larges &aigues,
&
qui
2une
rige
~:~~~~aJ~';:~~se::l:~~~~~!J:u~~~ \fª;cc~c:
aux Indes d'une grolfcur
ti
extraordin.iire, qu'hn
feul na:ud
fuffic
pom faire un efquif oU trois hom–
mes pcuvcm
2
la fois paílCr 4es rivicrcs. Les
Habi–
rans des Antilles rircm de grandes milicés
des
Ro–
fcaux qui fonc en crCs-grande quantité dans roufts
ces Ules le long de
Ja
mer.
lis ne leur fcrvent
pu
feulemcm de Janes
&
de couvenure , mais cneotc
~n~::f;~a~~fe~~: ~!r~elr:_;¡~r:~'~::¡~¡~(~~o~~
chevroos avec des aiguillerresde mahor,
&
on
les
couvre des feuilles des
mCme~
RoÍC!lUX. Quancao1
muraillcs des ca(cs , on ne foic que ficher en tmc
des Roíeaux
Ít
prCs
:i
prCs qu'ils s'emrcconchcin,
re:~~qfcº~d~~ :e~~i~~f f.~~v;~~a~~cu~:a~~~~e~
Rofcaux.
Rofiaux,
fe
die
en Architeél:ure de cenaiM
oc·
nemeos en forme de cannes , dont on rcmplit
juf.
qu'au rices les cannclures des colomnes rudcnc&
ROSE'E.
f. f.
Perites
goutres d'eaH q11i tombmt
I<,.,.
rtn
fin·
les htrbes, les jleHrs
&
les feuilln dts Rr6rt11
&
']Hifimtformt'esd'Hnelegere vapeur.
AcAo.
fa,
M.
Roh:me die qu'il [era ai(é de concevoir commtfll
la Rofée fe forme, lion conf'i.dece que danslercau
le plus calme
&
le plus ferein ,qui ell cdui
auqa~
on ob(erve qu'clle rombe,
i\
y
acoUjo,urs d::ms_l'm
une grande quanrieé de partics d'eau
m:s-foboles,
d~~r;e~!C:~:: 1~º;;1:~1~~1:~~e;~~l~ª~~~~~~,~~~
&
rccombant t:n gouues íníenfibles , qui s'aUJ:
chencd'ordinaire aux feuilles des
planees ,
&
qt11
s'unifiC:m les unes aux autres , fe converciílent en
eau ,
&
rendcnc la Rofée viúble. Ccci
:J.rrivc
prcfque toUjonrs un peu avant le lever du
S~l~il,
,i
cau(equ'y ayo.malors arféslong-cems que
l_a1rn
1
~~ ;l:~:~::t,ª~f~r:
2
~h~sfr~~~~i~ªf.~~eª:~~ti!;
les vapeurs qui fe rcnconrrenc dans l'air.
Toutcfois
il
y
a des lieux oU l'air
(e
refroidirfanc pen
d:
mnr
aprCs que le Soleil s'cfi couché,
la
RoíCe donalllli
fe faire plUrOe fcntir. On üent que de la Roíée
pu:
Í~ec~1~~::~n;~!~:~~ ~f~~:~r;~eu~:~ft;:c~~~.n~~~ofh
fe réduieen un (el blanc
&
menu , qn1 a des an–
gles pareils en nombre
&
en figure
a
c_eux du
r~pCcre , quand ellea éréévaporée
i
licmé,
broye~,
c~~_t:.~~r:~~~~ t
1
~;i;~
1
.'~~~ic
d'un Ccrfqu'il
fait
Rof<e , quand le fang coule
apres
qu'il;~•;;i~'.