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PAG PAI

core :mjour<l'lmi on appd!e

Pagu,

les g:in¡ons

des

faifcurs de mile ,

&

ccux des Payfons de l-anguc.

doc . oú

Pages

,

&

Pagefas

,

fignificm Payíans

&

Payfannes.

Onappclle fur mer

Pagu

,

les jeunes gens de

l'équip.1gc, commc

4tant

apprentifs

Macclots

&

des

éleves de b navigation. Co

font

ccux qu'on

appdle

amrement

Mo11ccs-,

de l'Efpagnol

Mofo,

jcunc

gars-on.

PAGNONES.

{.f.

Pícces de bois, quifonc

la

fufée

ou le rouer d'un Moulin, dans lcÍfJ.UCllcs fom aCfem–

bJés les fufeaux.

PAGODE.

f.

m.

Nom qu'on a donné

d.

rons les Tem–

ples des Indicns

&

des ldol3.rres. Il

y

en a qui íonc

magnifiqucmcnt

bicis. M.

de

la

Loubcrc , qui a

éré EnvoyC Exuaordinairc de Sa Majcl\é auprCs du

Roi de Siam • en parle ainfi dans la defcription

qu'il nous a donnéc de ce Royaumc ,

&

il

fait

ce mot fcminin <-O!am aux Pagodcs , je

n'al re–

marqué encellesque

j'ai

vúcs qu'un feul :ippemis par

devane&:

un

autre par derrierc:. Le roit le plus élc:–

vé ell cehii ÍOl1s lc:quel eíl l'Idolc:. les dc:ux aum:s

qui fom

plus b:is,

font

efi:imés n'Ctre que pour le

~~;;~:; a~~j~i~;q~ec

f

:~l~;i~ ~~i~~v~~: ¡d~:f~

P:~:!~

1

,º:~::teTI~~ l~ªfc,~~e;.~r~~n:~~: d~c;~=

fic:urs pyramides

de

ch:mx

&

de briques, dompour–

tant

les ornemens font

fon

groffieremcm exccmés.

Les plus hautes le fom aucant

que

nos clochcrs ordi–

naires.

&

les

plus

baffes n'ont pas dcux roifcs

de

haut. Elles font comes rondes ,

&

elles diminuent

peu en groffeur,

a

mcíure qu'ellcs s'élcvcm, de for–

ce

qu'elles fe ccrminem commc

en

dome.

11

cll vrai

~·~~~:~;~~e~:I~~t:~~~b:i~~~t1:

1

s:~~~~ f~~r;~~=

nuc

&

fon poimuc ,

&

aílés hauce

p:u

ro.ppon ;;iu

reíl.c: de l:a. pyramide. Il

y

en :i qui diminucm

&

groffifíem quatre ou cinq fois dans leur hameur,

de:: celle Corte que:: lcur profil ellondé, mais ces di–

vc:rf

cs

groffcurs

font

moindres

:i

mcfurc qu'elles

fom en une

pan~e

plus haute de:: la pyr:tmide. Elles

fonr ornécs en trois ou quacre endroits de leur con–

tour , de pluficursc.melures

:i

angles droits, tanren

ce qu'e!les oncde creux, qu'cn ce qu'elles ontd'éle–

vé • lefquelles climinumr peu

3

peu

a

proporrion de

la

~irr.inution

de

la

pyram1de , vonr fe terminer t:n

pomtc au commencemenr de la groifeur immcdiate–

ment fupericurc, d'oU s'élevemderechefde nouvd..

lescanc:lurcs.

P11:0Je,

Se: dit auíli d'un pctit Bune d'homme ou

~~¿~jo~; t~~~r.

0

pnarvf~r ~:r~~l~t~:;,r:r~a.;~t~

fom cachés • avec un comre-poids : on en orne les

cheminécs.

~n

appelle auffi

Pagode.

Une ccnaine Monnoie•

qm en en ufage dans les lndcs. Elle vaut

:i

peu prCs

un écu d'or de

Fran~e.

PAI

PAILE. f. m. Vieux mot. Dais, Pavillon.

Riches chapes

&

paUe avoient.

II a auffi éré employé dans b. fignification de

Drap monuaire.

Si otded;tns /"hierre un corps,

Er for le Paile par áehors

.Avoir une ejpt'e concht'e.

~orel

veut que ce mor en general fignifie Orap ,

tap13 • ou manteau ,

&

qu'il vienne du Larin

P

a/–

/i

vm,

Manteau.

PAlLLE.

f.

f.

L<TuJª" Jub!E, d<forg<, d< l'avo;-

PAI

nt, e¡nand

1!

ejlfoc.

A

e

AD.

Fa.

On appelle

Memser

padles

>

la

pelliculc dont le grainca immediatcmcm

~?ev:r

1

~~Í~u\fa l~¡l::c~~-

féparc rar le van ou le cu-

On dird·un Soldac

famaffin

qu'//

·zM

'il!l

P;id/e,

Loríqu'étant dans un bacaillon, il poíe fes

a;

mes

pour aller aux neceílicés de la n:icur:.: • ce qui lui

di:

permis ,

a

la charge qu'au premierconp de tam–

bour

il

viendra les reprendre,

&

fe remetu·e en

fon

polle.

Paille.

InégalitC, crev:iííe , diverfüé de coulcurs

qui

fe

trouve dans les Marcha{fücs ou pierres de

mi–

ne. On

die

auiE en padam

des

défauts des picrreries

qu'E//esont áes P1Ulles,

pourdice, qu'Qn

y

remar–

que une eípece d'obícurité oude nuée, qui empCchc

la

cominuitéde leur

Celar

~

ce

qui dirninue

beaucoup

de leur prix.

.

On

appelle

fur

Mcr

P1til!ts Je bittes,

de longues

chevillcs de fer qu'on met

i

la

tCce des bittes pour

tenir le cable íujet.

PA1lle.

C.

f.

ECl

auffi

un vicux

mot,

qui

ligni6c,

PoiIon.

GAráen11p~s,

átflin, fi1liere1

Temzilles, P11illes. cremallieru.

P A1LLE', •"•·adj. Tcrme de nlafon.

Jl

fe die des

faCccs,

p:rnx,

&

aucrcs pieccs bigarrées

de

diffecemes

couleurs.

D'lfrgent

a

lafafted'a:i:.Hr) patllt'd'or,

PAlLLETTE.

í.

f. On dir chés les Orfévre;,

Vn•

PAdiare

de íoudure. C'eíl un pecit morceau de fou–

dure mince prCt

a

placer

fu.t

l'ouvrage

a

fouder.

Voyez PAILLON.

p~~T~:f~ d:su~~~il~:J·o~~c~P~f~~:n:r¿i;[~e;;;d~~;

calfanc, lorfqu'on le

v~mcoucher

ou piier.

PAILLO.

f.

m. Terme de" Marine. On dit

Le PAill•

d'N7tt

Galere,

pour dire, L, _chambre otl l'on gardc

Je b1ícuit,

&

oU l'Ecrivain de

la

Ga

1

erc cll logé.

PAIL

LON.

(.

m.

Pecit morccau de mét;;il mince

&

allié,

dom lcsOrfévrcs fe íervem pour fouder.

P1111/on

eíl: auffi Une eípece de P:mier faitde pail–

le, proprci faire lever Ja pite,

&

:i

autres ufages.

PAIN.

(.

m. Le meitleur

&

le plus commun de tous '

les :.i.limens. ll fe fait de farine détrempée avec

(uf..

fiíamc quantité d'eau , bien pCcrie, convenable–

mem levéc,

&

cuite :i.u four

:i

feu moderé. On en

faic de froment, de íegle , d'orge, d'cípeamrc, d':i.-

~~f~ee

Íc

df~i~~~sÍro~~e~:,~o~ce~il:=~!;se/~~fl~~~-i:

&

:i.lors on l'appellc

Panis Jiliginúu,

Pain bl;;inc •

foit de farine oU il ya moilié de fon. Cene dernie–

re Corte de pain. , s'appclle

P1tnrs cibariHs

o~

SecNn–

J4rius,

Plllll b13 , pam de ménagc. le mc.1lleur cft

cclui qui ayam écé bien pCtri, eft levé con1me il

f.tuc , parce que le lev:Ün qui ellchaud

&

tenu , en

nyam confumé l'humidité le rend plus Jcger, ce qui

fait que la digeílion en en bien meillcure. Le con-

~t::~~sª~~:~d~~:~!~~~¡~:ilt~~f~~;~:l;r:Fla~

1

!:

il

eft malaiíé

:l

digerer ,

&

caufc de l'obllruélion

dans les veines. C'c:ft ce qui eft caufe que tous les

fc~:~ªf:~c ~:~~~~ ,~r~~~;n~~~ec:=~~:en~ ~~o~;~n;~~

lene une mfinité de crudnes. On fe fert du p:un ex-

~~~~ur;:ní~n~~;~~f~~ ~raj~af:~i ;d~~~~~~cbJ~~~

les reíolurifs, oU Galien le fait entrer

:l

l'exclulion

t~ b~::ac~ a~·¡~,~~C~rl~fJ~

1

~~~tr~;;~.(b~~:~~~,~~

dcnrs.

On appdle

Paind11 Roi,ou Pain des Prifonniers ,

le P

,1in

que donne le Roi pour la nourrirnre des

Prifonniers qui fom pauvres. G:'cft fur Je fond des