ou v
calcinéc :m fcu, on
la
calfc for-tmenu dans un mor ..
cicr; puis
écant
bi<:n piléc, on l:l
1~1Clc
avec de la
;i–
rc. de
la
poix-refinc. dom on
falt
comme.une
p:uc
qu'on manie,
&
qu'on l_avc dans de l'eau
bien
1~cu~.
Ce qui en fort le
prem1er
cfl: le plus bcau ,
&
11 d1-
minue de beauté cnfuicc jufqucs au gravicr qui
dl:
commc
le
marc.Ccnccoulcurfc confcrvc plusqu'an-_
cune aurre.
Elle::
fe dérrcmpc fur·
la
pallectc quand
on l'emploic avcc de l'huilc,& clic ne fe broie poim.
L'Oum:mcr
écoit
rrCs-rare
&
crCs-chcr,
avam qu'on
eUr
fsl1
le mayen de bien
mcmc
en poudre le lapis
hizuli , mais la maniere de le bien foire efl: prcfcn–
tc:mem aflCs communc. Les Peinrrcs om un
fcc1cr
pour connoicre quand il e(\: fallifié par un mClange
d'émail.
ouv
OUVERT ,
EJ\.TE.
adj.
Ol!i
n'eft pas frrmé. On
dit en
%~~1~~~~ gt~rr:ai¿;c::~"~;::~~~;~;~;tu;e¿~:~ fe:~~
~fr:~~~t~~~;~ifa~~t~~~t~~;h~,~~t~u~=\~;;.~·K;~~
bien fonifiée.
le
~;;~e~·~~ ~;c1;:~~~:~~?ef~it'e~;r':~a;;~:;~~
par l'envoid'écoffes, d'argent ou de reCcripnons, de·
~~~~eq~~~~
dernier compte de focieté en
a
écé feudé
OH'vtrt.
en termes de Blafon, fe die des Pones,
des Tours,
&
des
Ch:heaux.
7J
'11:::..11r
a
trois compas
ouver11d'or.
OUVERTURE.
(.
f.
Fmte,
troN, efpAct vuidt dam
ce
qui tfl continu, dan¡et
'f'"
tj}
plttn.
A.
e
A
o.
F
R·
Owvtrturt,
fe dit d'unc baye dans un mur, laquclle
fe
fait pour donnerdu JOUr, ou pour fervir de paíli–
ge.
On
appelle
Ouvtrt11rtd'1111tportt, d'1111tftnhrt,
Le vui<le qui
dl:
cnrre les piésdroits , ou ce qui for–
me le chaffisou tablean.
On appcllc en termes de guerre,
Owverturt de
~;;;~h:~ Íel;r~º;i~er~~~~~~:cucÍ:~~~:~r~:u~:ifcPf~~
par les affiegeans, afin d'allcr
:i
coUven jufques
au
c~Ó~~;~~Fi~ª~~ ~~~~:~~~~~:is.
Ouwrturt dt
TJ.t-
911frt civ1lt,
Les moyens fue
lefqucls
la
RequCte
civilc ell. fondée. On doit les rirer de la forme:
&
&
non pas du foncf.
Ouvtrturt de fief,
fe dic. quand
il
y
a
mmarion de Seigneur ou de VaílaI. On
cfü
:rníli
011vtrturt dtrachat.
C'cíl: lorfque le cas cíl: ar–
rivé oU te rachat eíl: dll au Scigneur.
OUVRAGE.
f.
m.
Otuvrt •et qui tfl produit par /'ou–
vritr
•
&
quirtjk aprt1
fon
rravad. JI jigni.fie auffi,
/11
ÍAfOn,
/~
trava1/ q11c ('011 empfoit .J fA1rt
OHVra~t.
A
e
A
o.
FR.
On appcllc dans la Mas-onnerie ,
Gros
~~:~/e~~Í,~~~x~~~~sf~~t~~;~~~~pisc,e::d:t!a~er~
valcmens...
&
toutes les efpcces
de
vomes
de:
fembla–
ble maciere,
3.
la d1fference des
Mc111uOuvr1tgts ,
qui fonc les platees de differenres eípcces, comme
1uyaux , fouches
&
manceaux de cheminécs, pan–
neaux de cloifons,
&
tomes faillics d'Architellure.
Les
Ouvragt1 dt flljetion,
font les Ouvragcscincrés,
nmpans, ou cercés par leurplan ou leur élevacion.
Le prix de ccux-1:1 augmcnre a proponion du déchet
~~t:~~tt:~tiere )
&
de la peine qlt'il y a
a
les bien
On appclle en termes d'Architcllure militaire,
Ü1JVrag~1
Ct111ron11IJ,
OU
.f
COHY0»1ft
1
des piCCCS avan-
~~~SCe~C~ts ~~n~ª~¿;~(é!d~r J:l~;
1
~r:iou::~&~~!:~
a1les qu1 tombem fur la conrrefcarpe
i
l'cndrott des
OUV
OUY
faces d"un bafüon , en fone qu'ils en fonrdéfcndus •
&
ptc:fencem du c&té de l:a campagne un baíl:ion
enncr entre dcux dcmi-bafl:ions done les faces
fe
rcgardent. Ces ouvragcs ont auJTi leursdcmi-lunes.
C'eíl: ainfi qn'en parle
M.
Fehbicn, qui :tJolue que
les
O¡tvragt1
J
cor11t,
ne different des Ouvrages
d
;~~~~n~~t~ J~::xn ~~n~~~~a.
0
oen;r;~~n~cenÍ-e~n
1
~1~b
1
1~~
:iiles rerminenc.
Les
Ouvragu
a
jcu
,
fonr
des faces
qui formcnr des angles renmms
&
fon:rns pour
fe
fü.nquer les unes dans les autres. On les :ippellt:
aucremenr
Rtdaws,
&
on donne le nom
d'Ouvragt
..i
ttnaillt
,
:l.
un dehors qui
a
moins de brgeur
qu¡
de longueur ,
&
done la tCce
dl:
formée par un
anglc rentr:mt
&
p:'lr
de~x
angles
foi
lans ,
ou p:'lr
<leux remrans
&
trois falilans. Les
Ouvrago e.'\:'tr–
rfrurs,
font cc:ux qui couvrem le corps de la place
du c&ré de la campa¡;ne. l es
Ravtlins
&
ft1 dem1-
IH11t1
, fonr de ce nombre. Ces ouvnges fe font ,
r.onfeulement pour couvrir une place, mais encare
~J::~ra~;:~;~~~ri~e::~~~; !i·':r~r:at~~~~c:~~i~~~
de la conuefcarpc
On appelle
Ouvrage1 dtpi'trrt de
rapport,Cenains
~:;;cª~~sc~n~~~ ~~~~:~:',d:Cf1r~i~: ~ªJ~~~~~;rf~~
:~~~
1
sb~g~~~,: ~~:::~ieff~~e~1
1
~~a~~~i;sn~ fcf~~tct~ d~Í-.
fein qu'on
a,
&
quand ils font bien joinu
&
bien
cimcnrés, Je Peintre qui
a
diípofé le fujcr, prend
du noir
~
&
marquo.ntles comours des figurc:savec
un pinceau, il obferve par des crairs
&
par des ha–
chUres les jours
&
lt:'i
ombres de
la
méme forre
que s'il ddlinoit Cur du pap1er. Enfuite le Sculpteur
grave avec un
cife:i.ucous les rrairs qui ont écé rra–
cés par le Peintre, aprCs quoi on remplir d'un au–
ne marbre ou d"un maíl:ic compofé de poix noire
,
&
d'amrc poix que l'on fait bouillir avec du noir
de rerre , rout ce que le cifc:m a grnvé.
~and
ce
~~~~al~ J:~r~f?~ue~n~e~ri~~~~d;~r':cnnK:~e&ul~
frotram avec de l'eau
&
du grais ou du cimenr pilé ,
~nª~~~e~~:u;i~1Ibie~eJicP~~~",~e~ ~~~e;:.~~eécgd~~~
ou rrois Cortes de mo.rbre, on a uouvé l'an d'cm–
bellir de differemcs figures, les pavés des E.glifes
&
desPalais.
Q UVRIGNE.
f.
m. Vieux mot. T r.ivail, l abeur. On
a.
dit auíli
Ou'Urtr,
pour, Travailler,
Ouvroütr,
pour, Boutique,
&
ÓNvrttur,
pour
~
Ouvrage.
J'a;
c~rgans
&
Labourt11r1
Ouvrllns
tn
divtrs ouvruur1.
OU VRIER,
1ERE.
adj. On ar.pelle
Jours ouwitrs
ou
Jour1 ouvrtlbles,
Ccux oU
11
eíl: permis d'ouvrir les
boutiques
&
de travaillt:r.
Ce
qu"on appelle
Chtvillt
ouvr~trt,
dans un c:i.r–
roílC, une groffc cheville
de
fer qui joint le ([ain
de devane
a
la Aéchc.
OUVROIR. f. m. On appelloir ainliautrefoisceque
nous appdlons aujourd'hui
Boutiq11ts.
Lieu féparé
oú des Ouvriers fom employés
:i
une méme e(pece
de rravail dans nn Arcenal , ou dans une Manu–
fallure.
0Hvroir.
(e die auffi d'une longue falle en
forme de
G~lerie,
ou des filies qui vivcnr dans
une communaucé s'a_ppliqucnc enfc:mblc
i
des ou--
vragcs
qui
leur conv1ennenr.
OUY
OUYE.
f. f.
Ce/11i des cinq fen1parlt'JNtfonrrfo1t
ft.1
fon<.
Ae
A
o.
FR.
l'air écanr frapé de
la
maniere rc–
quife pour prodnire le fon, ( Vo)'ez SON,
)
ce
mouvcment