OXY
rnouvcmcnr de l'air eft
rc:~U
dans l'anfrad"uoticé de
l"orcille cxcerne, d'o1\ il paílC dans l'oreillc inrcrne,
par un canal tonu
qui
eft crcufé dans l'os
pccreux
1ufqu'oi
la
membr:me du cambour qu'il
foit
mouvoir
&
par ce moycn
il
fe commumque
:i
l'air rcnfcrmé
dans la quaiffc du tambour, d'oU le mC:me mou-
~ae~~~~:~hº:~~C~~cla~~1~?~~1;;n~~uJ~m;1~~ng~o0nJ
ramcau du nerf acouílique en forme demcmbranc,
laquclle
écam fraepée
par le mouvement de J'air
interne, faic ce
qw
cíl: appcllé le fon. La vibration
de cene mcmbrane fe cominuam dans les eíprics
jufques au cervcau, donnc licua la perccprionqu'on
,¿b~=~J~s
0
"{;~e
5
~~~v~~c~ccs, ~~'~iv~~f:ª;:J~~;
· &
les
C~ts
ÍUrprcnans que J'on atcribue
i
la mufi–
que, s'cn cníuivem. Un fon lcnt
&
rcHché
cxci~c
b.
criftdíc,
la langucur,
&
les auttcs paffions fem–
. bfables,
&
les
pallions vives, celles que Ja joic. la
11ardicffe
&
l'amour, font c:iufées par le fon ten<lu
&
aigu. L'oüye cíl: blcílCc de troismanicrcs, par di–
minucion d:ms
la
durcté d'oreille , par abolirion dans
la
furdité,
&
pardépravation dans le rimcmem d'o–
reille, lorfqu'on s'imagine en'tendrc des fons qui
ne
font
pas effefufs.
Ou1e.
Partie de la téte des poiílOns, qui s'ouvre,
par oU ils emc:ndem
&
refpirent. Ce
fonc
comme
;e':Jeº~.~~rP;~!~!:~&r~d~~Ía~cc~rd~~~~Jo
1
~~ ~~;1~
par le rnoycn de
ces
oüycs qu'il rcjene l'eau..
JI
y
a des poiJfons qui lesomcouvcrccs ,& d'autr aé–
couverces.
Oup, eíl: auffi un cerme de Lurier , & fe die dc:s
euverrurcs qui font fur la cable de pluíieurs lníl:ru–
.- mcns de Muíique , commc des violons, des violes,
&.
de la harpe. Leur figure cíl: ditfercmc. C'eíl: par
ces c:ndroics: que fort le fon de ces lníl:rumens.
OXY
E>XYACANTHA. f.
f.
Arbre femblable au Poirier
fauvage, moindrc: toucefois, épineux
&
piquam.
~:~;:::n~rfr§e~~!:~~3
0
~e~1:y:~ ~J~~d~:~;f~c~~~
fe quanúté de racines qui fom profondcs en terrc. Si
J'on r.rend fesgrains enbreuvage,ou íion lesman–
ge , 1ls arrCtenc, & rcfferrent le cours du vcmre.
l is arrCtcnt auffi l'abond:mce du cours menflrual
des femmes. Sa racinc appliquéc rire hors du corps
toutes épines
&
autres trons-ons qui feroicm dcmcu-
~~~=~i~;aq~~a~i·m~~J~~~ªf~n~~c~~a~cérsn~~~ ~~~
xyac:imh:t, appellé
Btrberis
par les Arabcs, cíl: l'ar–
briffeau épincux qu'on nomme
Epi11e11i11ette ;
mais
~~~t
1
~tr:e!cc~bi~º~cq:Uep!~~rD;:~~~~:~,uic~~ªj~:~
qu'un tronc qui croit a la hautcur communc des
carbres,
&
dont l'écorce eíl
~pre,
écailleuíe , in–
égale, materiel1e ,
&
de couleur noirc , rirant fur le
roux,
&
qui d'ailleurs a des épines commc le pru–
nier, ne jetrant qu'une Íc:ulc épine
:i
la fois, qui eíl:
noirc
&
fc:rme.Cefi:ce qui foh queMatthiolc combac
cc~ce
opinion, en fuifant voir que l'Epincvinette n'a
po1r.t un funple tronc, mais qu'elle produicpluGeurs
rejerrons en fortant de rcrre, qui croiílamcomme
vcrgcs. n'ancignent jamais la h:iutcur dcsafbres;
que fon écorce en blanchc, liflCe
&
íi
déli6e, que
l~
frotmnt tant foic pCll :ivec un couce:iu ou une
p1crre , elle fe rompe ,
&
laiflC paroirre le bois jai:–
ne comme du fafran ,
&
qu'cnfin elle produit cha–
que fois rrois aiguillons plats , blancs
lk
frCles ,
provenam d'un mCme pié , en forte qu'ils rc:lfc:m-
Tome
//.
O XY
blc:nt
:l
une fourche
:i
rroio; fourchons. D\1illcurs ,
l'Oxyacantha eorre fon fruic gros comme cclm du
Myrte.
&
l'Epmevinetre a le lien en grnppe en ma–
niere de ra1Gns.
Ces
raifons
&
plufieurs :"tutres l'ob-
~~acunr~~ ~:;~ 1~~ep~~~:rnª;c~~c~
1
:n~~ ~~\~~~ºr~~~cf~
f.
in , qui
di:
un :"trbre d'une parfaite hauu:ur , dont
es branches fonc armées de cous cOcésde fortes
&
fermcs épines, & qui non fculemem a fon écorcc
3prc & Ccaillcufc , mais cncore fon fruit de lagroí–
feur des Myrtillcs, rouge. plcin, frClc, avec
un
noyau,
&
quelquefois pluíicurs au-dedans, ce qui
convientaux m:irquesque Diofcoridedonne de l'O–
xyacancha. Ce mor
e!t:
Grec
Cfu~-ui•h
,
de
m,,
Ai–
gu ,
&
de
;q•'• ,
Epine.
OXYCEDRE. f. m. Efpece de cedre moyen qui
~
les feuillcs femblablcs encieremenc
:m
genevre.
Elles fonc dures, piquantcs
&
aigues, d'oU il
a
été
J;~~llé
;¡;",,¡,., ,
de
;;~,
• Aigu ,
&
de"¡¡,,,, Ce-
OXYCRAT.
(.
m.
Remede facile
&:
prompt, com–
pofé d'une cueillerée de vinaigrc íur cinq ou
tix
fois
aucant d'c.a.u.
JI
ferc d. .a.doucir les ardcurs des infb.m–
marions,
&
:i
guerir
les
douleursquecauíe le rrop
de chaleur. Ce mot eft Grec
ot:.:,-w,
de
;;i.. ,
&
de
.:1..
,;"'~f",
Je mCle.
OXYGONE. f. m. Terme
de
Gcomcrrie.
11
(e
die
des triangles dont
les
trois angles fonc aigus. Trian–
gle Oxygone s'oppofc
3
criangle
Reflanglt
ou
.Am–
bljg011c.
Voyez ces mocs. Ce mor viem
du
Grec.
.;u, ,
Aigu •
&
de,,"';"', Angle.
OXYMEL.
f. m. Porion faite avec du vinaigre, de
l'eau
&
du miel.
JI
y en a de deux forres, l'Oxy–
mel fimple,
&
)'Oxymel compofé. Le limpie cft
diílingue , en foible, moyen
6!
forr. Le foible fe
fuit
avec une parrie de vinaigre , deux de miel, &
quauc: d
'e.au. On ne change ricn pour le moyc::n ,
ti
ce n'efi que l'on y mee une panie
&
demie de vinai–
grc,&pour le forc il fe fair avec une égale porrion de
miel
&
de vi.na.igre.
&
clcux foís auranc d'c:au. Sa.
~:~~ =~ !~c~tif,:~:~e~~:j{~I~r~ÍoÍ~~ec°d~s~~;¡~:;
m~~e:~xvf~1~c:ur~~,~~l~óuxey~~f ti~~:~
5
,fi~~if~
&
dérerge les humeurs craffcs , lemes
&
r.ituireuícs,
leve les obflrultions ,
&
donne la fuc1foé de cu–
cher & de rcfpircr. ll entre fepc ingrediens dans
l'Oxymel compofé , fans ycotnprendre ni le miel ni
le vinaigre, ís-avoir les cinq racincs apericives ma–
jcurcs, la graine de fenouil
&
celle d'aChe. Omre
qu'il incife
&
dércrge les humeurs craílCs
&
lemes
comme foit le limpie, il ouvre les obflruébons de la
rate, du foye
&
des rcins, poulfe dchors lcsordu–
res de la velftc , provoque l'urine ,
&
les femc:nccs.
Cemocefi Grec•t:t'•"'. dc fEu-> Vinaigre. &det'í>.1,
Miel.
O X YR R H O D1N U M.
f.
m. Sorte de Medica–
menc , oU l'on fait entrer trois partics d'lrnile ro–
fat, &.une quatriéme de vin:iigrc. On
y
aJoU.requel–
quefo1s des íuc.s, ou quelques eaux dillillées. Ce
mot cfi Grec
iiEw;;u,,.,,
de:Eu, Vin:iigre ,
&
de,:,.,,
Rofc. On fe Íert de ce Medic.amc11r pour en faite
une cmbrocation íur toutc la tCte,
&
quclquefois un
linimcnc pour l';ibdomen.
O X Y
SA
C CH AR U M. f. m. Sorte depocionfoi–
te
~e
vinaigre blanc, de fue de Grcnade
&
de fuere.
Selon Bauderon , il faur que le fuere
(e
fonde :iu
fue de grenades , puri6é au Soleil ,
&
paffé
:i
tra–
vers une chauCfe
!
hypocr.a.s
&
non en l'cau, parce
que l':iigreur du fue de grcnadcs efl moinsenneo11e
des panies fpcrm:itiques que le vinaigre. L'Oxy–
faccharum incife
la
pituite)
le:v~
les obJlruét:ions,
V