OUC OUL
ouc
O U CH E.
(.
f.
Vicux moc
Fran~ois
que
pluíieun
Provinces onc rerenu , pour figmfier une cene la–
bourable, clofe de foffés ou de hayc:s. En Latin
Ol–
ea , o/ch,a,
d'oU l'on a faic
Occart, Labo11rer.
OUE
O
U
E.
'f.
f.
Vieux moi. Oye.
f/oHs
r
en avez. pri.J par la mou'i;
11 doir
'litHirm11ngtr
de fou'i.
On appcllc aujourd'hui
d.
París la Rue aux Ours par
corruption au licu de dirc,
La
rNt
aux O
Hes.
Cene
rue écoic fameufe aurrcfois p:tr pluticurs
rOciffcrics ,
oll l'on vcndoic des
oyes.
O V E.
í.
m. Termc d'Architeél:ure. Ornemcnt caillé
~;n~~,~~ ~~r~~~rp~~ dee~~~~~1~~f;
1
~~1a~:':a:d
Ove,
quoiqu'il foic limpie
&
fans aucun orncmenr.
On appelle
Ovu
fiw,.onnt'1,
Ceux
:Jºi
paroilfcmen-
,
~~~ºtfo~~re~Lf~
1
;1;; X~º:!:rd¡e~c~.¿ftru::·q~~
I
o~~i~
gé
les Anciens
i
inrroduíre des dards
parmi les Oves,
pour funboli(er avec l'amour.
o
V
E
e,
OVOEC.
Prépoficion. Vieux mot. Avec. On
a
die
auíli
Oveq1te1.
Seignor
,
ffavez. FoHrt¡Hoi ]'Ai
mon
habit changil.
J'ai ltt'ovote[ame;orrtvois
""
C/ergil'.
O U E
R. Vieux
moc.
Oi.iir. On rrouve
Oiiant
pour
Oyant,
&
dans
le:
Reman de la Rofe.
BtaHx Ditx
,
d1]} 1/, q11i toHt poiitz.
,
S'i/ VOHJ plaifl, ma TtlfHtj}e •Üez..
OUEST.
f.
m.
'La parlit dH monde qui efl
au
Soltil
c0Hcha11t.
A e
A
o. F
R,.
11
lignifie auffi Je vem qu'il
fouffic: du cOté du Couchant,
&
qui efi: l'un des qua–
rre vents primirifs , éloignés entr'eux chacun de
qu:me-vingc-dix degrés. On appdle
011tfl-Nord-
0Hefl,
Le vem qui eíl entre le Nord
&
le Nord-
~)~~~~~cf;;;~-g;;~
s
~~~JJ~i ~~1~?~:¡l~~~~~
ue l'Oueíl:,
&
le Sud-Eíl:;
&
01ufl-911art dt Nord-
011eft,
Cclui qui en emre l'Oueíl:,
&
l'Ouell-Nord–
Oueíl: , parce qu'il en le quan de l'cípace enrre
l'Oudl
&
le Nord-Ouell ,
&
qu'il ell le plus
proehe de l'Ouell.
OVI
OVICULE.
(.
m. Pccir ove. Sclon Balde, c'eft l'a(..
tragale
L~fbien
de Virruvc.
JI
y
en a qui appCllenc
:lufli
Ov1cule
,
La moulure du chapiceau Jonique
&
du Compofüe. Elle cíl forr fouvem raillée de
ículpmre.
OUJLLE.
f.
f. Sene depotagequi cíl:fotfan(beur–
re avec differentes herbcs. On le fen quclquefoi¡
fur lc:.s bonne.!:
tab~es
dans les jours ma1grcs , :tfin
de fiure quelque d1verfüé. On appellc auffi
Oiilll~,
&
amremenc
Por po11rri
,
Un aíl3.i°fonncmcnr de
plufieurs viaodes eníemble. Ce mor vienr de l'E(..
pagnol
Olla,
qui lignifie, non feulemencun potde
recre ou
u.nemarmite
:i
faire cuice de
la
chair
6:
autre chofe, mais auffi le poc:ige.
OUL
OULE.
í.
m. C'eít un peciccharnier
a
tenir un derni·
cochon <lans le fe!.
O U L I C
~·
Terme de
Cha.rpcnre1~c.
On :tppclle
r~nom
a oulice1,
Ceux qui fom coupés tom q112r·
rément
&
Cn abouc auprC5 les parcmens du
bois:.,
OUR
pour revCtir aprCs coup quand l'ouvrage cA: fair.
Ces tenons
font
appellés auuemenc
Te11on1
a
tour–
nices.
OUR
OURAGAN.
C.
m.
TcmpCte horrible
&
trCs- vio–
lente. Elle fe forme par la comrariecé de plufieurs
vems , qui foufflam
ramOt d'un cOté
&
r:mtOt
d'un autre , élcvenr des Aots prodii?ieux
qui
fe
~rif~mles
unscomre lc:s amres.
C.esOuragansn'at–
nvo1encautrefois que de fept a
ns enícpt ans , mais
~:: ;¡e
0
~n~~~:~º~ha~~u:m~r:(d~~(!i{~~esn,t;~~~i~~I~
mem aux Iílcs Amilles daos l'Amerique.
~and ~
l'Ouragan doit vcnir,la mer d'ordinairc: deviem
tour
i
e.out' auffi unic qu'une glace. fans faire paroirre
·~~r~o1~;~~ ~?a~~e:~~~cnurr~i~ í~s;a~·~c~:r f:e~~¡c~~
toures pans d'éPais nuagcs, il s'enflammc:
&
s'en–
cr·ouvre de rous cOtés par d'ejfroyables éclairs
qui
durenr aCfés long-cems. Enfuire on emend de
fi
effroyables coups de tonnerre , que
b
recre
m:m–
ble en plufieurs endroits. L'impernolité avec la–
quelle le
vcm
fouffie,
dér~cine
les plus grands ar–
bres des forCcs, abbat erefque tOUteS
Jcs
maifons,
ruine tout ce
qui
paron fur
la
terre;
&
li
les hom-
;e~tqf~r~~:~:rv~~~c~
3
é~slcsd~mfo~1~h~: d7a;~rc~~n:
ils font en péril dºCtre
empon~s
par les venrs.
• Ce qu'il
y
a
de plus dangereux .' c'eít: qu'en vingt–
quan·e heures,
&
fouvenc en moms de cems , l'Ou–
ragan
qui
commence
a
l'Oueít: , parcoun tous les
rumbs de vcnc, ne laiífam ni rade ni havre
d.
l'a–
bri de fa fureur ;- de fone que taus les Navires qui
fonr pour lors
a
la cOce péri!ICm malheurc:ufemenc,
fans qu'aucun de ceux qui fom dedans fe pmflC
fauvec.
O U R A N O G R
4
P H 1E. f.
f.
La defcrip<ion
du ,
ciel. Ce moc ell Grec,
de~,.,~!,
Cicl,
&
de
~1,•fm,
Ecrire.
OURAQYE. f. m. les Medecins appellem :iinfi un
des quarre vaiílCaux umbilicaux. C'ell un can:il lonu
&
fans fangqui va du fond de la veílie Jufqu'aunom:_
bril. Le fcrcus rend fon urine par
l:J.
tam qu"il cíl:
dans le venere de la
me~e.
Ce moc eft Grec,
tÍ/"X•''
&
viem de ."',.,, Urine.
O URDIR. v. a.
Difpoftr lesfilspourfairt
llftoil~.AcAo.
fl\.
On arrange ces fils en long, pour
y
pallCr en–
fuice la treme.
Ourdir,
en termesde Vamer, ºfigni–
fie Tortiller l'ofier, le courner aurouc du maule du
ob-3;~;$so1R.
f.
m. Outil fur lequel les Fcrandiniers,
Rubaniers
&
Tiíferans meuem la foie ou le
fil
quand
ils ourdiCfem.
OURLER. v. a. Faice des ourlers
:l
du linge.
a
qucl–
que éroffe.
OURLET.
f.
m.
Le ,.tpli, lt
rtbordqH~
fonf111t
:.Ju
/in[,t
,
a
des
t'toffeJ dt faint OH dt
foie
>
fo1t po11rOY11t•
mtnt,
{ott
po11r emplcher qH'tl/n
ne
s'ejfilent.ficAo.
~~~x\C:S~~~:¡;t~~f,Pfi}~~~~~:~~~~~1~.
1
~71~¡(;r~~
~r~~e~:;~fe~;n~t;r~c~~~~~:~~~(;cSi
1
;c:;u~r~;~;
lévrc d'un chCncau
:i
bord , d'une cuverre de plomb
Ú~ ~~c:;?o~i;f.;;er~~~ha~i~e:~~:
1
~~r;~1~~;reg,.;;:~~
J'Ir:ilien
Orlo.
en?,~ ¡~~~~e;{~ ~f~.~~e~~~:~~~~l~xeJee~¡r~~~ord
qui
OURQUE. í.
f.
Gros poiífon de mer qui paílC entre les
monít:res marins , du Latin
Orclf.
O
U
R
S.
f. m. Animal fauvage couvcn d'une pcau