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ORM ORN

dit

qu'cn

Iralie on appc:lle les grancls Ormes

Attí–

ném1,quifont

les (euls

qui ne

s'engend~ent

po1nr

leur grainc,

8u·11 hrnt plamer) ceqm efl:conmure

Theophrafie, qui veuc que l'Orme ne

pone

au–

ctm fruir. Columella pré_ti:nd

111.L·~ne

q1.1"on

(e rror.n–

dire que l'Onne Amnéen íou ílenle. Ce

qui

fait

comber Pline,

pluficnrs

:meres dans

cene.

er–

rcur , c'ell

qu'il

pone bien pende

Sam:ir~,

qm efl:

la femence de

cec

arbre,

que 1nCme

en pone

r:iremenr. Sa graine eíl: c:i.chée dans les prenuers

boutons que l'Orme prodmr au Printems. de

fone

qu'on ne le planee prnais en graine; on

pren~

fc:ule.–

mcm des re1euons qui onc racine.

~:!.hen

dtt

qu'1l

fe;1~\~

;1~7{;;~1~~ugr:n~e:cfri:~e~~~;;~e~esío~~:nr~,~~

genccs

abficrfivcs.

ajoUte que fon écorce dl

ph1s amere

aíhingen~e

,_ ce q_ui

fo.

~end

propre , apphquée avc:c d

u vm

a1~rc,

a gucnr-

gracdle

mal faint M

'3.in.

L'écorce ve_ne

fraiche , aauíli

\•enu de f

oud

er & de guenr une

plail!,fi

º."

s'en bande comme l'on feroir d'un hnge,

ía

racme a mémeproprieté. On appdlc:

Ormeau,

~~~cric

Orme,

Ormo1e~

Un lieu planré d'Or-

0~~

A~~r~·bt~~c:~:a~~~ ?e~\1f~~rf~:rctgr~d~ p~;t

ges.

ORN

ORNE.

Arbre, dont l'écorce ell:

Ji(fe ,

épaiíle

rouíl:l.cre.

racineQv:rnt dans

cerre.

que\-uns fonr venir ce mor de

:,u,

Momagne,

caufc: qu'il fe plait dans les montagnes

dans les

forCu.

ORNEi\llENT.

Parure, embelliffem<11t, ce

'}Hi

orne, ce qm fart

orner.

AcAD. FR.

Vicruve ap–

pelle

Ornemens,

dans l'Architeél:ui:c: ,l'Archirrave,

Ja.

Frifc: &b.Cornichedech:iqueOrdre,

M. Fc:–

libicn die que lesOrnemens

q~'on

raillc ordinairc–

mc:m fur

les

moulures

fur tons les :meres mem–

bres de l'Archirc:ll:ure, font des fcuilles refcndues,

fc:uille d'eau, c:maux, rais de: creur, rub:ms cor–

cillésave:

baguenes dedans

fans

bagucm:s, oves,

chapelers de pluficurs forces , godrons , guilochis ,

pofics, entrc:las , rreílt:s , écailles , feflons, rain–

feaux, rofes , ffeurons,

plufieurs autres chafes

qu'on y mCle, foivanc les heme:

les places que

~~nr;/~~{ ~~eÍ~n~~~t:~:.o;.u·r~?11~PK~r

~c0;::7;l:;

desmoulures , comme les janes , les coquilles,

les feuilles d'c:au

de refend. Il

d'aucres

qu'on nomme

Ornemen1en

creu.'I:,

comme les rais

de ca:ur canaux

oves. Ceux - H

font

fouillés

d:ms les moulures. Pourccuxqui fervcnc d. décorer

les fonr:tinc:s

les granes, on les aepelle

Or11muit1

mar1~ime1.

Ce foneles

gla~ons ,

mafques, poiílOns,

coqmllages &aucres.

ORNITHOGALE. f.

Perite rige blanche, rcndre

h:iuce d'un pié

demi , qui pouílC :i

cime

troison qu:itre rejectons d'oU

fort~nt

fes ffeurs. El-

• les font verccs au dchors,

deviennenr blnnches

(~;:~~e~~~f

s~f1~~ic~~!~;~~~t:,:~~~~o~~,c:u~c:d~~

chiqncté. Ses r.:cinc:s font comme nn oi.gnon, ran–

nées en leut écorce , & ont une chair bl::inche

~~~1:~t~ri!~~~/~:r :~n~~~ ~q::~~r~~;s~o~~ ~e~

hcrbe,

OLI

bien en amomne ou en hiver lorfqu'on

bbourc la ccrre. On les mange crucs

cuicc:s ,

les pourcc:amc en fonr fon friands , de force qu'ils

fonr (aics d. les trouvcr avcc le grouin. Cette plante

Tome JI.

ORO

145

s'appelle a.uíli

Churle,

les Grecs lui om donné_ lc:

nom

•1u3'0•,11c>..••,

de:

f¡m,

Oi(c:au,

~;.&>.•

La1r,

2 caufe que quand

fes

ffeurs s'épanouiílenr, elles

femblenc~m:

de coulcur de laic, comme fom les

a:ufs des poules

des oífe:lux.

ORO

óRÜBA'NCHE.

{.Planee qui ne jerrc qu'une

rige

fons feuillc:s de mCme que les afperges. Cene rige

efl:

haute d'un pié

demi,

quelquefois plus,

rougdrre, ,·eluc , rcndre

gr.:iffe. Sa ffeur eíl:

bbnchicre,

fon

de: perites boules qui font c:n-

{~~;~~u:inladc~¡~~ ~e~~~~:ic~~ é;~~~~c:~1~ed~~~1~c~ºi~

uge commcnce d. Aétrir. Elle croit non feulcmenc

enrre les legnmes. mais auffi entre les blés ,

c~an

vre~

, Jins

mCme le long des grands chemms

l'ombre des haics. Quelquc:s-uns 1'1ppdlcnr

~eue

de L1on

•

d':tucres

HerbedeTaureaH,:i

caufequc

les V:J.chc:s enrrcnt en ch:J.lcur apri:s

avoir man,

~~:

EJ!~1~ ,pr;¡,~eé~:~~:·~rf~;;nc~l~,l~er~ª.u~~i;l~

lé en Grec

;~,;·"·

O RP

ORf>HIE. f. m. Sonc

poiífon qui (e rrouve

a.nx

Anrilles,

qui efl: aílCs

femb~a.ble

:i celui que

l'on

:tppelle

Aig1:ill~

demer.

fe Jenc quelqucfois

~~m~ ¡f\'.~;c::n~~~:~;ef~:\~e~~c:f~~ ~~~1~f1~~

Je pc:rceroir dep:trc en pare.

chair eít de crts-bo11

gollr, pourvtiqu'il n'air p:ts mangé de Mancenille,

ce que l'on connoir, enlui voyant les dents b!an–

ches. Si elles font aucrcmenr,

eít forr dangereux

d'cn manger.

ORPIMENT. f. m, Mineral j:mne rirnm fur le brun,

arpe

lié

par les Latins

uri

pigrmntum.

DiOfcoride

d1r que: l'Oreimenr

S:mdaraque croiífenr cu

une mCmc mine,

qt~e

l'Orpimcnr efl: crouceux

de couleuf d'or, qu'1l n'a :mcun rflélange d'au–

cre mariere,

qu'il fe Fond commc par éc:iillcs.

11 ajollce qu'íl

en a une autre eípece, moins pure,

de cauleur plus rouge •

qui

en perirs mor–

ceaux en fornlC de gland. L'Oreimenr ert aílrin–

genc

corrofif,

appliqué il fo1tVenirdcs cícar–

res avcc un brlUemc:m

une mordicarion violen–

te. 11

refout les excrefcences de la chair ,

foit

tomber le poi!. Sclon M:mhiole l'Orpimenr

Sanda.r:1.9ue fonr un

m~me

genre de médica.mer..t

ne difforenr qu'en ce que

S:indaraque étam

parfaitement cmrc d:ws les veines de la terre , cíl:

plus fubcilc

plus .rovge. 11 allegue pour prom·er

qu'cllc n'efl :iurre chofe qu'un Orpimcm plus cuir,

que:

on brlilc l'Orpimehr :iu feu·de charbon dans

un por de ce:rre oude vc:rre , il prenden forc peu de

ren~s

une couleur rouge

enfbmmée ni plus ni

moms que l:i Sandataque.

~clque.s-uns

!ni don-

. nene ::1.lors le nom

d'Orpin roHge.

L'on s'en ferr en

Pei~mre.

mais raremem,

caufequ'il ric:nr de l'ar–

femc,

que c'c:fl:

mCme ma.tiere , :iceque difem

plufic:ms.

~and

on fe ferc de l'Orpin daos

l:t

Pein..

turc , on l'cmploiecalcinC

fans Ccre Calciné. Pour

le calciner, on le mer au feu dans une boCce de

!~r~a1~in~~~~~ne~

~,~~~:ybe~~c.h1; r~:1~f:

~~et~~~

morcellc:, de fone qu'ildl forr cbngcrc:ux de

s·e~

fervir. L'Edir de

1681.

prefcrit la vence

l'ufoae

qu'on peuc Ílire de

l'Órp~mcnr

arfenic

te~-

g¡J,