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14 0

O R D

rcmarqucrqu"ordinairemcnt e? Gcomctrie, 9uand

~~·;~~~:~::11eº1:~~~~~d;~;~;~:~~~:1~~~ft-~~

dirc • de Ja parue tenmnc:e par le

d13mccre

&

la.

courbe.

O RDONNER. v. a. Jlanbcr, mcure en ordra. D:ms

les

anc1ens

Romans,

Eflre ordonnf',

fe prcnd pour.

Erre armé , ¿quipé, prCt

:l

combame , cornmc ,

!!l.!Ja•id le Che111tlter fut

ordonnf,

it

frappa des

effe–

rons,

&

co11r11t encontrt;

&

fclon cem:: figmfica–

tion, on

lit

dans Guy de Warvich,

JI

commAndA

•rdo1mtr fes f4uco111

,

pour fo7 aller deporter

&

ef–

bAtre

.t

la rivfrre'

c'c:ft a.dirc' Equipper pour le

vol.

Ordonner

a aulli figndié , Eqwpper quelqu'un

d'habits ou amrc

équipage ,

comme en. ces cxem–

ples,

11ordonna le

nou'VtlfH

Che1Mlier;

&

L'~pou.~

dpromis vfor

&ordrmntrl'fpo»fifdon

fa

q11abU'(fr

ejlAr.

-ORDOYE.R.

v. a. Vieuxmor. S:ilir,

Tropgra11áepri–

~autl"

&

accoinUance d'/Jommes engendre d¡ffiime,

&

ordo7e /4re11ommFe des femmes trts-honnites.

O RORE..

(.

m.

Terme d'Archlreét:ure. Regle pourla

proporcion des

colomne~

&

pour la figure de ccnai–

ncs parciesqui leur conv1ennem, fclon les propor-

cio~s:~ff~i~~~rJ;~lld~

:r:hitelture. dont le Tof-

can, qn.i e(l

lc

plns f'imple

&

le plus dépourvil d'or–

ncmc:ns ,

c:íl

le premier.

Il

a

pris fon origine dans

la. Tofcane; ce qui lui

a

donné le nom de

Tofcan.

Cerordre eíl:

(i

groílier , qu'on le mer rarcmem en

ufage,

ti

ce n'dl pour quelque Uirimenr ruíl:ique,

oU

il n'eít befoin que d'un feul Ordrc , ou pour un

grand édifice , rcl qu'eíl: un amplmhd.rre. Sa co–

lomne avec

fa

bafe

&

fon chapireau , a d'ordinairo

~~ ~:~.r~; ~~~~ 1~i~~~~edi:i~~~rl~nn~~:~r~= r:~

diametre. Le piedellal el\: fon limpie

6'

n"a qu'un

module de h01mc:ur.

L'Ordre Doriqsu

eíl: le fc:cond,

&

a été inventé

h:~r~csd~h~i~~¡;Jeer~~~ ~ ~r~c~i·t~~~~!~:~~ ~;:

nemem dans

fon

chlpiteau ni dans

fa.

_bafe. L'Af–

tra~ale

&

la ceimure qui fonr a.u deílous du cha–

pirea.u , qui a de haureur un demi diametre, fonc

parrie du.fuíl: de certe mCme colomne.

Le troiliémeordre eít

l'lonique.

qui tire fon nom

de l'lonic, Province d'Alic. Lorfqu'on l'invema

~

fa

cólomne n'avoit que huit modules de haut ,

mais les Anciens le voula.m rcndre plus agrea.–

ble que l'Ordre Dorique, augmentcrent la hauteur

des colomnes,

&

y ajoUrercnt une bafe qui n'éroir

reo~n~J.;~e:~~ l~a::f~ee~e~r~~Ute~~~f~~~¿C~~VJ~

la colomne prifc en has. Leur picdcíl:al a de hauc

deux diamecrcs

&

deux ciers ou enviran. Le cha–

piteau

cll

principa.lement compofé de volutes qui le

rendcnrd1fferenc de rous les aurrcs Ordres. Les co–

lomnes Ioniques fom canneléesd'ordrnairede vingr.. '

quatre cannelures.

L'Ordre Cormthien

cíl:

le quatrié:me. C'eíl le plus

~~!ic~~~~~ch~~s,r~~~eéc~\t~~ ~~:~;c~u! A~~;~7~1~~

Ses colomnes avec lcurs ba(es

&

le chapire:m onr

ordinairemem d1x diametres.

Ce

chapiccau eílorné

de deux rangs de feuilles

&

de huir volutes qui c:n

folltienncnc le railloir.

Les Romaíns ont ajoí'né

d.

ces quatre Ordres

l'Ordre Compofite,

:appdlé ainli , parce que fon cha·

P.ire:a.~

ell: compoíé de deux

r.m~s

de feuilles du Co·

nnc~1en

&

des voluces de l'fomqne. On rienr

qu"ils

;~i!·

1

~

1

;~~;;Í~~~r~~:ªL~sc'!:~~A;:~~~~~;:;P;fi~~éº~~

ORE

d'ordinaire dix diametres de haut ,c:omme le Co ...

rimh1en , auquel on le fair femblable dans comes

les mefures

&;

dansrous lcsmcmbres,

:l

l'excep1ion

du chapireau qui n'a que quarre volures. Ce5 volu–

ceso.ccupenc tour i'efpacc que rcmpliílenc dans

le

C.ormduen les volutes

&

les caLtlicoles.

c;>n~ppelle.Ordr~

Compofl",

Tourc compofüion

arb1~ra1re

,

qm

dt

d1fference de celles qu'ont reglées

~C:e~;fl%~~r~sfrq~~~~f~~n~~·e~~~~d!~q~~;;~~~

des boíl"ages.

&

l'Ordre AJtiqut,

Un J?otic Ordre

de pilafi::es de

la.

plus, courte propornon • ayant

~~~~:~~~h;,;;~~i:ra~~;fi~~[fi~~c;;1

1

~r~~t"a~~s~~

gures de ?emmes a r.1. placedes colomnes ;

&

Ordr1

~.~f!i::;si~~Ía:~~ª~~~~:~ee~~~~~~~: ~~l~:~~~

cer l'emablement-

11

y a encorc un

Ordre Gorh1q11e

&

un

Ordre Fr1tnfoi1.

Le premicr eíl celui qui s'é–

loigne- rellement des proponions

&

des ornemens

anaques , qu'il

a

fes colomncs ou rrop mallives en

m:m1ercs de piliers, ou auffi menues que des rer..

ches,

avec des ch.1pireaux fans mefures, tailles de

fcuilles d'achante cpineufes , de choux, de char–

dons

&

a.utres.

L'Ordre Fr11nf•1s

compo<é d'atrri–

burs qui conviennenc

:l.

la Na.tion Frn.nsoife, com–

i:ie fleurs .de

l~s

&

cCccs de coq.

U

y

a des propor..

nons Connrh1cnnes.

O R E

ORE.

C.

f.

Vicux mot.

Heur~.

e.Ains1'tn plfrt enmoltpetitá'orr.,.

QREBISTES.

C<m.

Heretique5 qui s':macherent auW'

~~~~~r~e~~l?¡~~:e:C:. ~st~!tot:~;~~:r~~sd~~s

8

k;

tourmens les PrCtres Orchodoxes qui tomboienc

~:~e ~~ut¡~:;1;l~"¡"1;~fo

1

~~~~f~~r~~

1

~!i~:~b~íl~~~l~

appdloient le Mom d'Oreb.

OltlilLLE.

f.

f. Panic ca.rrilagineufe, füuée

Íur

l'o'

des temples ,

&

qui n'eít pas roil1ours d'éga!e grnn–

denr dans rous les fujers humains , ni dans les ani-

ci1~~~ :~u:::~::i~~i:e; foªr~~~ ~~íl:qe~~\~~~sdÍuj~~:r~

ply qui fe cominne jníqu'.l. Ja partie fuperieure

&:

americure ,

&

il eíl: tout uni ame aurrc5.

11 di:

re–

couvcrc de la peau qui couvre exte1ieurc:ment le

corps ,

&

d'unc .membrane rrCs-mince

qui

lui

di:

fon

adhcrence,

M.

Drouin , Ma.Ítre Chirurgien de

l'HOpital general,

q~ü

a fair une doét:e defcriprion

de l'oreille, dit qu'il avoit crU jufques

:i

preíent,ainfi

que bien

d'aurres~que

cerce parcieavoit des m.1fcles,

mais qu'ayanr bien examiné

la

chofe fur divers

fo–

jecs humains, il a reconnu , qu'il

éroic

combé dans

~f~~;at;~~~rl~~Ícfcr~~al~~r~~ftº~~~~v~~~~~~~!~~~~

le eíl couvc:rre de la mCme peau qui couvre tout le

corps ,

&

il

y

a

un pcritduver,

&

quelque

s poi

ls .

avec quanciré de glandes liruées prefque

d.ms

le

fond, qui 6\cre la mariere jaune qui fe tro

uve da

ns

cene cavicé. la c:1.viré exrerieure de l'oreille qu'on

appelle

Co111711e

,

eíl en parrie oílCufe,

&

cn'partic

canilagincnfc:. la carcilagineufe eít bien plus confi·

derable dans les enf.tns que l'oílénfe , cclle-ci

n',1yanrque deux ligncsde largeur,

&

cclle-hi qua.–

ere ou c1nq. Elles s'engrenem enfemble de re\lc

maniere qu'on ne fsnuroit prcfque

les

feparer. Cec–

ee c:1.v1té n'efl.pas droire

,&

fe

comoumcde basen

h:iuc ,

&

de dc:rriere en devane,

&

cnfuire de haur

en ba.s. Cela ect caufe que l...on a peine

i

rirer

Jc¡: