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13tl

O R

u·Cs-nnis , que

la

rcrrc fixc faline

y

cll en petitc

quanriré, qu'il

y

a beaucoup de

foufr~

&

de

me~curc rrCs-purs ,

&

que tous ces pnnc1pes fonr hes

enfemblc: par un ncrud trCs-étroir, qui rcnd

l'orin–

dcftruébbJc. Cela éranr, il ne pcur Crrc d'aucun

ufagc dans la Mcdccinc,

&

fi

quelques-uns ajoú–

ccnc des feuillcs d'or

a

lcurs remedes ) ils ne les

rcndcnc pas mcillcurs ,

&

fom Ículemcnt qu'ils

col1rcncplus cher.

~1:mrd.

l'Alchymie. il n'y

,PCut

ene non plusd'unc grande utiliré , puiíque la pterre

~~i:~o~h~e;~~~

0

p~~c

1

~mJ~¡~é;

1

~~cch:Y~::1cc~a~~;l;~

racine de ce metal. Les

1einmrcs

d'or ne fonc

9ue

::

dé;~r~~~ri~~fcesr~~~~ll;~t~~sc~~;

5

p~~v~!~~r:crc:~

duircs aiíemcnt cnCr.Paracclfedemande dcux con–

dirions dans ces rcinmrcs, l'une qne l'Or foir

fi

bh

n

vol:uilifé que jamais on n'cn puilIC faire

la

re–

duél:ion,

&

l'autrc qu':tprCs l:ivoir ainli vohuilifé

~~;c,nceh~~r~~~~o~~J'f~~;I~ffife~c !'::~~~r~c1íl~i~

1

~

drc:

l'Or veriublemem &.radicalement, il en

faut

d'infipides;

&

quoique plufieurs difent qu'il n'en

efi- pas, l'opinion contraire paroir

la

p'us vr:ii-íem–

blable. Meyer aílUre

q~1e

les Ameriquains om

un menfi-rue infipide, qua ramollic l'Or de tel!e

for–

re qu·on le manie comme de

la

cire, ce

qut

faic

qu'on

y

ench1ffe des pierreries commc on vem. Si

l'on en croir L:turenbergius,

il

a vU l'Or (e fondre

dans une eau infipide , comme

la

gl:icc

(e

fond

d:msde l'eau chaudc. Ercmullcrditde

memc,

qu'il

a

vi1 ditTOudre de l'Or:i un Chymiíl:e en lix heures

de: rems, en une liqueur rrC:>-rouge, par le moyen

d'nne eau blanch:irre

&

ir.fipide. Les diffolucions

vulgaires de l'Or dans ton meníl:rue corrolif n'onc

poinr de ÍUi=cCs

ti

on

n'y

:'ljoUce du

(el

commun.

L'or

&

!'argent qu'on fair

fonchc:

enfemble , s·u–

nillCu

fi

inrimementqu'il n'y a point d'union plus

force; ils

n~

lailfenr pas de fe feparer facilemcnt

lorfqu'on diffout cene maffC dans l'eau forre ou dans

l'eau regale. La premierc diffout l':ugenr

&

l:uílC

l'or.

&

!'aune

fair

le comraire, c'eft-i-dLCe, qu'cl–

le dilíour l'or,

&

laiíle l'argenr.

Onappelle

Or

fHlmh11mt.

de l'or calciné. On

faic ccuc calcinarion

en

diífo'vanr l'ord:tns de l'eau

regale, :iprCs quoi on précipice

l.l

diífolu·ion avee

de l'huilc de rame par défa1llancc •

&

on édulco–

re enfuite

b.

poudre précipitée.

11

fouc obfcrver

deux chofcs dans cecee opcrarion

, l'nnc: de diílOu–

dre l'or d:ms de l'eau regale préparéc ª''Ce le fel

ar–

moniac,

&

l'autre, de ne verfcr que ce qu'il fauc

d'huile de tame pour précipiter l'or, puiíqu'on n·en

peut vcríer rrop

fans

décruirc

la

vc1

tu

fo!minance,

qui

conriítc: d:ms le combac du foufrc de l'or avcc

les fels :tlcalis. La poudre de l'Or fulmina

ne

eíl:.la–

xative, fi on l

1

prend avanc qu'elle aic écé édulco–

réc ,

&

c·en l'é<lu

1

coracion qui la

faic

devenir

fo–

dorifique. L'Or fu!minanr cft un bon carminatif

conrrc les vencs dc:s enf:tncs

&

des adulces,

&

on

lui

01e

fa

vcnu fulminante :tvec les acidcs , for-rouc

avcc l'efprit de fel

&

de foufre. L'Or ne fe fublimc

poinr de lui méme ,

&

pour en fairc

la

fublimacion,

~~~u~d~(f.:i~!~i~.rcl~~f;;t~b;r~a~~~u~é~;e~ir~~

en'eve :rnffi t·or

&

le fel armoniac le fublime en

forme de ffeurs qu'on remC\c avec de l'or xour en

::~~Í·~; r~~~ f.~~;;¡~i~

1

f~t~t:·e~~:eª~~~rr~U~~l~~I~~

nue de peu de perfonnes.

fen~·lcTp~~:~:re:;;~o:~ )~;~~~~~!ª~~; i~ia~~?.r~Í

faru d'or

A

la calam11e

d'a~11r

,

fim(e dt larmts

ORA O R B

J'11rge11t.

Les Graveurs marqucnt l'Or p.:1.r un nom–

bre in.fini de pems pomts.

ORA

ORAILLE.

(.

f.

Vieux ruoc.

Oréc , le

bord d'un

bo1s.

ORAL ,

ALE.

adJ. O!i'on expoíc:

de

bouche. Ce

moc Íc die de la

101

des fsavans Rabbms

Jmfs,Lai

or4/e,

parce qu'ellc)'cníc:1g.no1tfeulcmencdc bou–

che

&

par cradinon; du Latin

0 ;.

aro,

Bouche.

ORANGE.

(.

f.

Frmt de l'Orangcr , arbre roUJours

vea,

qui a fes feuilles largcs·

&

approchames

de

cclles du laurier. Elles

fonr

groílh , liílCes , odo–

ranccs

&

poinmes au bour. L<;.> Ornnger.)

Jettcnr

des

branches fouplcs

&

min..:es , donr l'écor<;: ell de

coulcur vene

b!.

nch5.rre. Leur Aeur eíl: bl:mche

&

d'unc odeur exrrémementagrcfob'c; :tuffi sen (err–

ondans les parfums.

On

en tire une eau

fort

cor–

diale,

&

qui s'emp!oie u·CH1tilernent centre:

les

ficvrcs pcft1lc: ciellcs. Cettc can donnée en breu–

vage au potds de

Ít'<

onces , provoque une

ft

fone

~h:~~~si~·.~~~:;.:.

1

c ¿~~Ub~~~~~f~c

3

~a;~~~;e~~sp~t

que aux proprictés

&

q1ulités des cirrons. Elles

font '

pourtant plus perites

&

plu~

rondes,

&

de coulellr

d'or

q~1and ~!les

font

mU.res. Elles fonc

auffi

plus

remphes de

JUS ,

m:us

ce

JUS

ne íc frouve pas le mC:–

me dans toutes , les unCs éram, :ügrcs ,

les aurres

douces,

&

d'a.urres. vincl1Ícs. Leur écorcc

dl:

plus

amere

&

plus ep:uíle que ceHc des Lunons.

Lene

écorce eíl: bonnc

i

ouvrir

&

préparer

la

picuice.

Elle

cfi bonne auffipour l'cíl:om e me les vers audi-hien

que leur fcmencc,

&

d1fcucc !es venroficés. Les La–

ti?s

~ppellcm

les O tanges

.AurA11t1A,

comme

qui

d1roa

M"la a11rea,

Pommcsd'or.

ORATOIRE.

C.

m.

Petlf /,eu d11n1

Hne m1tJfon

dejhn(e

po11r prier

Dun.

Ae

A

o.

~R-

On

:1

commencé

:i

ap–

pellcr

Orata1rn

,

les pt:mes

Ch

ipelles jointes aux

Monaílcres, oU les Moines f.:ufo¡enr ieurs pnercs

avanc qu'1ls cuffent des Eghfes. Ce mor a

paílC

.Je–

puis aux amels

ou ch

apel es qui ctotenc d.ms les

m:11fons panicu'

ic.es.

Or11ta1re.

Congreg:ttion de PrCttcS du Clerné,

que

foim

Philippc de Ne ti érablic

:i

Rome,

&

d~nt

le Pape Grcgoire XIII. :1pprouva l'ér:tb!iffemenr en

1575.

Les Confl.icucions en furent co) firmécs en

1612.

par Paul JI. Cene Congregarion:tproduic de

grands Perfonnages, dl1 nombre dtfquellcs

ctt

le

¡eª~!~~;!sª:~o:r~u~~e

1

~ ~1~e~·~~c:~~::e?i~~1lr~;a~~~~

appelle

Orata1re de

JEs\IS. Le Cardinal de Pcrulle

en

fur

le Fondareur,

&

le Pape Paul V. l';ipprouva

en

161

3· Elle s'eíl excrémcmem éteodue, en forre

que lc:s PrCtres de l'Oracoire onr plus de foixantc

Ma1íons en France.

L:t

fin qu'ils fe

fonr

principalc-

;o~~f;~~~~é~c's :,,é;~:;;~~~rf: a~~~q~1:\~cu~~~

de

J E

sus-CH

1\

1s T

&

de la V1crge. lis inftrui-

~~r~l;:~ iªi1~~:~~~sc1~r:r~~u;~u?~~~i1if~ ~:;ªk~

Seminaires.

O RB

ORBATEUR.

f.

m. Mor qui a éré dir auuefois pour

Batrcur d'or. Arrifonqui

i

force de coups de mar-

~:ªfo;r:~~1~ii1'1~r ~~d:~td~~f~~!:!;: c1f~:1ir;;rrr~~~N~~

liées . dom les Doreurs , Pcmtres

&

:turres fe fer ...

O;~~~ f.º:.d~r~:;s

íphcrique .qui efr conrenu fous