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[

22 I

]

l'agiotage est sur sa fin : dangereuse erreur

que la

banque de Paris voudroit accréditer

!

Non, l'agiotage n'est point dét.ruit.

Ii

tient

a

de

profondes racines'

a

des habitudes invé–

térées '

a

des intérets

adro~tement

voilés

et

défondus par des pnissances auxiliaires '

a

un

ar t

qui s'est

perfectionné

plus que tout autre,

'

d'

.

'

\

et qu on ne

etrmra qu en attaquant un, a un

tous ces nombreux moyens

H.

,, Si les -administrateurs de la ca.isse d'es–

compte n'ont que dé honhes intentions, com–

ment ne voyent-ils

pas

qu'infidele dans ·

un

. point si grave' la caisse donne carriere

a

tous

les

soupc;ons, et qu'il en peut résulter pour

elle

et

pour eux-memes des · événemens , sans

comparaison ·plus füchewx qtte tous les

sacri~'

fices

qu'elle doit faire dans les conjonctures

diffiáles

>~.

J

. »

Lorsqu'une banque, dont les profits résul–

rent de

la

confiance

a

laquelle

le

public est

moralement contraint, aussi-tüt que ses billets

sont répandus en

~bondance;

lors ,

dis

-je ,

qu'une telle banque trompe

c.ette

confiance,

ses

administrateurs pensent-ils

qtCil

en

est ele

cet

éveneme'nt

comme de

la

faillite

d'un

sim....

ple marc.hand? Pensent - ils que

Ieur- ·íinpré..:.

voyance ne soit qu'une

faute légere

aux yeux