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l'agiotage est sur sa fin : dangereuse erreur
que la
banque de Paris voudroit accréditer
!
Non, l'agiotage n'est point dét.ruit.
Ii
tient
a
de
profondes racines'
a
des habitudes invé–
térées '
a
des intérets
adro~tement
voilés
et
défondus par des pnissances auxiliaires '
a
un
ar t
qui s'est
perfectionné
plus que tout autre,
'
d'
.
'
\
et qu on ne
etrmra qu en attaquant un, a un
tous ces nombreux moyens
H.
,, Si les -administrateurs de la ca.isse d'es–
compte n'ont que dé honhes intentions, com–
ment ne voyent-ils
pas
qu'infidele dans ·
un
. point si grave' la caisse donne carriere
a
tous
les
soupc;ons, et qu'il en peut résulter pour
elle
et
pour eux-memes des · événemens , sans
comparaison ·plus füchewx qtte tous les
sacri~'
fices
qu'elle doit faire dans les conjonctures
diffiáles
>~.
J
. »
Lorsqu'une banque, dont les profits résul–
rent de
la
confiance
a
laquelle
le
public est
moralement contraint, aussi-tüt que ses billets
sont répandus en
~bondance;
lors ,
dis
-je ,
qu'une telle banque trompe
c.ette
confiance,
ses
administrateurs pensent-ils
qtCil
en
est ele
cet
éveneme'nt
comme de
la
faillite
d'un
sim....
ple marc.hand? Pensent - ils que
Ieur- ·íinpré..:.
voyance ne soit qu'une
faute légere
aux yeux