Previous Page  232 / 532 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 232 / 532 Next Page
Page Background

( 224 )

une démence; et si le titre de

national

n'em–

porte

pas

la garantie de la nation , que signi–

fiera-t-il? D¿ployerons-nous toujours des en-

1seignes du charlatanisme

~~

?

~>

Peut-etre aurons-nous

be~oin·

d'une

~aisse

nationale;

neut - etre

l'industrie des. banaues

l

J.

. sagement réglées, conviendra-t-elle pour un

peu de tems

a

l'~dminis,tration

de nos 'finan–

ces ; mais gardons-rious des pieges. de l'interet

particulfer;

cr~ignons ··

cette longue habitude

'

1

ele

la capitale, de ch€rcher dans les besoins

de l'Etat des occasions de fortune. ·t .e c.rédit,

résultant désormais des volontés

'nationale~ ~

n'a nul besoin d'appui étranger; que le com-

. merC'e

ait

autant de banques qu

1

il voudra., leur

concurrence lui sera ' toujours utile ;· mais une

bantjue nationale, tme banque qui prétendroit

dans ses opéradons'

et'.te

tout-a-la-fois

l'app~Ii

du ,commerce et celui de l'Etat, ne ptésente

que des dangers ; 'ce-luí sür-'tout

d'

offrir

a

la

puissance exécutive les moyens ·d'éluder les

décrets. du corps législatif, de se. procurer

des secours

d.'argent

contre s'es .

intenti~ns

et

·

~a

politique. Ce

corps

súrveilfara-t-il

une ban–

que1qui·embrasseroit tous les genres d'affaires?

Cette surveillance

'sero~t

contraifr aux· prin-

(

cipes .de.

la

libehé

,L

au

secret dont

· ~a

manu–

tention