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une démence; et si le titre de
national
n'em–
porte
pas
la garantie de la nation , que signi–
fiera-t-il? D¿ployerons-nous toujours des en-
1seignes du charlatanisme
~~
?
~>
Peut-etre aurons-nous
be~oin·
d'une
~aisse
nationale;
neut - etre
l'industrie des. banaues
l
J.
. sagement réglées, conviendra-t-elle pour un
peu de tems
a
l'~dminis,tration
de nos 'finan–
ces ; mais gardons-rious des pieges. de l'interet
particulfer;
cr~ignons ··
cette longue habitude
'
1
ele
la capitale, de ch€rcher dans les besoins
de l'Etat des occasions de fortune. ·t .e c.rédit,
résultant désormais des volontés
'nationale~ ~
n'a nul besoin d'appui étranger; que le com-
. merC'e
ait
autant de banques qu
1
il voudra., leur
concurrence lui sera ' toujours utile ;· mais une
bantjue nationale, tme banque qui prétendroit
dans ses opéradons'
et'.te
tout-a-la-fois
l'app~Ii
du ,commerce et celui de l'Etat, ne ptésente
que des dangers ; 'ce-luí sür-'tout
d'
offrir
a
la
puissance exécutive les moyens ·d'éluder les
décrets. du corps législatif, de se. procurer
des secours
d.'argent
contre s'es .
intenti~ns
et
·
~a
politique. Ce
corps
súrveilfara-t-il
une ban–
que1qui·embrasseroit tous les genres d'affaires?
Cette surveillance
'sero~t
contraifr aux· prin-
(
cipes .de.
la
libehé
,L
au
secret dont
· ~a
manu–
tention