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( 218 )

»

5

°.

Maintenant

qu'il

est

qu~stion

de

con~

solider la dette publique ,' de s'occuper des

moyens

de la

payer, est-il · nécessaire

que

les

•' opérations de l'agiotage conservent leur acti–

vité.?

que

l'on continue

a

·fair_e des

tnarchés

'5ur

les évenemens de

chaque

jour?

Et

si

les

secours de

la .

caisse

que 1'on

craint tant de

~

·d.iminuer',

ne,

servent, en derniere ·analyse ,

qu'a

entretenir

l'activíté

de l'agiotage ; conti–

nuer

ces

secours

par des

arrets de surséance,

n'est-ce pas

accroitre des désorclres -auxquels

1

il

importe

d_e

' me~tre

fin))

r

. '

.

>~

_6°. Peut -

on

app~ler

secou.rs·

un .

papier

·dont

le

c1iscrédit

doi~ s'augm~nter

a

chaque

- i nstant par la

difficulté '

de

l~e réali~er?

Y

a-t-il...

~m

autre inoyen de rendre la

c'aisse cón'stam–

n1ent

secourable ,

que de maintenir so'n

··cré~it

?

>)

!

·

'

·· .·

. »

J7º.

N'est-ce

pas /aire perdre

·a.

~a

place

~de

Pari:5,

au royat1me enti er, un_

~raí

secours,

un secours

considérable.,,

q1.1e

de suspendre

la

·c9rrespoi'-idance ·des lettres-de-change entre la

q. pitale ,

le

royaume et les pays

étrangers·(

'.fü

'cette

éorrespondance '

déja

altérée

depuis

l o~g

-

te~s

par les

dés ~rdres

cte

l'agiotage ,

p eut- eÜe se rammer

pq.r

d~s an~~t s.

de sur-