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»
5
°.
Maintenant
qu'il
est
qu~stion
de
con~
solider la dette publique ,' de s'occuper des
moyens
de la
payer, est-il · nécessaire
que
les
•' opérations de l'agiotage conservent leur acti–
vité.?
que
l'on continue
a
·fair_e des
tnarchés
'5ur
les évenemens de
chaque
jour?
Et
si
les
secours de
la .
caisse
que 1'on
craint tant de
~
·d.iminuer',
ne,
servent, en derniere ·analyse ,
qu'a
entretenir
l'activíté
de l'agiotage ; conti–
nuer
ces
secours
par des
arrets de surséance,
n'est-ce pas
accroitre des désorclres -auxquels
1
il
importe
d_e
' me~tre
fin))
r
. '
.
>~
_6°. Peut -
on
app~ler
secou.rs·un .
papier
·dont
le
c1iscrédit
doi~ s'augm~nter
a
chaque
- i nstant par la
difficulté '
de
l~e réali~er?
Y
a-t-il...
~m
autre inoyen de rendre la
c'aisse cón'stam–
n1ent
secourable ,
que de maintenir so'n
··cré~it
?
>)
!
·
'
·· .·
. »
J7º.
N'est-ce
pas /aire perdre
·a.
~a
place
~de
Pari:5,
au royat1me enti er, un_
~raí
secours,
un secours
considérable.,,
q1.1e
de suspendre
la
·c9rrespoi'-idance ·des lettres-de-change entre la
q. pitale ,
le
royaume et les pays
étrangers·(
'.fü
'cette
éorrespondance '
déja
altérée
depuis
l o~g
-
te~s
par les
dés ~rdres
cte
l'agiotage ,
p eut- eÜe se rammer
pq.r
d~s an~~t s.
de sur-