G
ENllES 1:r EsPECEs.
unifexes en dnimaux biífe:x:es, en animaux aírexes; ou
bien,
en
quad;upedes ,
en
poi_ífons ,
~n oifoaux
?
en reptiles ,
en
infeéles.,
en
animaux m1crofcop1ques. Ma1s chacun-e _d-e ces
clivifions eíl: un;enre,
qqi
contient fous foi plufieurs efpeces.
Ilº. La
ClaJJ_e vegitale
embraífe toutes -.lei fubftances rna–
térielles qui
ont une organifation vitale,
fa.nsavoir auc~n ,
-príncipe interne de fentiment:
;m1e
renferme une fo~le
~f!--:
nombrable
d'efpeces toutes
ddferentes : on
en
conno1t
deJa
environ
cen~ cinquante mille.
. ..
III
O
•
La
Claffe
minérale.
,
embraífe. toutes les fubfianceS'
qui
fe
forment dans l'intérie1.1r
de
la terre;
&
qui n'ont, ni
un principe de fentiment, co_mme
les
anima~x ; ni une or–
ganifation vitalc, comme les végétaux. Elle ren_ferme aufii,
?n
aífez grand nombre d'efpeces djffénmres, donr_ plu,keurs font
des genres : telles font les métaux;
les
dem1-metaux,.
les
pierres, les huiles , les bitum~s-..'
les
fels.
122.
REMARQUE.
Dans
le
regn~-
·animal, dans· le
regne
végét~l,
dans le
regne
minéral,
otl
noinme
··une Efp~ce
,
la
colleaion de taus les Indiviclus qtü pnt une nature femblabla
dans
tout ce que cette narure a d'eífentiel
&
de fonda!men-.
tal.
Mais
il
n'eíl: pas
toujours facile
de·
décidet
ou
finit l'iden–
tité
&
ou
commence l'altéricé d'efp€ce: p~rf.e qu'il n'efi pas
toujours ai(é de d.éterminer
ou
ceífe l'identité
&
ou
commen·
ce l'altérité de confütutifs eífentiels, dans deux natures que
l'on compare entr'elles.
·
·
1°. Dans le regne
animal.,
on nomme
Animaux J_,e mém~
-,¡pece,
ceux chez qui l'union du mále
&
de
la femelle..- produit
~n
animal
_femblable,
capable
de fe reproduir·e
de la
merµe–
maniere: 'on nomme
Animaux de differente e[pece,
ceux
chez
qui l'union du male
&
de la
f~melle ,
ou eíl:
impcffible,
ou
ne produit jamais rien; ou produit
'úñ
-animal
mi ~parti
~
qu'on nomme
Mulet
ou
N)üis,
qui
tient du
pere
&
~e la
mere ,
&
qui, µni
a
fon
femhlable ,
ne
fe reproduit
ja-.
mais.
(*)~ ·
. (*)
NOTE.
Cet.teDéfinition de l'identité & .de l'.altérité d'efpece;
paroit C<?nvenir univerfellement aux animaux vivipares. Mais elle
ne _conv1ent peUt-etre pas Ele meme a:ux animáux ovipares: puif–
~u'1l
y
a certains oifeaux dont l'efpece péiroit etre décidément
d1fférente ; qui s'uniffent ;
& ··
chez qui l'union du
male
&
ele
la
femelle produit des
Métis_
·,
en
qui exiíl:e la vertu de
fe
reproduire
&
de former une race mi - partie , per~véramment , femblable
a
eux. "
11
faut,
dit
M.
de Buffon , dans le troiíieme volume
de
n
l'Hifioire naturelle des Oifeaux, regarder le Faifan, le
Coq
de
>t
Br~yere _,
~
la Gelinote , comme 1es efpeces voiíines
&.
,ne~n–
" moins d1fferentes de la Poule ; ¡ufqu'a ce qu'on
{e
fo1t bien
., aífuré , par des ~,p:pér~en~es réitérée.s , que ces 9i(ea~
fauvage s
_J
,
1Y