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' .,

~

7"1-tÉOIÜE G.ÉNÉRALE DES -· l!TRES_;

·1

eíl: la nattire humaine ~-coníidérée ea général comme fubíl:a~

ce fenft..ble

&

imelligente.

(..

C'eíl: l'idée précifive qui fait que cette

na.tttre

ainfi

généra~

lifée

peut étre affirmée de tous les individus qu'elle contient,

,ou

d.ans .

qiü

elle eíl: con.,re·nue ,

&

a

q.ui

elle convient

dans

cet état

d'abfiraél:ion.

IVº. L'

lndividu

eíl: une nature unique

&

ifolée , conti–

dérée en elle-méme

& ·

comme circonfcrite

en

elle-meme.

Tel

eíl: Ariíl:e, telle eíl: Emilie, dans l'efpece humaine:

tel

eíl:

Bucéphale ou Roffinante, <lans l'efpece des chevaux:

tels

font,

dans leu-rs efpeces refpeétives, tel arbre,

rel

fruit,

tel animal, tel

végétal,

telle portion de minéral,

&

ainíi

du

reíle.

e).

'

11 eíl: clair que la nature . d'un individu, n'eíl: en ríen

la

·nature -d'rin-am'li"e individa : puifque l'un n'efr pas l'autre,

&

que

l'un

peut .exiíl:er fans

l'amre.

Si ces deux individws.

font

diífemblables, ce

font

deux natures de différente efpece.

Si

ces deux indi:vidus

font

femblables, ce fom deux na

tu

res

de

memc

ef

pece.

109. RE-MARQUl!.

Dans une

meme

efpece d'individus ,

un individu n'a rien de

commun

avec un autre individu,

qu'une

certaine reffemblance de

nature;

qui donne occaíion

a

l'lOtre efprit -de concevoir une

infini.té

d'individus fembla–

bles , fous une idée qui les confond les

uns

avec les atures.

Cette rdfemblan~e

de

nature,

dans une infinité d'indi–

vidus femblables, efr ce qu\>n nomme qnelquefois

l'

Efpece

fondamentale;

c'efi-a.-dire, ce qui donne fo'ndement

a

notre

efprit, ·d'envifager comme d'un íimple coup d'reil, toute

•ce"tte

foule d'individus

femblables:

en

telle forte

que

l'O~jet

de fon idle ainfi généralifle,

devienne

une vraie efpece,

telle

q.u'on vient de la définir, ou une nature commune

a

plu-.

.:fieurs individus.

-PR@PRIÉTÉ.s GÉNÉIUQUES ET DIFFÉRENTIELLEs: '

110. ÜBSERVATION.

Les

Propriétés

génériques

&

les

Pro–

priétés differientielles

des &tres ,

coníil:ituent

néceífairement

le

fo0ds de -toures·les définitions qu

1

011

en donne ,·ou de

L

utes

·4es

defcriptions qu'on en

fait.

11 eíl: done de la derniere im–

portance

,

de

prend1•e les idées les plt1s juíl:es

&

les plus

1Précifes de ces deux fort~s de propriétés.

1°. Les

Propriétés gérzér.iques

peuvent

eti e

p!us

Oll

moins

'Y¿¡gues, plus ou moins étendues; felon qu'elles confondent