parfaite,
en
foppofant
qu
'elle exifle,
efi renfermee
l'idéé
imr licite
d'une infinie fageíTe , d'une infióie bonté, d'une,
infinie jufiice
~
d'une abfolue jncVpendance, d\rne exifience
éterüdle ,
d'\me
puiffance illiru:tée
&
inépüifable:
puifque,
fans cet
ep fernble
de perfeélions , une
telle dfence ne
¡»eut
cxiHer infiniment parfaite.
,
·
IVº. De
meme
e d in,
l'idée d'un
Cylind,e
circonfcrit
a
une
Spliere ,
exprime
d'abord direél:ement
&
explic_itement,
·cette
fphere
&
ce cylindre.
Élle exptim~ enfoite indireél:ement
&
implicitement
,
du–
moins
p·ot.-ir
1111
Géome tre , tels rapports détermin-'..s
de
fur..
~a ce
&
de
folidi1é,
emre ces deux foiides.
J
DÉ Es e LA IR Es
,
D
1
s TI Ne
TÉS,
SIMPLES;
e, o]..-JPL.E T TE s.
295.
DÉFINITION
l. On
nomme
ldée claire·,
une
idée
qüi
tepréü:me
bien nettemenr
&
bien luminellfement fon
obje'r.
·
1°.
Les
0/Jiets géométrlqtus
,
rel-s que le tría'ngle, le ce:-cle,
le
cube,
la
fphere ' le
cone'
&
ainfi
du re íte ' fonr
roujours
ou
peuvent rouro-urs
erre
en
p,ife
a
des idées cfaires..
11°.
-Les
Objets
fenfibles,
t t ls
qu'uo tel
arore,
un tel b:1ti–
rnent, un
tel lion , un
te!
homme, font l'objet d e diffé.·
rentes
idées claiires : quand l'idée les repréfente
a
peu
pres
cornme el'lé les
n=
préfemeroit
,
s'ils étoient aéluelle1nerif
préfens
.a
l'rei'l bien orgarlíie,
&
éclairés d'une lumiere bien
pure
&
bien vive.
IlIº . Un
E vénement
hijlorique
eít l'objet
d'une
idée claire;
on d'rrne
foi_te
d'idé'es cl aires:
q11and
l'e fprit
fo
le
rapptlle
!)
clans le
metne
ordre
&
avec les 1iiémes circonHanc~s de
tems
&
de chofes, qn'il a eu dans la r é..1lité.
296.
DÉFINITION
II. On
nomme
ldée obfcure,
une
idé~
qui manque des
qoalités
qui caraél:érifent
une
ídée claire.
N
o-s ·
idées
onc pour ca ufo ,
Otl
l'aélion de nos orga.nes,
qui,
éoranlés
par les objcrs, en
font
naitre le
plus
grand nom..;
bre ,
foit
comme cauíe s
efficientes, foit
comme
cau(es océa•
íi onnelles ; ou
l'aflion de
notre efprit,
qui s'en forme auffi
un ,iffez grand nomb·re , par fes
propres
téfle~ions,
&
fans
une infü1ence
particuliere ele
Ces
organes.
l '\ Les idées
qui
nous viennerrt pa-r Je mini-ílere
des
fens ,'
font fouvent obCcures : foit
parce
que l'imprefiion faire
pat
les objets
for
nos organes, eíl: ou trop
foible
ou trop mmul–
rueufe ;
foit parce
('.JU'en
(uppofant
meme
que
l'imprdlio~
é\Ít
été
faite convenablemen t
pu
l'obj ~t,
l'organe
ou
s'eft
faite cette impreffion, a eu o u trop ou trop peu de confif.
ta-nce,
potu
recevorr
&.
pomr
tranfni ett(e
a
l'ame une
fenfa~