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maya
li.eelma
aymara
araueanlen
Chuuc,
preudre,
s.ai~Sua,
'VOicur.
Huachoca
(1),
voleur.
Chuquin,
'VO!er.
sir, atlaqutr
1111
'VO)'ageur.
Che (
2) ,
arbrc.
Ma (;),
11011.
Chhab (6),
eréer,
a11i-
mer.
Uii (7),
mtwger.
~
Uiil,
-r/pas, fiislin,
{
aboudaure.
}
Chaou acha
(J)~arbrc:.
Mana,
uou.
1
Cha,
fair.-.
Sapi.'
ufalfur,
ori~
gme.
)
Hillu,
gloulou.
Yllu,
gourmaud.
Uyra,
gra.sse.
1
Chacha,
pCre, mari,
málc.
Chapaca, sapaca,
sc–
Wt'llce
'Virile,
ra–
úur.
Hillu-y,
gloutou.
Che(4),
arbre
1
bomme.
M
ayen,
uier.
l
Chacha, chao,
ptre.
Chachay,
mCrc.
ilca
,gourma.ud,glon–
tou.
In,
bo1:re el mang11r.
lngen,é/
re
,._.vre(gen,
étre).
Cahuin (8),
j'Siiu,
btJuveric.
(1)
La préfixe
lwa
et ses dérivés se retrouven t da ns le
baitien.
le kecbua,
l'aymara,
l'araucanien
et
dans d'autres langues, mais ils n'existent pas dans le maya qui pourtant
nous a fourni la raci ne de presq ue tous les mots précédés de cette particu le. Chose remar–
quable nu poi nt de vue grammatical, les idiomes ci tés plus haut n'emploient cene préfixe
gu'exceptionnellement. La particule
lwa
se retrouve aussi comme suffixe dans certai nes
Jangues mais peut-Ctre avec des significations dilférenres.
(2)
On trouve ce mot et ses dérivés dans d'autres langues.
(3)
Le mot
acha
entre dans la composition du nom d'une tribu des bords du Méta, les
Achahuas, qui, comme les Araucaniens, prétcnd,aient descendre des arbres.
{Hua,
en fant.)
{4) De méme qu'il forme la syllnbe finale du nom de toutes les tribus arauca niennes,
che
entre da ns la composition du mot
quiche,
qui signifie: «arbre du soleil» (et nonpas: ebeaucoup
d'arbres) ». On sait que d'arrCs certaines tradítions, les hommes ont été faits de bois, ou
descendent des arbres.
(S)
On dit aussi
ma
en paez, en ha'itien et en goajiro.
(6) La raci ne
chhab
se retrouve encare dans d'autres langues, comme da ns le chibch \ :
eha,
m
á
le, et
fucha,
fe melle.
(¡)
Dans les langues des Guyanes ou retrouvc ce radical comme, par exemple, dans le
galibi,
uiwJ
boisson,
chicha.
11 esr bien entendu que, quand nous signalons des analogies
entre de3 languc:s (don t aprCs des études approfondies nous soutenons la parenté) avec
d'autres id iomes que nous n'avons étudiés que superficiellement, nous n'entendons en tirer
aucune conclusion, tant que de nouvelles recherches n'auront pas prou,•é que ces affinités
lexicologiqui!S doivent étre atlribuées, SOit
a
des CmpruntS Oll des préts, SOi t
a
une Origine
~.:ommune
.
. (8¡ Nous a'•ions penséd'abord qu'on ne trouverai t pas les raci nes de
calzuin
dans le maya ;
mais que les Chiliens l'a,•aient emprunté aux peuplades du Brésll et qu'il venait du guarani
cau,
boíre. Nous a.vions cru que
lwin
dérivait de J'araucanien
lwim,
atfection. Nous n'avions
de doutes que pour
ca
qui aurait pu venir du maya
cal,
en i\•ru. Aujourd'hui nous
indinons
it
pcnser que
calwin
peut tout aussi bien avoir une o:·igine maya que guaranL