480
1
\IOLLUSQU.ESsies : 'I
º
par
l'
absence des tentacules postérieurs , ce
qui les avmt déja fait distinguer des Aplysies véritables
par tous les zoologistes qui avaient cm devoir les rap–
porter
a
ce genre; 2º par la forme de lew' corps qui
est tres-déprimé et non bombé_supérieurement comme
dans les
A
plysies ; 3" par
l'
absence de
l'
appareil oper–
culaire qui recouvre les branchies dans ces derniers
l\follusques ;
11.º
enfin par d 'autres carac teres que les Él -
síes présentent et qui n 'existent pas dans les Aplysies.
Ainsi ,
a
la r
éuni.onde la partie cervicale avec le
corps propr ement dit, on observe supérieurement une
poche légerement saillante
etreco~·bée,
qui se distingue
aussi, dans
l'
espece que nous avons observée, par une
coloration un peu moins foncée . La cavité de cette
poche communique avec l'e térieur par un petit or í–
fice arrondi, un peu proéminent, qui se trouve placé
a
sa partie antérieure' du coté droit (fig.
1,
p) ;
de son
bord postérieur ou convexe, partent plusieurs canaux
qui se des inent en relief
a
la face supérieure de l'ani–
rnal et qui, apres un court t rajet , se divisent et se
sub divisent successivernent en un grand nombre de
branches q ui couvrent de leurs ramifications les expan–
sions latérales clu corps . Ces canaux et les branches qui
en émanent sont tout
a
fait
superficiels et paraissent
tenir seulement
a
l'enveloppe extérieure (fig . 1 et
11).
Un peu en avant de l'orifice de la poche dont nous
venons de parler, l'on voit, d u coté droit, un tuher–
cule saillant et percé, au centre , d 'une ouverture qui
cst l'ouverture anale (fig .
1,
a).
De ce tubercule part·
un si11on assez profond qui descend vers
Ja
face infé-