P L lONÉS .
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affirmé l'avoir touj our trouvé dans l'eau, et il a pensé
que ce Mollusque venait s ulement de temp en temps
a
la surface pour y respirer l'air en nature, ?Omme le
font le Planorbes, les Ph ses, etc . ; or, ce mode de
re ·piration concorde tout
a
fait, au contraire , avec le
habitudes des Él
ies qui vivent le plu
ou ent
a
la
surface d
l'eau,
a
la mani ere
de~
Mollusques pulmo–
né flu iatiles.
L'appareil respí ra toir des Élysies offre ependant
une modification fort singuliere qui . le distingue de
eluí des autres M.ollusques pulmonés, et con is tant
dan ces canaux ramifiés 1ui par tent de la poche pul–
monaire et qui recouvren t la face dorsale du corps.
Quels peu ent etre les usagrs de ces canau ,
?
La plu–
part <les naturalistes qui on t ' tudi é les Élysi s le ont
considérés,
a
tort, comme faisant partie du system
vasculaire; il nous paralt tout aus i impossible de re–
garder ce systeme de canau comme un apparei l aqui–
fere, car
l'
eau ne pourrait pénétrer dans cet appareil
qu 'en traversant la poche pulmonaire qui n 'est pas
organi sée pour recevoir de l'eau , et l'on ne
con~o it
pas, en outre, quelles seraient les fonctions d'un ap–
pareil semblabl e, sans analogue dans les autres Mol–
lusques. Il faut done admettre que ces canauA sont
clestinés
a
recevoir de l'air, comme la cavité pulrno–
naire dans laquelle ils s'ouvrent, et dont il s ne sont,
pour ainsi dire , qu' une dépendance . Res te done
a
ex–
pliquer leur usage comme canaux aériens. Faut-i l
_ cro ire qu'ils servent
a
mettre en contact avec l'air une
plus grande surfa e du corps de }'animal , ce
qtú
rap-